2 Pôles Cirque en Normandie - Cirque-théâtre
Théâtre Firmin Gémier / La Piscine
La Cité du Cirque Marcel-Marceau
Maison des Jonglages / Houdremont
Scène nationale de Bourg-en-Bresse
Houdremont / Maison des Jonglages
2 Pôles Cirque en Normandie - La Brèche à Cherbourg
Coopérative De Rue et De Cirque
Pôle Spectacle Vivant de la Communauté d'Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
ecole nationale de cirque de châtellerault
marcel et ses drôles de femmes
la faux populaire le mort aux dents
not standing - alexander vantournhout
des hommes qui portent et des femmes qui tiennent
jean-baptiste andré / association w
la main de l'homme - clément dazin
mathurin bolze - compagnie mpta
alain reynaud (les nouveaux nez & cie)
centre national des arts du cirque
cirque ici - johann le guillerm
compagnie la faux populaire le mort aux dents
um passo a frente / philippe ribeiro
yoann bourgeois / ccn2-centre chorégraphique national de grenoble
bab assalam invite sylvain julien
baro d’evel cirk compagnie / camille decourtye
cie la faux populaire le mort aux dents
cie marcel et ses drôles de femmes
cie oncore et la monkey family
collectif merkén / pamela pantoja
compagnie aléas / collectif entre nous / la meute
compagnie ni desnudo ni bajando la escalera
david fauchard et martin palisse
etienne saglio - cie monstre(s)
groupe acrobatique de tanger mise en scène m. diaz verbèk
ilaria romanini & jaime monfort miralles
la fabrique des petites utopies
océane pelpel et sebastien davis van velder
par haz'art et lez'artchimistes
surnatural orchestra | cirque inextrémiste
artistes en parcours formalisation de projet ésacto'lido
association des complémentaires i basile forest
association des complémentaires – basile forest
balthazar école des arts du cirque
cie diable au corps / collectif prêt-à-porter
cie pagnozoo / anne-laure liégeois
circa tsuïca - fanfare cirque du collectif cheptel aleïkoum & christian lucas
collectif &. anne quentin et cathy blisson
collectif mad / galapiat cirque
compagnie david rolland chorégraphies
compagnie infime entaille - maëlle reymond
compagnie la mondiale générale
compagnie le fils du grand réseau
compagnie magma performing théâtre
des plaquettes temps forts seront disponibles un mois avant l’événement / www.polecirqueverrerie.com
dziugas kunsmanas & adrian carlo bibiano
emma la clown - compagnie la vache libre
francesco caspani & andréa sperotto
franck micheletti - compagnie kubilai khan investigations
frédéri vernier - sébastien davis-vangleder
groupe noces · florence bernad
jonathan guichard compagnie h.m.g
jordi galí / cie arrangement provisoire
la compagnie de l'oiseau-mouche
la compagnie pagnozoo / anne-laure liégeois
la fabrique royale / french freerun family
la faux populaire le morts aux dents
laboratoire lla-créatis de l'université jean jaurès
le (doux) supplice de la planche
le cirque des petites natures - mélanie pauli
les escargots ailés andré mandarino
les lendemains / les philébulistes
les établissements félix tampon
mikkel hobitz filtenborg et julien auger
nathan israël et luna rousseau / le jardin des délices
organisée par les nouveaux nez & cie
philippe delaigue - la fédération
quentin folcher et kamma rosenbeck / collectif maison courbe
raquel esteve mora et nicolas bernard
simon carrot / tournoyante production
société protectrice de petites idées
ex ovo tu enfanteras dans la couleur
moon cabinet de curiosités lunaires
scènes étranges dans la mine d'or
la conf' ou comment on est allé là-bas pour arriver ici
porter - laboratoire d'expérimentation
titre definitif*(*titreprovisoire)
burning (je ne mourus pas et pourtant nulle vie ne demeura)
ceci est la couleur de mes rêves
dans la farine invisible de l'air
dans ma chambre #2 - seconde couche
et toi qu'est-ce-que tu portes
la conf de ta life (ou comment on est allé là-bas pour arriver ici
omâ ou les privilèges de la patate
presque parfait ou une petite histoire de l'humanité !
