Ce duo, de renommée internationale, a reçu la médaille d’argent au 41ème Festival Mondial du Cirque de Demain en 2020, et le Prix de l’Innovation Artistique du Cirque du Soleil. Sous les pieds des deux acrobates, un tapis mouvant, parfois glissant, de 3 mètres par 3 ouvre un espace de défis. Ils s’y confrontent l’un à l’autre, dans un jeu acrobatique hypnotique. Sur leur piste carrée, leurs mouvements agiles se synchronisent à la perfection jusqu’à fusionner. Leur langage corporel est multiple et technique : équilibres, mains à mains et jeux icariens : des acrobaties où le porteur allongé, propulse le voltigeur à la force de ses pieds ! Au cœur de ce ballet millimétré, la lumière s’invite comme un troisième personnage redéfinissant le périmètre de jeu, révélant autant qu’elle illusionne.

DOUBLE SOIRÉE Petite Reine + Carré de Je

Vendredi 4 et samedi 5 octobre, le Cirque-Théâtre vous propose de profiter de deux spectacles dans la même soirée, avec Petite Reine (30 min- tarif unique 6€) suivi de Carré de Je (1h, tarif normal).Un entracte de 30 minutes est prévu entre les deux spectacles. Vous avez aussi la possibilité de voir uniquement l’un des deux spectacles.

PREMIÈRES

Petite Reine est née de la rencontre entre Raphaëlle Boitel et Fleuriane Cornet, diplômée de la 32ème promotion du CNAC et spécialiste du vélo acrobatique, lors de la création du spectacle Le cycle de l’absurde. Ensemble elles donnent vie à une forme loufoque et incisive de 30 minutes sur le thème de l’emprise amoureuse. Vous l’aurez compris, le titre du spectacle désigne aussi bien l’artiste en piste que son agrès fétiche ! L’histoire ? Celle d’Edith, une femme qui se débat avec les injonctions impossibles à atteindre imposées par l’homme qu’elle aime. Ses courses folles et ses acrobaties à vélo traduisent ses tourments comme sa quête de liberté. La faisant tourner jusqu’à en perdre haleine, voir le monde à l’envers, freiner brusquement…son vélo est le prolongement de ses émotions, mais aussi son plus fidèle confident. Un récit hautement sensible qui nous fait rêver à la plus belle des échappées.

DOUBLE SOIRÉE Petite Reine + Carré de Je

Vendredi 4 et samedi 5 octobre, le Cirque-Théâtre vous propose de profiter de deux spectacles dans la même soirée, avec Petite Reine (30 min- tarif unique 6€) suivi de Carré de Je (1h, tarif normal).Un entracte de 30 minutes est prévu entre les deux spectacles. Vous avez aussi la possibilité de voir uniquement l’un des deux spectacles.

PREMIÈRES

Grand nom de la scène chorégraphique et circassienne, et invité régulier du Cirque-Théâtre, le flamand Alexander Vantournhout nous offre la primeur de sa nouvelle création internationale. Avec la danseuse contemporaine Emmi Väisänen, il propose un pas-de-deux revisité, à la fois très technique et puissamment charnel, doublement brut et sensuel, suivant une mécanique de haute précision. La chorégraphie s’organise en plusieurs parties. À chaque chapitre correspond une situation corporelle, inspirée du quotidien. Poignée de mains, marche sur un tapis roulant, proximité à l’autre dans les transports en commun… Ces gestes communs déjà éprouvés par chacun, sont le point de départ d’infinies déclinaisons subtiles, précises, fluides. Des motifs chorégraphiques qui touchent au sublime comme à l’universel, répétés mais toujours uniques, nouveaux. Une véritable poésie des corps.

Artisan passionné depuis 10 ans d’un jonglage graphique, rythmique et expressif, Guillaume Martinet s’est tourné vers le dessin pour sa nouvelle création. Plus précisément, le cartoon, cette forme particulière de dessin animé où la gestuelle et les mimiques sont étirées, déformées, élargies ! Pensez à Bugs Bunny ou à Woody wood pecker ! Mais c’est bien hors du petit écran que nous sommes. Il est là, juste sous nos yeux : un personnage de cartoon en trois dimensions, excessif, monomaniaque, bourré de tocs drolatiques ! Jonglant avec de petits cerceaux arrondis par-dessus le marché ! Sous nos yeux il déploie tout un monde fait de dessins vivants ou couchés sur le papier. Un univers plastique animé, comique et absurde. Certains parlent de magie quand on arrive à défier les lois physiques, ici c’est le corps qui crée la surprise. Aucune peur de l’échec n’est possible quand on ne craint pas de se prendre un mur ! BOUM !!!!

