Seul en piste, comme dans Marathon, son précédent solo, le musicien-jongleur touche-à-tout des arts du cirque, Sébastien Wojdan se met à nu dans un face à face avec ses propres peurs : l’hypocondrie et cette inépuisable peur de mourir. Mais aussi la peur de ne pas s’accomplir, la peur de ne pas être aimé, d’être abandonné, exclu, la peur d’être ridicule, celle de finir seul…
L’artiste se place au cœur d’un espace blanc immaculé, cloisonné par de hauts murs. La scène est alors transformée en un véritable laboratoire pour décortiquer le corps humain, avec des mots et des objets : du café, des tasses à café, des oranges, beaucoup de clous, des fouets, des lancers de couteaux, du corps en mouvement, des numéros d’équilibre, des textes projetés, de la musique…
Blanc est une plongée circassienne au plus profond de l’âme humaine.