Cette pièce de cirque nous plonge dans la folie d’un homme pour qui tout a basculé. Les hallucinations, les désirs se mélangent au réel et tout devient alors possible. Un trampoline, des cordes, et bien plus que ça. Une cage. Ouverte, à condition qu’on en trouve la porte. La liberté, au nom de laquelle il faut se battre, de tout son corps offert à l’apesanteur. Un spectacle où les barrières mentales s’incarnent pour mieux dévoiler la capacité illimitée des personnages à se réinventer.

Cet Entre2 BIAC 2022 particulièrement foisonnant propose 44 spectacles, soit 140 représentations, présentés d’Istres à Gap, de Marseille à Antibes en passant par 31 autres villes qui permettent à nouveau le partage d’émotions entre les artistes et les spectateurs. C’est grâce à 29 des 57 structures culturelles partenaires de la BIAC, solidaires et enthousiastes, que nous avons réussi, soit à reporter de nombreux spectacles pendant la saison 21-22, soit à concocter ce programme pour les salles et pour les chapiteaux !

Des mâts en fer forgé, un plancher en bois, une lumière tamisée : sous le chapiteau du P’TIT CIRK, c’est beau, il fait chaud et on se sent bien ! Quatre garçons et une fille entrent en piste et tentent de tenir debout sur une guitare. Car ces « dodos » sont de drôles d’oiseaux aux talents singuliers : acrobates autant que musiciens, ils utilisent leurs instruments pour faire de la musique, mais aussi comme partenaires d’acrobaties spectaculaires !

La guitare est la star de ce déferlement de prouesses : jonglage, portés acrobatiques, et même pirouettes aériennes, elle devient personnage et acrobate à part entière. Dans une ambiance tzigane où la musique ne s’arrête jamais, on rit de ces expériences parfois absurdes, on est envoûté par un superbe solo de danse, et l’on retient son souffle devant un numéro de voltige aérienne époustouflant. Léger et réjouissant, Les Dodos, c’est le spectacle qu’il nous faut pour bien commencer l’année !

Les soirées jonglées, 2 spectacles de jonglage à découvrir chaque soir : Yokaï Kemame + La Réconciliation

Dans La Réconciliation, le jongleur tente l'acte absurde et héroïque de réveiller et de consoler des photographies grâce au jonglage. Le photographe tente, quant à lui, l'observation attentionnée de l'espace. Par extension, cet acte utopique raconte une histoire qui dépasse les deux auteurs, celle de la possibilité de consoler le monde grâce à l'art. Un acte qui est objectivement impossible mais qui trouve sa force dans la tentative.

Les soirées jonglées, 2 spectacles de jonglage à découvrir chaque soir : Yokaï Kemame + La Réconciliation

Yokaï en japonais désigne l'âme d’une chose qui a vécu suffisamment longtemps pour qu’on lui en attribue une. Graphiquement, le mot yokaï est la combinaison de deux idéogrammes : phénomène et inconnu. Inspirés par cette croyance, le Français Guillaume Martinet et le Japonais Hisashi Watanabe ont décidé dans ce duo de trouver le yokaï de leur jonglage ! Avec des objets plus ou moins ronds crochetés par Sakurako Gibo, ils ont créé une autre manière de jongler, entre manipulation et contorsion. Un jonglage expérimental, drôle, teinté d’une certaine animalité, se dégage de leur démarche qui renouvelle radicalement ce que nous connaissions de cette discipline de cirque.

Chanteur et saxophoniste, Thomas de Pourquery explose les murs stylistiques avec une musique à la croisée des frontières entre le jazz, le funk psychédélique, le rock, l’électro… Passant d’un univers à l’autre, alternant voix lyrique, sensuelle et chants rauques ou saturés, jouant des séquences tantôt atmosphériques et solennelles, tantôt hurlantes et torturées avec un saxophone coulant des harmoniques parfaites ou résonnant comme un cor de guerre. Accompagné de musiciens sans frontières, Il imprègne le spectateur et l’entraîne dans un véritable ascenseur émotionnel. Un voyage auditif autant céleste que furibond, pour un sextet brillant.

En 2010, les musiciens de Bab Assalam jouaient, sans le savoir, leur dernier concert à Alep en Syrie. Ils avaient invité une douzaine de derviches tourneurs, ces danseurs qui tourbillonnent, tournent sur eux-mêmes comme la Terre autour du Soleil.

Aujourd’hui, les deux frères syriens de Bab Assalam sont réfugiés en France et ont confié à l’artiste de cirque Sylvain Julien le soin de faire tourner le monde, lui qui jongle avec les cerceaux, toujours en recherche du mouvement perpétuel.

Dans une suite musicale transcendée par l’art du circassien, ils font cohabiter les voix des deux musiciens syriens, entourés des ouds et des percussions, avec les sonorités contemporaines de la clarinette basse et de l’électro. Entre tradition et modernité, ils créent tous ensemble un nouveau langage, celui du partage et du mélange.

Surnatural orchestra et le Cirque inextrémiste se rassemblent autour d’une collaboration avec l’audace pour maître mot. Un spectacle circassien où la haute voltige donne un autre sens à l’interprétation musicale. Pas de scène pour l’orchestre, mélangé aux voltigeurs sur la piste du chapiteau, pour produire un jazz massif, ponctué par des séquences d’improvisation. Le spectacle est en trois dimensions, aucun des spectateurs ne voit et entend le concert sous le même angle. Le défi est alors de mettre la performance individuelle en avant, au milieu de ce melting pot où la gravité et l’espace se réinventent constamment, sous l’impulsion de Yann Frisch, grand manipulateur d’illusions. Une proposition artistique puissante qui agit comme une vague, balayant les barrières de styles et de disciplines pour une performance réglée au millimètre.

Choisis à l’issue d’une grande audition à travers le Maroc, les quinze artistes, femmes et hommes, mis en piste par Maroussia Diaz Verbèke composent la nouvelle équipe du Groupe Artistique de Tanger. Ils possèdent la vitalité de la jeunesse et toutes les finesses de l’univers acrobatique. Habillés par le plasticien pop Hassan Hajjaj, propulsés par les scratchs de l’éminent DJ Key, ils réalisent une explosion de figures mêlant l’acrobatie au sol, la danse, le break, le taekwendo et le footfreestyle dans une virevoltante alchimie usant de sketchs, de sms, de tabourets, de babouches, de tours sur la tête et plus simplement de joie. La joie de partager leur art, leur dynamisme, leur savoir-vivre entre tradition et esprit moderne, reliant ainsi par un pont aérien l’Orient et l’Occident, l’héritage populaire et la culture hip-hop luxuriante comme jamais.

