Deux individus au plateau, deux êtres vivants cohabitant dans un même espace. Si ces deux-là sont amenés à être vus au beau milieu de cet espace nu, c’est pour permettre au spectateur de mieux appréhender ce qui les lui rend si intimes et familiers. Altérité mise en exergue, ils se lorgnent du coin de l’œil, vaquent à leurs occupations respectives, s’observent tout en s’ignorant.

(...) Dans VRAI, le postulat de départ place volontairement l’aléatoire à son paroxysme et au centre des enjeux. Un spectacle vivant et mouvant au sens large du terme, résultat des multiples variables qui le composent, où la capacité à gérer l’imprévu en direct offre une puissance à l’acte scénique et au temps unique de la représentation.