PREMIÈRES

La nouvelle création de la compagnie Kiaï est un expérience de cirque immersive et hybride, à la croisée de la danse, du théâtre, de la musique et des arts numériques. Cyrille Musy, fondateur de la compagnie, y évolue atour d’un trampoline rond, symbolisant le mouvement cyclique. Grâce à de multiples capteurs astucieusement positionnés, et à un travail de transformation du son, la toile, les ressorts et la structure de l’agrès résonnent en une composition musicale unique en son genre, directement liée à la performance physique du voltigeur. A la fois ingénieur du son, chef d’orchestre et corps-instrument, il enregistre en direct des notes à la guitare, avant de s’élancer haut sur la musique à peine générée. Associé à cette nappe sonore, un travail de mapping vidéo nous immerge au cœur de ses questionnements existentiels. Dans un monde où les cycles de nos vies tissent des motifs récurrents, LOOPS nous plonge au cœur de boucles sonores, visuelles et acrobatiques explorant avec finesse les répétitions, les évitements et les recherches qui jalonnent nos existences.

JEUNE PUBLIC Faisant appel à l’instinct et l’écoute de son jeune public, Natalia invite les petits spectateurs à s’installer en cercle dans l’espace imaginaire d’une grotte. Manipulant cailloux, lumière et dessins, elle les guide par la voix et le chant au fil d’improvisations. Elle sème discrètement des graines de confiance dans les esprits de son jeune auditoire, Petits Poucets et Petites Poucettes éclairés qui sauront demain retrouver leurs chemins même dans l’obscurité la plus complète. Tandis que les plus grands, eux, redécouvrent la surprenante liberté de l’enfance. Dans ce refuge secret, l’intuition est la clé vers tous les possibles et tous les horizons. De l’inconnu émerge une tension poétique. Les enfants réagissent, et composent avec elle. L’invisible prend forme, le silence chante, les ombres dansent. C’est là qu’arrive ce NOUS puissant qui relie aux autres et à soi, œil ouvert, cœur battant. Une trêve de douceur. « Un îlot de poésie, un moment suspendu où le minéral prend des allures de vital. » Revue les parents et l’école Dans le cadre du Festival Graine de Public Version courte 35 min : 2-4 ans / version longue : 4-7 ans

Bouillonnants d’énergie, quatre copains prennent la piste d’assaut. Réalisant des figures au millimètre depuis de hauts promontoires lestés par d’énormes bidons qui font office de contrepoids et d’agrès, ils s’envolent, rebondissent et cabriolent avant de se rattraper au mât. Ça bouge et ça saute dans tous les sens. Ça tombe et ça carbure à l’adrénaline pure !!!

Tout peut basculer sauf le lien qui les unit depuis leur rencontre à l’École Nationale de Cirque de Montréal en 2014. Alors qu’ils réalisent leurs acrobaties en toute décontraction, Boris, Zackary, Charlie et Baptiste se livrent avec authenticité à leur manière : voilà qu’ils poussent la chansonnette en chœur, relevant le défi de faire rire un public au souffle coupé devant tant de prouesses ! Une performance inédite qui rafla la médaille d’or en 2017 au Festival Mondial du Cirque de Demain.

« Leur cirque est très concret, avec de la bascule, du mât chinois, de l’échelle libre, du lancer de couteaux… Il est aussi plein de chansons détournées et de drôleries. L’ensemble est furieusement enthousiasmant. » TTT TÉLÉRAMA SORTIR

L’histoire du Cirque Inshi est avant tout une histoire de ténacité : la troupe ukrainienne, formée en pleine épidémie de Covid, a ensuite créé ce spectacle en situation d’exil, grâce à la solidarité du réseau français Territoires de Cirque. Les 6 artistes en piste sont tous issus de l’école de cirque de Kiev, l’une des plus exigeantes qui soit. Corde lisse, équilibre sur cannes, jonglage avec balles ou anneaux : tous maîtrisent une discipline à la perfection, ayant l’habitude de produire leur numéro dans le monde entier. Entre solennité et lyrisme, confession et combativité, ils livrent une expérience de cirque rarement présentée en France, mêlant voltige, acrobatie, danse et jonglage. En solo comme à l’unisson, ils rêvent. Comme autant d’actes de résistance envers et contre tout. Dans une atmosphère en clair-obscur, sur des airs de Saint-Saëns, Chopin, Debussy, Vivaldi, Glass, associés à des musiques folkloriques ukrainiennes, ce spectacle résonne comme une réaffirmation de la force de la création et du collectif.