Dans son atelier, face à une immense toile posée sur le sol, un peintre nous attend. Il aimerait bien reproduire un tableau de Jackson Pollock, son peintre préféré… Que va-t-il bien pouvoir utiliser pour cela ? Des pinceaux ? Ses mains ? Ses pieds ? Ou même son corps entier ? Très vite, notre artiste se fait acrobate pour faire valser, tourbillonner ou faire gicler la peinture !

Face à ce peintre qui fait tout ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, les enfants s’amusent comme des fous… et les adultes aussi ! Équipés de combinaisons blanches étanches, on s’assied tout autour de la toile pour ne pas perdre de vue une seule goutte de peinture. Au croisement des arts plastiques et du cirque, Plock ! est un hymne jubilatoire au plaisir de peindre et de créer !

Insatiable, intarissable, vorace, maître du temps, de la mort et du renouveau. De nature volcanique, c’est un oiseau dont les ailes ne se déploient à l’aise qu’au milieu des tempêtes.

« Pour commencer quelque chose de simple, un espace qui s’apprête… »

Ogre est un spectacle hybride, entre cirque et musique, qui sort des carcans habituels. C’est une proposition artistique audacieuse qui mêle un travail spécifique au trapèze et à la voix. Cette épopée convoque l’invisible, l’innommable, des espaces vides, des silences habités. C’est le partage pudique d’un intime, d’une mémoire, d’une histoire où l’on vogue sur une musique omniprésente. Ogre est une invitation à traverser un ouragan de sensations.

Se suspendre, perdre la notion du haut et du bas, regarder autrement, perdre ses habitudes, se nourrir de l’autre… Un ballon de baudruche devenu marionnette rencontre une artiste de cirque, suspendue à la voûte au-dessus. Sans un mot, ils vont se transformer, se métamorphoser, avancer ensemble pour mieux se construire et se connaître. En mariant les arts de la marionnette et du cirque, le Théâtre l’Articule dépeint la manière dont la relation à l’autre enrichit et fait grandir. Sur scène, mains, pieds, corps : tout devient marionnette. Comme Suspendu invoque un temps au présent, un temps poétique et surréaliste en mouvement, un temps étrange et joyeux de l’éveil à l’autre et à soi.

Briser les représentations de genres et d’identités… Un homme et une femme sur scène, pour un numéro chorégraphique. Mais cette fois, c’est la femme qui tient le rôle du pilier. Bousculer la vision traditionnaliste du « sexe faible ». Ici, c’est la femme qui porte l’homme. Et en amont de « porter », il y a « soulever », car c’est par l’acte dynamique qu’il s’agit d’affirmer sa place au sein de la masse sociale.

Dans le cadre du Festival Trente Trente

Deux lettres pour désigner ce spectacle, ou un croquis qui résume tout : O pour désigner le cerceau et I pour le bâton avec lequel il manipule le premier. C’est à partir de cet agrés le plus simple qu’il nous embarque dans un univers aux lumières tamisées et à la musique lancinante. Se servir du clair-obscur et de la solitude du rêveur silencieux pour une mise en scène en toute élégance…Un spectacle à la fois minimaliste et somptueux

Dans le cadre du Festival Trente Trente

Représentation d’une réflexion aussi intellectuelle que corporelle autour de la roue Cyr comme agrès de cirque principal. Penser les limites du corps, de l’esprit et de l’espace. S’y tenir, même quand le mouvement et l’inertie nous entraînent. Il s’agit de parler du corps dans sa lutte pour le contrôle, et de l’objet dans ses distorsions, leur donner des volontés propres et parler de l’affrontement entre les deux.

Dans le cadre du Festival Trente Trente

Ils sont deux, côte à côte, à peine séparés mais ils ne se voient pas. L’espace est restreint. Ils sont comme coincés. Librement inspiré des personnages d’Orphée et Eurydice, Raphaëlle Boitel bouscule le mythe de façon physique, ludique et surréaliste. Elle questionne la place de la femme, les stéréotypes et les codes distillés par une société patriarcale. Sur un ton résolument tragi-comique, une manière de raconter autrement à l’enfance et à la jeunesse, la place des uns, des autres, l’un près de l’autre, face à l’autre, d’évoquer la quête de soi, l’émancipation, sans se retourner !

Après Chute !, un spectacle présenté au Carré Magique en 2018, on attendait de la compagnie La Volte qu’elle rebondisse le plus haut possible. C’est chose faite avec De bonnes raisons, la nouvelle création. Les capacités d’élan de Matthieu Gary et Sidney Pin, leurs créateurs, présageaient en effet de nouvelles prouesses aussi physiques que spirituelles. Acrobates virtuoses, ils n’ont peur de rien et la pratique du saut dans le vide semble relever pour eux d’une promenade de santé. Rien n’est moins sûr et ils témoignent en rejouant leurs numéros de cirque favoris des risques encourus. À la manière d’une dispute philosophique, le duo empoigne le sujet, tête à l’envers, dans un équilibre incertain à sept mètres au-dessus du sol. Ils domptent les vertiges tout en abordant en philosophes des hauteurs la question du danger, celle de la lutte avec le hasard, du mauvais pas, de l’accident. La notion de « risque » est ainsi déployée à travers des gestes et des mots qui renvoient aux domaines de la science, de l’économie, de la politique et de l’histoire. L’exposé se fait au sommet, entre démonstration risquée et conversation sur le fil.

Création février 2022 sous chapiteau. Premières nationales.

Quatre personnages se retrouvent dans un endroit suspendu, comme posé au bord du monde, où le temps semble s’être arrêté. Ils évoluent en équilibre instable sur le fil de leurs vies. Ça parle de nous, de toi et moi, de vous et eux réunis, de ce moment où les paillettes s’envolent, où les masques tombent… et de la possibilité d’un rebond.

Un recueil de voix humaines mis en scène de manière théâtrale. Désobéir est là pour parler directement, non pas des traumatismes passés mais bien des blessures de notre époque. À partir des voix de femmes multiples, issues de quartiers de banlieues, il s’agit de traiter de ce qu’est être une femme dans une société encore sclérosée par le patriarcat, le machisme et la tradition. Faire émerger la voix du bas de l’échelle pour réinventer philosophiquement et, pourquoi pas, politiquement nos manières de faire société…

Écrire un spectacle de cirque sur la question du genre avec six acrobates masculins pouvait sembler risqué. Grâce au formidable travail de la metteuse en scène et des interprètes de Desiderata, c’est une claque artistique qui nous attend : mêlant prouesses acrobatiques et prises de parole intimes, ce spectacle éblouit autant qu’il bouscule et émeut.

Tout en s’engageant dans des pirouettes spectaculaires à la bascule ou au cadre coréen, les six acrobates vont chacun nous raconter leur cheminement personnel. Qu’est-ce qui a fait d’eux les hommes qu’ils sont aujourd’hui ? De quoi ont-ils peur, de quoi ont-ils honte ? Dans une ambiance musicale qui fait le grand écart entre Beyoncé, Anne Sylvestre et Patricia Kaas, on passe sans cesse du rire aux larmes et on est époustouflé par les figures de cirque qui s’enchaînent : une réussite !