s'assurer de ses propres murmures
suzanne une histoire du cirque
tentatives d'approches d'un point de suspension
x saison pio ospedale della pieta
23 fragments de ces derniers jours
3.2.1 existe (titre provisoire)
a-t-on toujours raison ? which witch are you?
alexa ses vêtements d'emmaüs et le numéro de ventriloquie
amateurs et amatrices en scène
ateliers dans le quartier de rochebelle
bachar mar-khalifé piano sur le fil / concert-cirque
bordeline sur le fil du rasoir (titre provisoire)
c'est l'hiver le ciel est bleu
carte blanche à l'académie fratellini
chuter. petite sociologie du jonglage pour un travail contre-productif
comme une rivière qui retourne à la montagne
contes immoraux partie 1 : maison mère
convention du raté du ratable et du pas encore raté
cridacompany nuit du cirque en attendant le grand soir
de quand zeus est devenu végétalien les cauchemars de la mort et des mouches sauvages
des plaquettes temps forts seront disponibles un mois avant l’événement / www.polecirqueverrerie.com
détournement d’objets et acrobaties sur barrières
ex-position (flotter dans la nuit électrique)
festival des nouvelles formes de cirque en normandie
happy manif les pieds parallèles
haïku(s) - l'esquisse d'une pensée bègue
hip 127 la constellation des cigognes
in c pour 11 oscillateurs et 53 formes
j'accrocherai sur mon front un as de coeur
j’accrocherai sur mon front un as de cœur
l'aile du radeau (don quichotte à la dérive...)
laissez les poireaux derrière les barreaux
le cabaret des ets félix tampon
le camion à histoires : l'ours qui avait une épée
le cirque démocratique de la belgique
le plus petit cirk du bord du bout du monde
le trappeur des terres de l'ouest
les quatre points cardinaux sont trois : le nord et le sud
les robinsonnades du roi midas
masterclass : taiji une traduction de l'intérieur
mikado petit récit d'effondrements
moi une petite histoire de la transformation
météore / entre nous / 78 tours
nador after (titre provisoire)
nous la foret ou comment se planter
parfois ils crient contre le vent
performance artistique à 160 km/h
piñatas don't cry (titre provisoire)
présentation des travaux de fin d'études
qui demeure dans ce lieu vide ?
regards sur la mécanique amoureuse
rencontre autour de la parentalité
rencontre avec jean-baptiste andré
rien n'est moins sûr (... mais c'est une piste)
si c'est pas sûr c'est pas peut-être
spectacle de fin d'études de la 28ème promotion
spectacles des écoles de cirque
surface et profondeur - traversées
trois petits tours (et puis s'en vont !)
une petite histoire de la transformation
very soft ware (titre provisoire)
viia voyage intime au coeur de l'itinérance artistique
ze big grande musique d'emma la clown
à chaque pas que je fais je laisse une empreinte dans le paysage
Après trois ans d’absence, le retour ! Notre Gorille retrouve son aire de jeu entre chapiteaux et plein air. Quatre jours de fête, une parenthèse enchantée. C’est un aperçu sensible et subjectif de la diver… +
Après trois ans d’absence, le retour !
Notre Gorille retrouve son aire de jeu entre chapiteaux et plein air. Quatre jours de fête, une parenthèse enchantée.
C’est un aperçu sensible et subjectif de la diversité du cirque qui y est proposé. Une photographie d'un art qui s’affranchit des cadres, où l’émotion s'affiche XXL.
Huit créations récentes, voire inédites, toutes accompagnées par le Carré Magique, auxquelles s'ajoutent les présentations des écoles de cirque de la Fédération Française des Écoles de cirque de Bretagne et la Spécialité cirque du Lycée de Tréguier. Amateurs et professionnels, tous passionnés, tous curieux. Sans oublier la musique qui se répand au-delà des spectacles pour le plaisir de partager des instants de convivialité si précieux aujourd’hui.