Sur un ciel immense, se découpent les silhouettes d’une funambule, d’une danseuse aérienne, d’une acrobate et de deux musiciennes. Cinq femmes, cinq guerrières. Décidées à brandir haut et fort leur désir de révolte. Prêtes à tout tenter, sans peur de la chute, sans crainte de l’échec, ne renonçant jamais. Épiques et sauvages, elles évoluent d’agrès en agrès, se confrontant à une succession d’épreuves qui composent autant d’images puissantes : vertigineux duo sur fil, femmes-canons explosives, filets mouvants, tour infernal de roue giratoire (agrès inventé par la troupe). Une époustouflante épopée aérienne où les éléments naturels se déchaînent. Au rythme d’une musique live électrisante, les Filles du renard pâle affrontent l’adversité, prêtes à en découdre et à rassembler leurs forces pour porter leur cri plus haut encore. Un spectacle survolté à l’engagement total qui appelle à la prise de risque et à l’action collective. Une oeuvre galvanisante, résolument rock !

Ce spectacle comporte des effets stroboscopiques.

Des gilets vibrants sont mis à disposition sur ce spectacle à destination des personnes sourdes ou malentendantes. Réservations : billetterie@cirquetheatre.com

BORD DE PISTE

Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du 10 janvier

Rencontre interprétée en langue des signes française.

Angst signifie « peur » ou « angoisse » en allemand. C’est ce sentiment que Clément Dazin et Lucas Bergandi ont choisi de décortiquer dans une forme spectaculaire mêlant jonglage et pratique du fil. Le premier est jongleur et directeur artistique de la compagnie La Main de l’Homme. Le deuxième est considéré comme l’un des meilleurs fildeféristes au monde, avec comme « figure signature » un impressionnant salto arrière sur fil. Les deux artistes se sont rencontrés lors de leurs études au Centre National des Arts du Cirque. Un jour, avant le début d’une performance, Lucas se dévoile à Clément : aujourd’hui il a peur d’entrer en piste. De cet aveu est né ce spectacle, créé dans SPRING en 2023. La peur est éminemment tabou dans le milieu circassien où la prise de risque est inhérente à la pratique. Plutôt que de la mettre hors champ, les deux circassiens en font leur matière première, comme pour mieux l’apprivoiser. Perchés hauts sur un fil, accordant leurs balles et leurs corps en apesanteur, ils jouent avec les angoisses du public comme avec les leurs, tentant de comprendre cette émotion qui peut nous sauver la vie ou nous pousser droit dans le mur !

« Dans A.N.G.S.T., Lucas Bergandi utilise le fil de fer pour parler de la peur, émotion archaïque à laquelle l’acrobate se confronte dans sa pratique. Une façon d’interroger la place que prend celle-ci dans notre société. Un spectacle qui donne à penser autant qu’à sentir.» La Terrasse

Comme chaque saison, le spectacle de fin d’études des élèves du Centre national des arts du cirque est l’occasion de découvrir les futurs talents du cirque ! Dans un univers emprunté à l’imaginaire urbain futuriste, où la lumière synthétique a presque définitivement remplacé celle du soleil, six jeunes artistes à l’impressionnante technicité n’ont de cesse de défier la gravité. Ici, l’acte acrobatique est un rite de passage, un jeu, une transe. Équilibre, corde lisse, mât chinois, roue Cyr : chacun s’élance au rythme de sonorités électro-tropicales, le corps strié de rayons de lumière… jusqu’à la transe ! Le groupe fait corps, se densifie, s’intensifie, se transforme en un magma ardent. Le dramaturge David Gauchard et le jongleur Martin Palisse signent la mise en scène de ce spectacle incandescent, où l’impatience de la jeunesse n’a d’égale que son énergie, puissante et communicative.

 PREMIÈRES

Ce spectacle amateur est tiré d’une pièce de théâtre de l’autrice belge Pamela Ghislain. Il raconte l’histoire de Lune Bogaert, une femme qui décide de déposer plainte contre l'État belge pour inaction envers l'égalité hommes-femmes. Le jour même, elle commence un sit-in devant le tribunal en signe de protestation, avant d’entamer une grève de la faim. De ce premier acte militant, vont découler une série de péripéties et de rencontres qui viennent questionner les rôles de la justice, des médias, et de la société civile dans la complexe mécanique du changement vers un monde meilleur. Amélie Chalmey et Angèle Guilbaud, deux artistes normandes régulièrement impliquées dans la mise en œuvre de projets d’action culturelle, signent la mise en piste de cette création engagée et engageante. Pour incarner cette histoire, avec toute l’énergie, l’humour et l’audace de leur jeunesse, des élèves de troisième du collège Cousteau côtoient leurs aînés du lycée Maurois. Ensemble, ils déploient leur palette (toute neuve) de comédiens comme de circassiens, tout en s’éveillant en tant que citoyennes et citoyens de demain.