Une table en bois, une vieille lampe, et de la sciure blanche un peu partout : dans une ambiance de vieille brocante, trois artistes de cirque et un violoniste touche-à-tout nous invitent à venir nous émerveiller ! Semblant tout droit sortis d’un film de cinéma muet, ils nous font basculer dans un univers où chaque mimique et chaque geste déclenchent le rire, l’émotion et la prouesse.

Poser une bougie sur un château de cartes et l’éteindre au lasso ; grimper sur une échelle pour rattraper la lampe montée en haut du chapiteau ; se réfugier sous une planche pour regarder la sciure tomber comme de la neige… C’est cela Abaque : une succession de petits riens, de situations burlesques et d’images poétiques qui nous surprennent sans cesse. Un hommage au cirque dans toute son humanité.

Tout commence par le récit d’un attentat par la victime, les détails de la déflagration, de la dispersion de tout autour de lui… À travers les blessures de la chair et de l’âme, l’interprète nous entraîne dans son monde de questionnements où la solitude et la confusion règnent seules… La disparition, pas seulement du personnage, mais à travers ses yeux, du monde autour de lui, dissimulé progressivement derrière une nappe de brouillard toujours plus dense… Un récit ou un requiem qui questionne profondément l’individu devant la perte.

Sur la musique du Lac des Cygnes de Tchaïkovski réarrangée par Florence Caillon dans une partition musicale actuelle, cinq circassien•nes danseur•euses forment une étonnante communauté de cygnes. Entre illusion amoureuse et reconnaissance de l’autre, Florence Caillon offre à ce ballet mythique une version circassienne et contemporaine riche d’une grande nouveauté de mouvement.

À la fois compositrice de musique de films et circassienne, initiatrice d’un cirque chorégraphié, Florence Caillon invite à replonger dans l’imaginaire de ce ballet en resserrant encore plus précisément les liens entre mouvement circassien, chorégraphie et musique.

Solos, duos, trios, mouvements de groupes s’inspirent alternativement du comportement animal et humain, et explorent les liens qui unissent les êtres vivants et fondent leurs relations. Ce lac, métaphore de notre monde en plus petit, raconte la fragilité de la vie et rappelle notre interdépendance avec le monde du vivant dans son ensemble.

Spectacle sans parole, accessible aux personnes malentendantes et allophones.

SAMEDI 12 MARS 2022 – 21h – ESSOUVERT

DIMANCHE 20 MARS 2022 – 16h – BERNAY

VENDREDI 25 MARS 2022 - 20h30 - AULNAY

Sous chapiteau

Cirque

"MATER ! est un hommage à nos mères, à nos femmes guerrières. Sous le chapiteau, de l'herbe, un refuge, un nid, où quatre femmes et un homme, rêveur-ses et combattant-es nous plongent dans un univers intime, acrobatique, organique, ancestral. Un mouvement commun les anime."

MATER ! est un tournant dans le travail de circassienne de Louise Faure. Elle s’appuie sur un travail autour du lien entre dramaturgie et perception de la performance, de son rapport à l’autre, sous le regard de la relation théâtralisée là où le texte théâtral proprement dit est exclu. Elle invite le spectateur à découvrir un langage minimaliste, intime, pur et mettant en avant l’esthétique, la conscience du corps, du regard, des avantages et contraintes liés au travail en circulaire, qui la passionne, l’oblige, la contraint mais qui la rend libre et curieuse.

Site internet : www.cieavisdetempete.com et www.facebook.com/compagnieavisdetempete

Distribution :

Auteure, mise en scène, cordeliste : Louise Faure

Contorsionniste, équilibriste : Éloïse Rignon

Danseuse, acrobate : Clara Serayet

Porteur, équilibriste : Bruno Lussier

Trapéziste : Amélie Kourim

Régisseur : David Bonnel

Durée : 1h15 – À partir de 5 ans

Réservation : les mardis, mercredis et jeudi du 1er au 24 mars – www.spectaclevivanta4.fr - Tarif C

Essouvert : https://www.helloasso.com/associations/a4/evenements/mater-essouvert-1

Bernay-St-Martin : https://www.helloasso.com/associations/a4/evenements/mater-bernay-saint-martin

Aulnay : https://www.helloasso.com/associations/a4/evenements/mater-aulnay

Mentions légales :

Production : Compagnie Avis de Tempête

Partenaires : OARA, Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine, Conseil départemental de Charente-Maritime, Ville de La Rochelle, Ministère de la Culture et DRAC Nouvelle Aquitaine.

Coproduction : CRABB Biscarosse, Ville de Sanguinet, SCENES NOMADES Brioux-sur-Boutonne, A4 St-Jean-d’Angely, Communauté d’Agglomération Rochefort Océan - La Boite, Le Grand Géant, Espace d’Albret Nérac, Cirk Eole Montignys-lès-Metz, La Canopée Ruffec, Centre des Arts du Cirque et de la Rue La Batoude Beauvais, Ecole Nationale de Cirque Châtellerault.

Ce spectacle est également joué en séances scolaires à partir de 8 ans :

• Vendredi 11 mars 2022 – Essouvert

• Vendredi 18 mars 2022 – Bernay

• Jeudi 24 mars 2022 – Aulnay

La compagnie Avis de tempête met son chapiteau à disposition des usagers locaux, dont les établissements scolaires et élus se sont emparés pour y développer certains projets. Nous contacter.  

Camille Boitel possède à son actif, L’Homme de Hus, un spectacle devenu mythique dans le cirque d’aujourd’hui. Fissure est son dernier opus autour d’un clown, roi de l’Erreure, en digression permanente :

Pour faire ceci, il fait cela, mais comme cela échoue, il prend ci pour pouvoir utiliser ça pour réparer quelque chose, mais entre-temps, ci ne tient pas alors ça casse, et pour réparer ça il prend autre chose qui ne s’ouvre pas, alors pour l’ouvrir il prend n’importe quoi mais n’importe quoi ne tient pas au manche, il prend un peu d’un truc pour tenir n’importe quoi mais le truc est impossible à attraper, alors il cherche dans le tiroir qui casse quelque chose pour pouvoir attraper le truc inattrapable mais  comme le tiroir a cassé, il ramasse tout et se perd en contemplation sur une photo de lui (sur laquelle on le voit lui en train de regarder une photo avec un piano qui est sur le point de lui tomber sur la tête) mais ne voyant rien, il appuie sur un interrupteur pour allumer la lumière qui tombe en s’allumant et ramassant l’ampoule il veut la réparer mais pour le faire il lui faut un… jusqu’à faire une très grande boucle qui le mène jusqu’à la première action voulue... Hilarant !