Gare au Gorille vous attend tout sourire.
-Attachée à construire des spectacles ancrés dans la réalité, l’artiste et metteuse en scène Coline Garcia développe sa nouvelle création autour du thème de la famille. Avant toute chose, elle a pris le temps d… +
Attachée à construire des spectacles ancrés dans la réalité, l’artiste et metteuse en scène Coline Garcia développe sa nouvelle création autour du thème de la famille. Avant toute chose, elle a pris le temps de recueillir des témoignages d’enfants et de tourner des vidéos au sein de plusieurs foyers. Ces éléments de paroles servent de socle à un déploiement de moyens qui empruntent à toutes les ressources du cirque (tricotin, mât chinois, acro-danse) en vue de poser des questions : qu’est-ce qui « fait famille » aujourd’hui ? De quelle famille parle-t-on ? Comment vit-on ensemble et de quelles façons ? Interprété par une circassienne et un musicien, ce récit fourmillant d’idées s’anime entre sol et air, à l’aide de micros, de pédales loop, de vinyles manoeuvrés par les artistes. Il en résulte une histoire en mouvement perpétuel, ouvrant les oreilles et les yeux, les portes et les fenêtres, dans le souci d’élucider un sujet central. Avec bienveillance, délicatesse, et une certaine nostalgie, la compagnie SCOM parvient à diffuser le réconfort et la chaleur que répand une maison où le quotidien se règle dans l’écoute et la compréhension de ses occupants.
-Le cirque décidément n’en finit pas de surprendre. Frédéri Vernier et son complice Sébastien Davis-VanGelder, jusqu’alors acrobates terriens, s’immergent dans un aquarium géant et inventent une nouvelle di… +
Le cirque décidément n’en finit pas de surprendre. Frédéri Vernier et son complice Sébastien Davis-VanGelder, jusqu’alors acrobates terriens, s’immergent dans un aquarium géant et inventent une nouvelle discipline de cirque pour le moins inattendue : l’apnée. Se jeter à l’eau n’est plus une métaphore mais bien un acte qui engage le corps et plus. Se jouer de la gravité, tordre et détourner les situations de vie terrestre, créer des images extraordinaires, retenir son souffle jusqu’à l’extrême limite, retrouver les sensations de l’avant venue au monde, ces neuf mois de vie aquatique que nous avons tous connus, tel est le pari fou de ces deux colosses irrésistiblement transformés en hommes poissons le temps d’une immersion spectaculaire. Derrière la performance de ces deux nageurs apnéistes aguerris, se niche la pensée d’un monde auquel il convient de ne pas céder tout de go : notre monde, terriblement autocentré et autodestructeur. L’apnée, parce qu’elle requiert une attention aiguë à l’instant présent, réclame un état de conscience et de confiance où l’écoute de soi, de son environnement, des autres, prime. Un état d’attention au monde qui nous entoure et plus surprenant, dans la lenteur supposée des mouvements, s’esquisse comme un retour aux sources…
-Après Chute !, un spectacle présenté au Carré Magique en 2018, on attendait de la compagnie La Volte qu’elle rebondisse le plus haut possible. C’est chose faite avec De bonnes raisons, la nouvelle créatio… +
Après Chute !, un spectacle présenté au Carré Magique en 2018, on attendait de la compagnie La Volte qu’elle rebondisse le plus haut possible. C’est chose faite avec De bonnes raisons, la nouvelle création. Les capacités d’élan de Matthieu Gary et Sidney Pin, leurs créateurs, présageaient en effet de nouvelles prouesses aussi physiques que spirituelles. Acrobates virtuoses, ils n’ont peur de rien et la pratique du saut dans le vide semble relever pour eux d’une promenade de santé. Rien n’est moins sûr et ils témoignent en rejouant leurs numéros de cirque favoris des risques encourus. À la manière d’une dispute philosophique, le duo empoigne le sujet, tête à l’envers, dans un équilibre incertain à sept mètres au-dessus du sol. Ils domptent les vertiges tout en abordant en philosophes des hauteurs la question du danger, celle de la lutte avec le hasard, du mauvais pas, de l’accident. La notion de « risque » est ainsi déployée à travers des gestes et des mots qui renvoient aux domaines de la science, de l’économie, de la politique et de l’histoire. L’exposé se fait au sommet, entre démonstration risquée et conversation sur le fil.
