Si ce n’est pas le sol qui se dérobe sous leurs pieds, c’est le plafond qui leur tombe sur la tête ! Esquive, saut de cabri, équilibre précaire… l’acrobatie est ici un moyen de survie pour cinq protagonistes sous les feux d’une salve de perturbations inattendues.
Des sacs de farine tombant du ciel leur inspirent des mouvements désordonnés, alors qu’une cascade de pétards impose une danse improvisée. Les corps se mettent en jeu, s’adaptent et se déforment dans cet univers drôlatique où le danger peut venir de toute part.
En plaçant les protagonistes sous le feu de balles de tennis et autres projectiles, le collectif éprouve également leur capacité à créer un mouvement de groupe, à résister ensemble à cette oppression qui ne cesse de mettre à mal leur tranquillité. En court-circuitant le court du réel, il crée des liens spontanés et solidaires entre des individus en lutte.