Spectacle sous la forme d’une conférence loufoque. Le sujet traité n’en est pas moins d’actualité … Nous parlons des OVNIs, surtout de tout ce que leur supposée existence nourrit au sein de l’imaginaire collectif. Scientifiques ou charlatans, chacun mérite d’être entendu. A partir de témoignages, de captures vidéo, de récits, la troupe nous emmène sur le fil de nos imaginaires, pour questionner ce qui fait croyance, science, délire conspirationniste ou rêve d’un ailleurs vivable. Mais n’abordent-ils pas simplement la question de notre solitude au sein de l’univers ? N’est-il qu’un espace infini, silencieux et glacial ?

Mercredi 16 mars à 17h, centre d'animation de la forge, St-Grégoire (35)

Les femmes ne sont pas toujours tendres et comme on dit, qui aime bien, châtie bien ! La complicité, la solidarité et l’entraide censées unir deux acrobates sont ici sacrément mises à mal. Ces deux-là se poussent, se tapent, se tamponnent et surtout se portent autant qu’elles se supportent. Une belle illustration de l’expression : copains comme cochons.

Vendredi 18 mars à 20h30. Centre Culturel Jacques Duhamel, Vitré 

Kurt Demey utilise les techniques de l’illusion et du mentalisme comme palette artistique. Avec son nouveau spectacle, il questionne ce que nous voyons, ou voulons voir. Les phénomènes physiques et métaphysiques deviennent les points de départ d’un voyage d’exploration du réel qui nous entraîne dans le tourbillon fascinant des dimensions magiques de l’univers.

Soirée cabaret magie - Double plateau avec Goupil & Kosmao - Cie Monstre(s) / Etienne Saglio
Samedi 19 mars à 20h30, centre culturel Jacques Duhamel 

Bienvenue dans cet opéra hors norme, où les instruments sont des sèche-cheveux et les chefs d’orchestre, deux excentriques. À travers la manipulation d’objets insignifiants, ces deux énergumènes inventent un monde où toute loi scientifique est réinventée au service du cirque et de l’exploit. Un univers où souffle de la magie lorsque le rationnel s’essouffle. Décoiffant ! 

Soirée cabaret magie - Double plateau avec Opéra pour sèche-cheveux de Blizzard Concept
Samedi 19 mars à 20h30, centre culturel Jacques Duhamel, Vitré

Dans la pure tradition du numéro de cabaret, le grand magicien Kosmao s’avance avec son assistant Goupil. Les tours de magie s’enchaînent avec ce duo comique qui fait progressivement basculer la magie dans un univers digne des meilleurs cartoons de Tex Avery. 

Avez-vous déjà rêvé de ne faire qu’un avec quelqu’un ? Depuis dix ans, Pauline Barboux et Jeanne Ragu forment un duo fusionnel d’acrobatie aérienne. Si semblables qu’on les croirait jumelles, elles inventent un cirque d’une grande délicatesse, où les prouesses se déploient tout en sensibilité.

Pour ELLE/S, elles ont imaginé une structure monumentale de 289 cordes, tendue dans les hauteurs du chapiteau comme une toile d’araignée. Les yeux rivés vers le ciel, on les regarde évoluer l’une avec l’autre, l’une face à l’autre. Sans jamais poser le pied par terre, elles dessinent une rêverie aérienne où les images d’une beauté à couper le souffle se succèdent. Un spectacle épuré qui nous émerveille et réveille notre âme d’enfant !

Les soirées portées, 2 spectacles de la compagnie Un loup pour l’homme à découvrir chaque soir : Projet Grand-mère + Cuir

On n’en arrive pas soudainement à se laisser porter par un inconnu, comme ça. Il a fallu du temps, une recherche d’intimité tout en délicatesse, une attention particulière. Porteur acrobatique de son état, Alexandre Fray part à la rencontre de femmes ayant l'âge d'être des grand-mères. Auprès de ces dames d'un âge certain n'ayant jamais, ou rarement été portées, l'acrobate interroge les enjeux d'une discipline que l'horizon de la prouesse laisse bien souvent dans l'ombre.

À chaque représentation, Alexandre Fray entraîne de nouvelles femmes de 4 fois 20 ans dans des duos de fragile voltige, et explore nos relations de confiance et de dépendance, repoussant obstinément les possibles du corps. Une ode au pas dans le vide, à partir de ces moments extraordinaires où des femmes ayant l'âge d'être grand-mères acceptent pour la première fois d'être décollées du sol.

Le Projet Grand-Mère, en précisant les enjeux du geste de porter, met en lumière en un acte éphémère, par leur diversité, les singularités de chacune des participantes, et éclaire la beauté de cette relation crépusculaire.

Les soirées portées, 2 spectacles de la compagnie Un loup pour l’homme à découvrir chaque soir : Projet Grand-mère + Cuir

Dans un corps à corps puissant, deux hommes harnachés jouent à manipuler le corps de l’autre. Le plaisir précautionneux qu’ils prennent à se transformer l’un pour l’autre en instrument, en agrès, en terrain de jeu ou en champ de bataille les engage dans une lutte consentie. Entre traction et attraction, ils ne visent pas le pouvoir sur l’autre, mais plutôt le pouvoir avec l’autre.

Avec Cuir, Arno Ferrera et Gilles Polet cherchent à entretenir un rapport de sujet à sujet, qui n’appelle pas à la confrontation conflictuelle, à un rapport vainqueur-vaincu. L’un peut vouloir soumettre l’autre, l’obliger à le suivre, lui imposer une situation, mais l’autre peut également être dans l’acceptation, dans une volonté́ de suivre cette obligation. Les deux hommes jubilent alors de leurs positions, avec consentement, sans qu’il n’y ait de hiérarchie.

Pour cela, ils explorent les capacités de leurs corps à l’aide de harnais équestres, habituellement réservés aux travaux de traits et de labours. La force ainsi acquise permet de s’autoriser de la douceur. Non seulement le harnais permet d’amplifier le potentiel de traction humaine, mais il est également un révélateur. Grâce à l’engagement physique au service de l’autre avec cet outil archaïque, les deux acrobates recherchent un état où l’instinct et la volonté deviennent visibles et tangibles.

17 circassiennes, porteuses, voltigeuses, trapézistes, acrobates, équilibristes, contorsionnistes ou musiciennes, font valser les a priori sur le féminin dans une chorégraphie aérienne et spectaculaire !

Des héritages culturels aux incompréhensions des genres en passant par l’enfantement, l’amour et l’abandon, elles abordent sans complexe et avec beaucoup d’humour, les sujets qui les préoccupent.

Tour à tour chaotiques et grinçantes, fragiles et sensibles, trash et rock’n’roll, ces 17 femmes portent une initiative inédite dans le monde du cirque contemporain. Un projet essentiel, généreux et sensible.

