Ce spectacle est une allégorie autour du mythe de la caverne de Platon. Ce que nous contemplons, ce sont des ombres. Des anges déchus, des anges ayant chuté, il est vrai, mais qui aspirent à la lumière comme tout être humain. La chorégraphe et circassienne Raphaëlle Boitel, signe ici une pièce d’une intense maturité, orwellienne, sans pour autant céder à un pessimisme qui nous ravagerait. Artiste, elle ne peut se résoudre – et nous avec – à ce que ce monde sombre. Le cirque aussi peut être un lanceur d’alerte.