Avec des talents pluridisciplinaires, le Cirque Queer trouble les identités, ouvre un espace aux rêves et fait souffler un joyeux vent de liberté. Entre prouesses acrobatiques, transformations, musique live et vidéo, Le premier artifice électrise les corps et rebat les cartes du genre.
« Nous sommes l’étrange, le hors-norme, nous sommes à la frontière des genres ce que le chapiteau est à la frontière de l’art en espace public. » Créée en 2020 par un collectif circassien s’inscrivant dans le sillage des mouvements queer, cette jeune compagnie bouscule et interroge notre rapport à la norme. Le premier artifice réunit ainsi des personnages à l’identité provisoire et au genre indéfinissable, une pluie de paillettes éco-responsables, des talons qui battent la mesure sur un piano fou, une machine à bulle et une baignoire pleine de plumes, un corps origamique qui se plie en 4, en 8 et en 12 aussi, des drags clowns et des reines déchues, des échecs, des victoires et des rêves aussi. Tout en jouant avec les fondamentaux du cirque, de la marche sur bouteilles aux portés aériens en passant par le trapèze, couteaux et autres contorsions, le collectif invite en douceur le spectateur à porter un autre regard sur l’altérité. Bref, cette création haute en couleurs dynamite les arts du cirque sur un plateau où les images s'emmêlent et les points de vue se multiplient. Inventif, jubilatoire et extravagant, le spectacle invite à aller au-delà des apparences, à la rencontre d’une queerness acrobatique, sensible et populaire.