23 fragments de ces derniers jours est un vrai spectacle de cirque acrobatique. On est tout de suite interpellé par les matériaux présents et le message porté par les artistes. Pour parler de leur Brésil natal hanté par le souffle de la destruction, allant d’acrobaties sur mât chinoisau fakirisme sur bouts de verre, la troupe ne s’interdit aucune fantaisie. Entre équilibre sur des chaussures à talon ou sur des bougies chauffe plat, on assigne des rôles à des objets aussi improbables soient-ils, comme la formulation d’un cri d’amour à leur adresse ou un jeu d’équilibre et d’instabilité, à l’instar d’un pays en ébullition.

Vélos acrobatiques au son de la fanfare… acrobatique. Après le mémorable « Repas » revoici le Cheptel Aleïkoum qui sait comme personne transformer un moment de cirque en moment collectif de vie et de joie ! Au plateau douze interprètes circassiens, musiciens, danseurs, comédiens pour un spectacle qui se mange et se joue avec vous. Amis musiciens, amenez votre instrument acoustique et mobile pour (V)îvre et vous enivrer de tout avec le Cheptel.

David Wahl propose un spectacle, entre la conférence et le cours d’école. Au-delà de l’aspect purement ludique de la chose, c’est l’histoire du plastique qui est racontée et son rôle qui est alors pensé au sein de nos sociétés contemporaines, le tout de manière analytique et rationnelle, loin du discours habituellement disqualifiant dont on a l’habitude sur le sujet. L’important est de se projeter dans l’avenir avec optimisme, sortir instruit de cette création à la fois fantaisiste et intelligente.

Samedi 23, mardi 26 et jeudi 28 avril à 20h. Dimanche 24 avril à 16h. Mercredi 27 avril à 17h. 
Sous chapiteau, 2 rue Trasbot à Rennes (35)

« Messieurs-dames, bienvenu.e.s au paradis des oubliés ». Dans une atmosphère de clair-obscur et musique live, les habitants de ce lieu s’adonnent au trapèze fixe et ballant, à la danse, au vélo et aux portés acrobatiques, au jonglage et à la clownerie. Dépassant les obstacles et les limites, ils transcendent nos existences et bricolent de la beauté, leur raison de vivre, pour notre plus grand bonheur. 

CRÉMAILLÈRE - Samedi 23 avril dès 11h, 2 rue Trasbot, Rennes

Une fête, des retrouvailles, un bon moment de cirque et autres joyeusetés…
11h et 17h – Spectacle Demain Hier par Illaria Romanini et Jaime Monfort-Mirallès 
Demain hier est un spectacle ludique et poétique qui se savoure comme une friandise. Un spectacle inspiré des clowns d’hier pour le public de demain !

14h à 16h – Initiations cirque avec le Bing Bang circus

20h – Spectacle Low cost paradise du Cirque Pardi!

22h – Salut les scopains – Dj set de la Cie Scopitone – pour danser sous la boule à facettes

Bar et petite restauration sur place

Attachée à construire des spectacles ancrés dans la réalité, l’artiste et metteuse en scène Coline Garcia développe sa nouvelle création autour du thème de la famille. Avant toute chose, elle a pris le temps de recueillir des témoignages d’enfants et de tourner des vidéos au sein de plusieurs foyers. Ces éléments de paroles servent de socle à un déploiement de moyens qui empruntent à toutes les ressources du cirque (tricotin, mât chinois, acro-danse) en vue de poser des questions : qu’est-ce qui « fait famille » aujourd’hui ? De quelle famille parle-t-on ? Comment vit-on ensemble et de quelles façons ? Interprété par une circassienne et un musicien, ce récit fourmillant d’idées s’anime entre sol et air, à l’aide de micros, de pédales loop, de vinyles manoeuvrés par les artistes. Il en résulte une histoire en mouvement perpétuel, ouvrant les oreilles et les yeux, les portes et les fenêtres, dans le souci d’élucider un sujet central. Avec bienveillance, délicatesse, et une certaine nostalgie, la compagnie SCOM parvient à diffuser le réconfort et la chaleur que répand une maison où le quotidien se règle dans l’écoute et la compréhension de ses occupants.

Ce spectacle est présenté dans le cadre de l’événement « En mai fais ce qu’il te plaît – Le genre en questions » proposé par Le Mans Université, le Pôle Cirque Le Plongeoir – Cité du Cirque, la Scène nationale Les Quinconces et L’espal, en partenariat avec la Ville du Mans.

Six jeunes artistes sortis du CNAC s'investissent avec Sophia Perez de la question du genre. Cette équipe confirmée dans la voltige au cadre coréen, à la bascule et aux portés acrobatiques rassemble les techniques et crée des couloirs aériens insolites pour surprendre, offrir de nombreux corps en l’air simultanément, des voyages propulsés.

Une prise de risque tangible, tant par leurs corps distordus en l’air, que par la sincérité qu’ils dévoilent en textes et en danses dans certains de leurs retranchements fantaisistes, honteux ou touchants.

De là jaillissent des points de vue différents, complexes, sensibles.

Il n’y a donc pas une parole d’homme d’aujourd’hui, mais bien de ces six humains là.

Le langage acrobatique fulgurant, effréné prendra le relais des mots et inversement.

Ils sont fougueux, drôles, provocateurs, révoltés, émus.

Ils sont aussi unis, et avides d’une parole non pas militante mais engagée, ils témoignent de leur génération, du monde qui les entoure.

DESIDERATA permet ainsi de poser un regard tendre sur des gens qui remettent en question l’ordre établi du genre, des gens qui essayent, des gens qui doutent. Une mise en mouvement généreuse, libérée, intense.

Deal est une pièce couteau suisse. Adaptation théâtrale du roman de Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton, Deal est un spectacle de danse, mais aussi de cirque et de théâtre. C’est le récit d’une relation d’amitié, de rivalité, de tendresse et de haine mortelle. Deux hommes en affaire, qu’il s’agisse de fratrie ou d’affrontement triviaux. A partir de la rencontre de protagonistes sans accoutrement, naît un lien de dualité et de paradoxes, interprété dans un langage hybride, par l’oralité théâtrale, la danse ou l’entrechoquement des corps… La frontière paraît toujours infime. Un spectacle violent, sensuel, épuré et poétique.

Mardi 10 mai à 20h30, centre culturel Juliette Drouet, Fougères (35)

Desiderata est le beau témoignage de six jeunes circassiens qui nous parlent avec courage et tendresse de leurs identités, leurs joies, leurs amours, leurs colères et leurs combats. Ils maîtrisent à la perfection l’art de la voltige au portique coréen et à la bascule. Entre costumes à paillettes, confidences, réflexions, ils dansent, pleurent et déconnent. 

MERCREDI 11 MAI 2022 – 19h30

JEUDI 12 MAI 2022 – 20h30

Sous chapiteau – Aire de Loisirs – Route de la Verderie - Brizambourg

Cirque

Ludique et émouvant mais aussi incertain, et éphémère, le spectacle se présente comme un voyage à travers l'histoire...