-Choisis à l’issue d’une grande audition à travers le Maroc, les quinze artistes, femmes et hommes, mis en piste par Maroussia Diaz Verbèke composent la nouvelle équipe du Groupe Artistique de Tanger. Ils pos… +
Choisis à l’issue d’une grande audition à travers le Maroc, les quinze artistes, femmes et hommes, mis en piste par Maroussia Diaz Verbèke composent la nouvelle équipe du Groupe Artistique de Tanger. Ils possèdent la vitalité de la jeunesse et toutes les finesses de l’univers acrobatique. Habillés par le plasticien pop Hassan Hajjaj, propulsés par les scratchs de l’éminent DJ Key, ils réalisent une explosion de figures mêlant l’acrobatie au sol, la danse, le break, le taekwendo et le footfreestyle dans une virevoltante alchimie usant de sketchs, de sms, de tabourets, de babouches, de tours sur la tête et plus simplement de joie. La joie de partager leur art, leur dynamisme, leur savoir-vivre entre tradition et esprit moderne, reliant ainsi par un pont aérien l’Orient et l’Occident, l’héritage populaire et la culture hip-hop luxuriante comme jamais.
-Co-fondateur des Nouveaux Nez, Alain Reynaud alias Félix Tampon est un clown bâtisseur. Son entreprise de divertissement compte cinq associés qu’il présente volontiers comme ses compagnons de dérou… +
Co-fondateur des Nouveaux Nez, Alain Reynaud alias Félix Tampon est un clown bâtisseur. Son entreprise de divertissement compte cinq associés qu’il présente volontiers comme ses compagnons de déroute. Avec Patachtouille, Olga, Fritz, Junior et le professeur Glumol, son édifice repose sur des piliers qui sont ceux de la musique, du chant, du cirque et surtout de la fête. Ce sont les colonnes d’un temple de la nuit qui se nomme Cabarêve. Félix Tampon en est le Maître de cérémonie et à ce titre il pratique des rituels pour initier le rire, développant une doctrine de l’hilarité à laquelle le spectateur adhère sans hésitation. Il est d’autant plus facile d’entrer dans ce monde délicieusement déraisonnable que les six artistes appâtent l’appétit de gaieté en mettant les petits plats dans les grands, en dressant des nappes à carreaux recouvertes d’agouski. Un cabaret de rêve où l’on mange à plaisir, où l’on boit les paroles de la cuvée Félix Tampon qui rendent ivre de joie.
-Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo pour témoigner des vérités qui fondent l’humanité. Dirigés par Benjamin De Matteïs, ils mettent l’acrobatie au service du vivant. Ils… +
Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo pour témoigner des vérités qui fondent l’humanité. Dirigés par Benjamin De Matteïs, ils mettent l’acrobatie au service du vivant. Ils parlent du temps qui passe, de la fragilité de l’homme dans un cosmos qui le dépasse, de sa façon de résister au chaos, de se hisser vers les hauteurs tout en s’ancrant dans la terre ferme. Ces désirs-là sont presque métaphysiques. Et voici que sur scène, ils trouvent une correspondance lumineuse, évidente et superbe, dans la simple présence d’un hêtre qui devient partenaire. L’arbre porte en lui beaucoup de l’humaine condition. À l’image de la poussée des branches et de la vie jaillissante ; des racines suggérant le passé et l’histoire ; des feuilles qui bruissent et font entendre le mouvement. En prenant d’assaut de mille et une manières cet émissaire de la nature, les acrobates dessinent avec fluidité plus qu’un spectacle artistique : une métaphore. Celle de l’homme et de la femme, fétus de paille dans le flux des éléments.
