Le Céleste est l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. La vie parfois n’est pas si simple, alors il se fait colporteur d’art lyrique, livreur d’opéras. Il y a du cabaret dans cette affaire, une frivolité à la française, une galerie de portraits échappés des nuits de Pigalle où petits voyous et travestis rejouaient Carmen ou Lili Marleen jusqu’à plus soif. Le Céleste est un mirage auquel on croit bien volontiers. Un petit concertina y remplace vaillamment l’orchestre symphonique, un artiste incarne tous les rôles, à l’étroit dans un corps qu’il ne peut dissimuler. Sa cathédrale, c’est lui.