Les disciplines abordées sont connues mais revisitées de manière différente aux côtés et, de manière volontaire, avec le concours du public ; l’équilibre sur objets, cerf-volant, jonglage, musique,…

Après Le Cirque Poussière, Julien Candy, pour raisons artistiques, revient au solo et vous propose un Méga Maxi Best Of de son travail ! À l'heure où la question de la culture témoigne de son identité, de son histoire, de valeurs et voudrait se poser en déterminant de ce qui est fédérateur, bouclier de liberté, pansement de tous les maux,… il part à la recherche de ce qu'est, la culture…

Site internet : www.lafauxpopulaire.com

Distribution :

Auteur, concepteur & interprète : Julien Candy

Metteur en scène : Christian Lucas

Répétitrice & logisticienne : Juliette Christmann

Constructeur & régisseur technique : Pierrick Stéphant

Contributeur : Guy Périlhou

Chargée de production : Laura Croonenberg

Durée : 1h30 - À partir de 8 ans

Réservation : les mardis, mercredis, jeudis du 26 avril au 12 mai – www.spectaclevivanta4.fr – Tarif : Vers le grand déballage

Mentions légales :

Coproducteurs : La Verrerie d’Alès Pôle National Cirque Occitanie, Théâtre du Chai du Terral Saint Jean de Védas, 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Association Transversales Verdun & CIEL Cirque en Lorraine, Le Carré Magique Pôle National des Arts du Cirque en Bretagne, L’Archipel Pôle d’Action Culturelle Fouesnant, Théâtre de la Coupe d’Or Rochefort, Domaine d’O Montpellier

Soutien en résidence : La Ferme du Buisson Scène Nationale Noisiel, L’ACB Scène Nationale Bar le Duc, Centre Dramatique National Le Quai – Angers, Théâtre le Reflet - Vevey (Suisse), L'Espace Jéliote Oloron Sainte Marie, Ville de Ceyras, L'Association au Fil de l’Air, Théâtre Sortie Ouest - Béziers / Hérault Culture

La Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie & La Région Occitanie dans le cadre des conventionnements triennaux

Spectacle de danse alternant chorégraphies et danses individuelles. Dans Chers, le corps oublie son propre poids et parle de nos défunts. Les mouvements sont tout à la fois élastiques ou robotisés, aériens et ancrés dans le sol, syncopés, violents et pourtant si empreints de sensualité pour évoquer la perte. Pas besoin de décor, d’oripeau superflu… Seuls comptent l’artiste et son talent pur. Des cris, des pleurs et parfois quelques grimaces, car le langage du corps se suffit à lui-même pour donner forme à l’oralité.

Ce spectacle est présenté dans le cadre de l’événement « En mai fais ce qu’il te plaît – Le genre en questions » proposé par Le Mans Université, le Pôle Cirque Le Plongeoir – Cité du Cirque, la Scène nationale Les Quinconces et L’espal, en partenariat avec la Ville du Mans.

Dans un chapiteau d’intérieur, ouvragé comme un champignon, le Cheptel Aleïkoum ouvre le grand livre des histoires. Il était une fois… des princesses d’aujourd’hui qui ne se laissent plus marcher sur les pieds ! Elles font voler en éclat les clichés dans une revisite décapante des contes de notre enfance, à grand renfort de cirque et de musique : de l'aérien sous toutes ses formes, des portés sans porteurs, du fakirisme à la française, des équilibres sous votre nez, des chansons Rock et des danses de lapin. Un cirque aérien et chanté réjouissant à partager en famille !

SAMEDI 14 MAI 2022 – 19h30

DIMANCHE 15 MAI 2022 – 16h30

Sous chapiteau – Aire de Loisirs – Route de la Verderie - Brizambourg

Théâtre musical

« Il fallait bien que cela arrive un jour : tenter « mon aventure », montrer un peu ce que j'ai engrangé dans ma besace, passer de l’interprète (voir co-auteur de son numéro dans le registre du cirque) à celui d’auteur/interprète d’un spectacle dans son intégralité, spectacle d’un genre plus indéfini, ouvert.

Pour autant ce n'est pas une page qui se tourne, ce n'est même pas une page blanche : non, je continue d'écrire ce personnage né dans les créations de Julien Candy ; Le Cirque Misère, puis poursuivi dans le Cirque Portatif (commande de la Verrerie d’Alès PNC) et enfin dans Le Cirque Poussière. » Hervé Vaysse

Mais pour qui il se prend celui-là ?

Justement c'est le problème : il s'est toujours pris pour un autre, voire, une autre. Autant en tirer quelque chose, en faire un spectacle : c'est un homme-opéra, comme il existe des hommes-orchestres. Il n'a jamais pu choisir sa voie(x). Il n'a jamais renoncé à danser, jouer, chanter, déclamer. Choisir c'est renoncer, lui il a renoncé à choisir.

Alors regardons-le qui déroule le fil de sa petite tragédie lyrique où il est à la fois le héros, la princesse en détresse, la reine implacable, le traitre et la vieille nourrice.

Site internet : www.lafauxpopulaire.com

Distribution :

Co-écriture : Julien Candy & Hervé Vaysse

Interprétation : Hervé Vaysse

Mise en scène et scénographie : Julien Candy

Création lumière : Dominique Maréchal

Fabrication décors et constructions : Pierrick Stéphant

Contribution : Guy Périlhou

Production / Diffusion : Laura Croonenberg

Durée : 1h - À partir de 8 ans

Réservation : les mardis, mercredis, jeudis du 26 avril au 12 mai – www.spectaclevivanta4.fr – Tarif : Vers le grand déballage

Mentions légales :

Production : Compagnie La Faux Populaire Le Mort aux Dents

Coproductions : Les Scènes Croisées de Lozère, Le Carré Magique Pôle National Cirque en Bretagne

Soutiens : Région Occitanie - aide à la création, DRAC Occitanie dans le cadre du conventionnement pluriannuel

Accueils en résidence : ScénOgraph – Scène conventionnée Théâtre et Théâtre musical / Théâtre de l'Usine, Scènes Croisées de Lozère en collaboration avec Association Les Fadarelles, Carré Magique Pôle National Cirque en Bretagne, Communauté de Communes Grand Orb, Mairie de Fillols, Théâtre du Chai du Terral

Réadaptation du célèbre opéra dans l’environnement le plus humble. Cette interprétation de la pièce de Bizet trouve son originalité dans la rupture avec les représentations traditionnelles. À contre-courant des mises en scène de grande envergure, la compagnie Attention Fragile a choisi de créer ce qui peut être considéré comme l’un des plus petits théâtres du monde. Il accueille le personnage emblématique de Carmen dans le monde acrobatique et le ramène dans le présent. Je suis Carmen car tout le monde peut être Carmen. La femme émancipée n’a plus rien de mystique, de phénoménal, elle représente désormais un espace aussi populaire que commun.