-La danseuse sur fil Sanja Kosonen vit le cirque comme un antidote, un remède contre l’oubli de pratiques artistiques et de rituels anciens. Et ça décoiffe ! Au sens propre dans Capilotractées, où l’arti… +
La danseuse sur fil Sanja Kosonen vit le cirque comme un antidote, un remède contre l’oubli de pratiques artistiques et de rituels anciens. Et ça décoiffe ! Au sens propre dans Capilotractées, où l’artiste finlandaise et une complice remettaient au goût du jour une discipline du cirque forain : la suspension par les cheveux. Dans Cry Me A River, c’est au pays de ses ancêtres, la Carélie, qu’elle va puiser l’inspiration. Chez les pleureuses professionnelles, qui étaient jadis de toutes les funérailles. De tous les mariages aussi, car il est des larmes heureuses comme il en est de “crocodile”. Interrogeant les formes du sanglot, huit artistes d’horizons artistiques et géographiques différents unissent leurs voix et leurs corps. Nourris par les traditions du cirque et de la danse, ils se coulent dans un langage moderne pour aller à la rencontre de l’être humain et dévoiler ce qui a disparu de nos espaces publics : l’émotion.
-Emma adore les défis. Gourmandise de clown, elle explore les recoins cachés de nos vies qu’elle s’applique avec malice et bienveillance à exhumer des profondeurs de nos inconscients. Du divan de psy à la m… +
Emma adore les défis. Gourmandise de clown, elle explore les recoins cachés de nos vies qu’elle s’applique avec malice et bienveillance à exhumer des profondeurs de nos inconscients. Du divan de psy à la mort, sans oublier la voyance, elle ferraille dans chacun de ses spectacles avec nos parts d’ombre. Et toujours, elle tend à rendre visible, l’invisible. Trente années de scène et soudain, la question originelle remonte à la surface. Qui demeure dans ce lieu vide ? Phrase lancée comme une énigme à résoudre par son maître de théâtre, Jacques Lecoq, au sortir de sa formation. Il fallait bien qu’un jour elle ose se la poser cette fichue question. Dans ce lieu nu qu’est la scène du théâtre, elle nous offre avec profondeur et délicatesse son vertige, invite Shakespeare, Molière et Beckett, la physique quantique et un régime de bananes pour corser l’affaire, en subtile exorciste qu’elle est. Les fantômes des théâtres ont enfin trouvé comparse à leur mesure. Et nous, une artiste shamane, vibrionnante, au zénith de son art.
-Une vie résumée en quatre-vingt minutes d’où ce titre étrange. Pari insensé que tente Jonathan Guichard, l’auteur de 3D, solo acrobatique déjà extravagant découvert au festival Gare au Gorille en 2017 : crée… +
Une vie résumée en quatre-vingt minutes d’où ce titre étrange. Pari insensé que tente Jonathan Guichard, l’auteur de 3D, solo acrobatique déjà extravagant découvert au festival Gare au Gorille en 2017 : créer un spectacle de cirque futuriste où le corps acrobatique, pourtant bien là sous nos yeux, ne serait en définitive que pure abstraction. Androgyne, unique mais se démultipliant et se métamorphosant en permanence, ce corps reste un mystère, un être imaginaire. Qu’est-ce donc que cette créature digne d’un hallucinant scénario de science-fiction, un mutant, notre double ? L’espace où elle se meut, le temps qui lui est compté, l’ambiance sonore qui nous enveloppe, son univers détaché de tout réalisme, échappent à la raison. C’est une énigme, une chorégraphie inédite sur un sol mouvant qui se dérobe et permet la naissance comme la disparition. Le cirque ici se fait exploration. Un nouveau continent surgi de nulle part. Curieusement doux, comme un contrepied à la rudesse de notre monde. Quand le cirque s’évade de ses propres codes, et c’est le cas avec 080, le pari est gagné !
