Un bonhomme, un oublié, entre, portant aussi maladroitement ses vêtements que ses souvenirs de bons moments. Il a des absences, et des fulgurances ; le monde lui échappe.
Il apporte peu de chose, une serviette, un coussin rempli de plumes. Les restes d’un animal bien-aimé – corbeau géant, qui a porté son cœur au bout de ses ergots. Maintenant, un rituel pour disperser les restes, comme on lâcherait les cendres d’un défunt. Il se transformera en chanteuse, puis en animal mythologique.
À la frontière entre émotion enfantine et être chamanique, Bottom s’engage dans les méandres de l’identité et renverse les certitudes sociales. Bottom est au fond, admirant ses environs, amoureux lucide de la vie.