La Compagnie Marius présente une interprétation théâtrale de l’oeuvre célébrissime de Jacques Prévert. Dans Les Enfants du paradis, aucune pitié pour la médiocrité, la mesquinerie et le petit confort, il s’agit de vivre au centuple, de jouer la comédie, de donner le ton, de hurler, de sublimer, de danser et de désirer passionnément. Il faut faire revivre la rage littéraire de l’auteur, avec ses débordements d’amertume autant que de tendresse. Restituer fidèlement le ton chantant et vibrant, au rythme saccadé, pour une forme nouvelle et homérique sur les choses de l’Amour.

SAMEDI 21 MAI 2022 – 15h30

En extérieur - Beauvais-sur-Matha

Cirque contemporain, acrobatie

« Toutes les maisons sont miennes sans qu’aucune ne m’appartienne. […] Ma maison, je la fais de tubes de métal. Elle est si petite que ma tête dépasse, si légère que je la transporte sur mon dos. […] Mes errances lui arrachent des craquements, elle bouge dangereusement quand je m’y accroche, se met à trembler pour que je décroche. » La maison est un thème qui hante son imaginaire de femme depuis longtemps. La petite maison de tubes de métal porte les névroses de cette femme, l’autre, trop grande, porte ses rêves et son trapèze. Elle continue à proposer cette maison symbolique à ceux qui en sont privés et qui vivent l’enfermement au quotidien. Dans le cadre d’ateliers menés en milieu carcéral, elle cherche les bouleversements que subissent des corps détenus.

Aujourd’hui, elle bâtit à nouveau cette maison. Elle s’y fait masculine, reflet de tous ces hommes rencontrés derrière les barreaux mais pas seulement : au-delà, c’est un appel ou plutôt une possible liberté – à laquelle, femme, elle n’aurait pas accès ?

Site internet : www.facebook.com/RubinelliGiordano

Distribution :

Auteur et interprète : Marlène Rubinelli-Giordano

Dramaturgie : Mélanie Jouen

Conseil artistique : Sigolène de Chassy, Karin Vincke

Musique : Fabien Alea Nicol

Lumière : Olivier Duris

Costumes : Emmanuelle Grobet

Conception structure : Daniel Doumergue

Conseil technique : Laurent Mulowsky

Durée : 30 minutes - À partir de 8 ans

Pas de réservation - Gratuit

Mentions légales :

Coproducteurs : La Verrerie d’Alès Pôle National Cirque Occitanie

La compagnie l’MRG’ée propose des présences artistiques dans 3 institutions : l’association Tremplin 17 de Saint-Jean-d’Angély, l’association du village d’enfants de Beauvais sur Matha et EHPAD de Loulay. Nous contacter.

La diffusion de ce spectacle est soutenue par l’OARA.

Ce spectacle est présenté dans le cadre de l’événement « En mai fais ce qu’il te plaît – Le genre en questions » proposé par Le Mans Université, le Pôle Cirque Le Plongeoir – Cité du Cirque, la Scène nationale Les Quinconces et L’espal, en partenariat avec la Ville du Mans.

Beyoncé et Johnny réunis dans un show intimiste et grandiloquent !
Une mini-scène comme une mini-piste avec au centre un pole dance tout en brillance.
Un homme se travestit en femme alors qu’elle est une femme. Ou une femme qui est un homme qui veut devenir une femme ou bien encore, un femme qui décide qu’elle est homme tout en jouant la femme… etc. etc. Un mélange des sexes à en perdre son féminin et son masculin.
Donner un goût de liberté. Liberté d’être ce que l’on désire être. Faire la nique aux clichés et se laisser ébaubir.
Jouer et se laisser troubler.
Bref Beyoncé chantera du Johnny sur un pole dance en feu, à moins que ce ne soit l’inverse ou les deux…
Et Juglair une fois de plus sera le freak et le montreur de freaks !

Le spectacle Dicklove est accueilli en partenariat avec la Scène nationale Les Quinconces et L’espal.

Leur chapiteau est pour eux le lieu de tous les possibles !

Les douze acrobates et musiciens de la compagnie franco-italienne Circo Zoé, formés au Cirque du Soleil ou issus de grandes écoles de cirque européennes, se réunissent sur la piste pour rendre hommage au cirque et à sa poésie, à ses gestes, à sa musique rebelle et à sa liberté.

Sur une musique originale et entraînante jouée en live, la jeune troupe s’envole sous nos yeux, se surpasse, convoque le mât chinois, la roue cyr, le vélo acrobatique, le fil, le cerceau, enchaîne les portés et les envolées. Le spectacle devient alors un cabaret pop, déjanté et joyeux.

Ainsi se réalise, à chaque représentation, le rêve éveillé de Circo Zoé : un cirque à partager, généreux et engagé.

Reportée en 2021 mais n’ayant pu avoir lieu, la Biennale de Cirque clôturera la saison 2021/2022 et n’en aura que plus de saveur…

Les artistes de cirque repartiront tous les soirs à 19h00 à l’assaut des 22 communes de la CAPI, avec un spectacle gratuit en extérieur. Sur le week-end des 10, 11 et 12 juin, bouquet final sur le site du Vellein. Venez pratiquer du cirque seul ou en famille, savourer encore d’autres spectacles sous chapiteau, dans le parc du Vellein ou en salle, et ne ratez surtout pas les quelques pépites inscrites au programme ! Notamment Möbius, spectacle très inspiré de la compagnie XY, chorégraphié par Rachid Ouramdane. Un émerveillement absolu ! Du grand rire au grand frisson, vivez intensément toute la palette des émotions lors de cette grande fête du Cirque.

Spectacle de voltige circassienne, la Compagnie Crazy R travaille sur la maîtrise de la chute. Présentant des performances autour du trapèze et de l’équilibre, les acrobates réfléchissent au rapport existant entre l’évènement brutal, parfois destructeur que celle-ci peut laisser sentir et le début d’une autre histoire de l’être. Sommes toutes, la chute peut aussi être une manière de raconter une nouvelle histoire, car à sa manière, elle met des mondes en mouvement.

Quand la poésie croise les arts circassiens, une élégante sobriété est toujours de rigueur. Ici, c’est un duo sur mât chinois qui transcende le rapport entre le corps et la matière, en toute simplicité. Il s’agit également de dépasser les limites de l’agrès, d’aller au-delà de la cîme en transcendant le corps. Créer une relation d’intimité entre l’artiste et son matériel dans un espace où une affinité s’établit avec le public sur un fond musical…

Suivez le Guide, titre aux interprétations diverses dans ce spectacle clownesque qui bouscule ce qui fait loi. Les époques semblent s’entremêler, les accoutrements intemporels, toute règle de logique et de bon sens s’effondre devant ces compères et consoeurs qui défient la raison et ringardisent la sagesse. Entre musique de rue, bal populaire et performance travestie, le public doit lâcher prise, oublier les idées reçues et se laisser entrainer à la suite de ces prophètes du décousu, sur le fil d’un univers où l’improbable est invité d’honneur et la liberté souriante, suprême.