-Le Grand déballage ou le bouquet final ! Julien Candy et ses complices ont semé au fil des ans leur imaginaire au vent de partitions intimistes et là, vient le temps de la grande fête. Le banquet auq… +
Le Grand déballage ou le bouquet final ! Julien Candy et ses complices ont semé au fil des ans leur imaginaire au vent de partitions intimistes et là, vient le temps de la grande fête. Le banquet auquel ils nous convient se veut chantant et dansant, prétexte à une fantaisie circassienne de haut vol où petits et grands se retrouvent immergés au cœur d’une ébouriffante communauté d’artistes de tous poils. Musiciens, acrobates, jongleurs, fildeféristes et chanteurs déballent à l’unisson leurs instruments d’époque, comme les harmoniums ou les scies musicales, jouent de l’insolite et du burlesque pour trousser une histoire invraisemblable et unique. La vôtre, celle, que vous ne vivrez qu’une fois, le temps de la représentation !
Melting-pot artistique, Le Grand Déballage réchauffera les cœurs, ouvrira les poumons, rosira les joues. Sous le chapiteau, dans la chaude lumière des lumignons, le parfait happy end d’une aventure partagée avec cette compagnie au nom si intrigant, qui lui va à ravir.
-Julien Candy aime bousculer des cadres. De solo en solo, il se dévoile circassien atypique et génial bidouilleur. Le Cirque Piètre est un inventaire à la Prévert, un pur moment de poésie où chaque access… +
Julien Candy aime bousculer des cadres. De solo en solo, il se dévoile circassien atypique et génial bidouilleur. Le Cirque Piètre est un inventaire à la Prévert, un pur moment de poésie où chaque accessoire est façonné à la main, là sous les yeux des spectateurs, unis dans le même cercle, celui des amoureux d’un art qui prend son temps, qui proclame le bric à brac comme mode d’évasion iconoclaste. L’artiste pratique l’art du détournement avec une habileté qui laisse pantois. Chaque objet du quotidien s’en trouve magnifié, du hachoir de cuisine à la fourchette, sans oublier la feuille de papier qui deviendra ce bel avion qui volera là où l’artiste le décidera, ou encore ces assiettes domptées de main de maître. Mais Le Cirque Piètre est aussi une remarquable leçon d’histoire et un irrévérencieux clin d’œil à notre modernité autoproclamée. De l’âge des cavernes au bottin téléphonique, le charme des temps révolus y opère avec une grâce enfantine, et ce spectacle est une invitation gourmande à se plonger dans les greniers d’antan propices à s’inventer des mondes absurdes. Pour le plaisir du jeu, du partage.
-Un spectacle comme une confidence murmurée au coin du feu. C’est ainsi qu’Hervé Vaysse l’a imaginé, Le Céleste, l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. Mais la v… +
Un spectacle comme une confidence murmurée au coin du feu. C’est ainsi qu’Hervé Vaysse l’a imaginé, Le Céleste, l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. Mais la vie n’est pas si simple, alors il se fait colporteur d’art lyrique, livreur d’opéras. Il s’installe ici ou là avec quelques objets, des tentures, deux, trois loupiotes, et un petit théâtre à l’italienne surgit alors au centre de la piste. Tout est à vue, changements de costumes et de décors, pas de chichi, le public est dans la loge et sur la scène. Il y a du cabaret dans cette affaire, une frivolité à la française, une galerie de portraits échappés des nuits de Pigalle où petits voyous et travestis rejouaient Carmen ou Lili Marlène jusqu’à plus soif. Le Céleste est un mirage auquel on croit bien volontiers, un petit concertina y remplace vaillamment l’orchestre symphonique, un artiste incarne tous les rôles à l’étroit dans un corps qu’il ne peut dissimuler. Sa cathédrale, c’est lui. Des graves virils aux aigus féminins et enfantins, le souffle est puissant, l’épopée miniature. Un grand numéro de cirque empreint d’une infinie tendresse.