PREMIÈRES

1, 2, 3…SOLEIL ! En piste, deux acrobates joueurs, doués et complices – tous deux membres de la compagnie El Nucleo. Jimmy vient de Colombie et Joana est Franco-Brésilienne. Un jour ils s’interrogent : à quel moment ont-ils arrêter de jouer ? Après tout, même adultes, pourquoi ne se replongeraient-ils pas dans le plaisir du jeu, du rire, du temps qu’on ne voit pas passer ! Mais voilà qu’ils réalisent qu’ils n’ont pas appris les mêmes règles pour les mêmes jeux. Et pour cause, elles sont différentes dans leurs pays d’origine. Qu’est-ce qui se joue dans ces codes et ces symboles qui nous structurent dès l’enfance ? Gagnant ou perdant ? Rapidité ou poule mouillée ? Et si les jeux d’enfants portaient en eux les rapports de pouvoir de nos sociétés ? Ni une, ni deux, Joana et Jimmy décident de réécrire leurs propres règles à base d’équilibres sur les mains, de portés acrobatiques et d’un travail autour des sangles aériennes. Qui seront les vainqueurs de ce jeu de plateau chorégraphique et 100% acrobatique ? Ils font le pari que vous en serez…

PREMIÈRES FRANÇAISES DANS SPRING 2025

Une masse de boules en céramique blanche submerge deux joueurs acrobatiques. Elles sont loin d’être parfaites : pas tout à fait rondes, toutes légèrement différentes et beaucoup trop nombreuses. Elles roulent en tambourinant, sautent dans toutes les directions, pétillent soudain dans une bouche ou restent irrémédiablement collées au plafond.

Entourés par le public, Willem et Sophie arrangent une composition de cirque musicale où ces petits objets ronds volent, roulent, glissent autour de vos tibias. Ils maîtrisent l’art de laisser les billes glisser entre les doigts des mains et des pieds, ne cherchent pas à impressionner, mais à explorer. Dans cette aire de jeux tactile et acrobatique, on s’amuse et on s’éveille ! iRRooTTaa est un spectacle de cirque stimulant, auditif et visuel, destiné à tous les enfants ainsi qu’à leurs parents, fruit de la collaboration entre deux compagnies flamandes déjà accueillies au Cirque-Théâtre : Grensgeval (Korrol, Murmur, Plock !) et Circus Katoen (Grasshoppers).

Sur le Champ de Foire, des caravanes forment un campement forain, cachant en son centre une piste à ciel ouvert. De l’extérieur, on ne voit rien. Alors entrez ! Ouvrez la porte de la caravane et pénétrez sous l’abri de fortune du Cirque Aïtal. Une véritable basse-cour des miracles où le quotidien se joue avec éclats ! Du trafic, des camions, des artistes, des gens de passage pas toujours très sages… ça braille, ça piaille, ça perd ses plumes, les cuivres chantent et les corps s’élancent. Portés époustouflants, musique live et animaux, tout y est ! Victor Cathala et Kati Pikkarainen – duo de main à main franco-finlandais -, ont fondé le Cirque Aïtal en 2004, cherchant, à travers le cirque, l’expression la plus authentique de l’humain et utilisant leur art pour rassembler et se connecter avec le public. « Aïtal » se traduit de l’occitan par « C’est comme ça ! ». Un cirque sans filtre, quel que soit le temps, la vie à l’état brut, simple et intense, les émotions qui crépitent. Oui, « c’est comme ça », et c’est si bien !

Sous un chapiteau intimiste, le public, disposé en cercle est invité à entrer dans un univers en suspension dans lequel le haut et le bas se confondent. Là, entre ciel et terre, deux femmes évoluent sur une toile monumentale faite de centaines de cordes. Entre équilibre et déséquilibre, union et désunion, rivalité et complicité, elles se livrent à un corps à corps instinctif explorant les relations fusionnelles et gémellaires. Ni voltigeuse, ni porteuse, ces duettistes issues de l’Académie Fratellini inventent une danse aérienne où l’une ne tient pas sans l’autre, avec pour seuls supports leurs corps et leurs fines cordes, allant jusqu’à flirter avec la surface miroitante. La musique, jouée en direct, s’élève au gré de leurs évolutions acrobatiques dans cette scénographie inédite. ELLE/S est une réflexion sur « l’autre », nos ressemblances, nos solitudes et nos désirs de distinction. Un final de saison tout en douceur et légèreté !