Spectacle où cohabitent la prouesse circassienne, les numéros clownesques et la musique vivante. Le cabarêve, c’est ce lieu fantasque, presque incroyable où le burlesque croise de temps à autre la route du monstrueux fantastique. C’est aussi le lieu de toutes les élucubrations de l’âme, des passions tristes aux explosions de joie. Au cabarêve, tout le monde est acteur, les artistes sur scène, le monde en coulisse, mais aussi le public qui prend part intégrante au triomphe ou à la désolation d’un théâtre de l’humanité en désuétude. Un spectacle d’une bouillonnante complétude.

Ce n’est pas du rock, ni du raï, ni du blues, ni du jazz, ni de l’Electro trip Hop… C’est tout à la fois. Un quatuor, véritable OVNI musical qui mélange les esthétiques de manière audacieuse, mais toujours cohérente, de telle sorte que le fil de leur musique est toujours suivi et sonne à l’oreille, comme si cela avait toujours existé. Mêlant les registres, passant du planant au saturé, de séquences atmosphériques à des envolées festives et dansantes, on est comme absorbé par cette formation surprenante comme dans un tourbillon de chants lexicaux…

Dans le cadre du festival Le Mans fait son Cirque.

Samedi 18 juin / 20h30 - Dimanche 19 juin / 18h30 - Vendredi 24 juin / 10h30 (scolaires) - Samedi 25 juin / 21h15

Sous chapiteau, Promenade Newton, 72100 Le Mans.

Durée : 1h15 env.

Tout public, conseillé à partir de 5 ans.

Tarifs : 4 à 8 € - réservations en ligne 

Si elle s'inscrit sur des papiers, l’identité relève de mille choix, de rencontres sur des chemins, de mouvements. OchO cherche à nous désorienter, à nous réinventer en montrant nos multiples facettes. À travers le mouvement infini, la marche, le cycle, la pièce nous engage à penser notre humanité, cette identité commune. Avec un cirque sous la forme d’un théâtre du corps, d’un langage corporel universel, Baraka prend encore des risques, se fait toujours confiance... Se lance, s’élance, s’enlace. Dans le vide. Plus contre des murs, mais contre l’Autre... Partager des sensations, réveiller des souvenirs, donner une pulsation commune...

« Je n'ai pas Une personnalité, je suis un cocktail ! »

Spectacle sans paroles, accessible aux personnes malentendantes et allophones.

Séance scolaire le vendredi 24 juin à 10h30. Renseignements et réservations : Laura Grange / 02 43 47 45 54.

https://www.cirquebaraka.com/ 

Dans le cadre du festival Le Mans fait son Cirque.

Samedi 18 juin / 16h30 - Dimanche 19 juin / 17h

Île Promenade Newton, 72100 Le Mans.

Durée : 50 min

Tout public, conseillé à partir de 10 ans.

Gratuit, sur réservation en billetterie.

L’un fait du trapèze, et raconte, vibre, réfléchit simplement à voix haute. L’autre écoute, hydrate, compose de la musique. Un poète trapéziste suspendu à six mètres de haut et un musicien compositeur exploitent un moment ensemble, entre spectacle, concert et blabla brûlant. Comme toutes les histoires que l’on aime, celle-ci est une histoire d’amour. L’amour qui naît, qui vit et qui meurt. Avec ses hauts et ses bas. L’amour raconté avec du corps, du son, avec des chutes, des danses, des mots, des doigts, des vrilles et du cœur (forcément) !

https://vimeo.com/590197305 

Mercredi 22, vendredi 24, mardi 28 juin et vendredi 1er juillet à 20h // Samedi 25 juin à 15h // Jeudi 30 juin à 19h30. 

Avec son dernier spectacle, Étienne Saglio vient « reboiser nos imaginaires ». Réminiscence d’une enfance crédule et intrépide que la nature fascinait, ce conte théâtral prend vie grâce à ses multiples interprètes, qu’ils soient humains, animaux ou nés d’un art : la magie. 

Dans le cadre du festival Le Mans fait son Cirque.

Jeudi 23 juin / 21h - Vendredi 24 juin / 20h30 - Samedi 25 juin / 19h30 - Dimanche 26 juin / 21h15

Sous chapiteau, Promenade Newton, 72100 Le Mans.

Durée : 1h15

Tout public, conseillé à partir de 5 ans.

Tarifs : 4 à 8 € - réservations en ligne 

Ce spectacle est un rituel. Un rituel créé et inventé de toutes pièces par des femmes et des hommes qui prennent le temps de fêter leur vulnérabilité, afin de toujours se souvenir qu’elle fait partie de leur humanité. Une célébration de l’incertitude et du risque, pour se rappeler de ne jamais, Ô grand jamais, tout céder à la sécurité. Une cérémonie pour se régaler de ne pas être des dieux tout puissants. Une consolation générale. Une acceptation primordiale. Un grand feu de joie, pour brûler nos envies d’invincibilité.

Entre transe de consolation, rite de passage et fête jusqu’au bout de la nuit, Foutoir Céleste invite à venir fêter les débuts et les fins, les naissances et les morts, les printemps et les hivers, les ratés et les réussites : la roue qui tourne en somme !

http://cirque-exalte.com/

https://www.youtube.com/watch?v=4vi-uQRGfL4

Les pulsations du corps, du cœur, dans les veines, dans les respirations, au final, dans les bois, les ruisseaux, dans la nature en général. C’est l’intention de cette manifestation sortie tout droit de la « Fabrique d’Imaginaires », lieu atypique créé au cœur de la campagne périgourdine par Florence Lavaud. C’est autour de cette thématique que des artistes venus d’horizons multiples se rencontrent pour proposer, en binômes, sous forme de performances éphémères, une réflexion approfondie autour de ce large thème, occasionnant une rencontre foisonnante de styles et de disciplines.

(V)îvre, un projet artistique complet par sa composition multidisciplinaire et son message débordant de vie. Un ensemble musical pour la fanfare ou l’instrument de musique peutêtre un agrès de cirque et l’agrès de cirque, faiseur de sons. il faut libérer l’objet de son rôle initial. Un cirque populaire respirant l’authenticité, comme un opéra de quat’sous puisé des profondeurs de l’esprit de Kusturica. La compagnie Cheptel Aleïkoum, à travers sa nouvelle création, vient balayer les règles du prosaïque pour proposer une respiration de l’âme, une émancipation du corps et de la matière.