-Basile Forest est porteur et violoniste. Vous l'avez peut-être déjà vu lorsque nous avions accueilli le spectacle Les Dodos de la compagnie Le P'tit cirk. Originaire de Die, voilà un artiste qui met au … +
Basile Forest est porteur et violoniste. Vous l'avez peut-être déjà vu lorsque nous avions accueilli le spectacle Les Dodos de la compagnie Le P'tit cirk. Originaire de Die, voilà un artiste qui met au coeur de son activité un impératif écologique : il veut pouvoir investir son territoire et questionner la politique de circulation de ses futurs spectacles. C'est donc tout naturellement que son premier spectacle en solo s'intitulera Car tous les chemins y mènent , sera léger et pourra voyager en train ! Un spectacle musical et burlesque, très inspiré du Carmen de Bizet.
"Je n’ai pas envie de faire un spectacle. J’ai envie de vivre un spectacle. Il y aura l’ouverture, en queue de pie. Il y aura la habanera, en caleçon. Il y aura le trio des cartes, habillé. Peut-être des castagnettes. Peut-être un duel d’archet. Des restes de l’armée. Des restes de l’arène. Pas de taureau, pas de femme en bleu. Du violon. Du rouge. Du sang. Du bois qui craque, des cordes qui grincent, Du vrai, du présent, du son. Pas de musique enregistrée, Juste des notes, et des fausses notes, Du vrai. Du vrai. Du vrai. Du cirque. De la sueur. Du vivant. Pour ceux qui y croient encore..."
-Le collectif Vous revoir est un collectif féminin de cerceau aérien. Un agrès fragile dans le paysage du cirque et que l'on n'a pas l'habitude de voir abordé de manière mono-disciplinaire. « Nous penso… +
Le collectif Vous revoir est un collectif féminin de cerceau aérien. Un agrès fragile dans le paysage du cirque et que l'on n'a pas l'habitude de voir abordé de manière mono-disciplinaire.
« Nous pensons que les gestes des rituels et cérémonies, matérialistes ou ésotériques, sont importants voire impératifs.Toutes les cinq, nous passons en revue autant les petits gestes qui font nos rituels quotidiens individuels, que les déploiements de foi collectifs liés à nos Histoires et cultures. La foi dans l’amour, dans l’au-delà, dans l’art, dans les bougies d’anniversaire ou dans un fromage qui roule le long d’une montagne lors d’une cérémonie d’alpage. Qu’il s’agisse du résultat des temps chaotiques dans lesquels nous vivons, d’une simple habitude, d’une tradition familiale à honorer ou d’une manière de nous rassurer, aujourd’hui nos rituels sont aussi, peut-être, une forme de protestation, de réinvention. »
-Le Cirque Piètre est le nouveau solo de Julien Candy. Pas un cirque misérable, cela va de soi. Ici on a le goût du petit, du travail façonné à la main, celui des amoureux d’un art qui prend son temps, … +
Le Cirque Piètre est le nouveau solo de Julien Candy. Pas un cirque misérable, cela va de soi. Ici on a le goût du petit, du travail façonné à la main, celui des amoureux d’un art qui prend son temps, qui revendique le bric-à-brac comme programme d’évasion iconoclaste. Chaque objet du quotidien s’en trouve magnifié, du hachoir de cuisine à la fourchette. Sans oublier la feuille de papier qui deviendra ce bel avion qui volera là où l’artiste le décidera, ou encore ces assiettes domptées de main de maître.
-Le Céleste est l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. La vie parfois n’est pas si simple, alors il se fait colporteur d’art lyrique, livreur d’opéras. … +
Le Céleste est l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. La vie parfois n’est pas si simple, alors il se fait colporteur d’art lyrique, livreur d’opéras. Il y a du cabaret dans cette affaire, une frivolité à la française, une galerie de portraits échappés des nuits de Pigalle où petits voyous et travestis rejouaient Carmen ou Lili Marleen jusqu’à plus soif. Le Céleste est un mirage auquel on croit bien volontiers. Un petit concertina y remplace vaillamment l’orchestre symphonique, un artiste incarne tous les rôles, à l’étroit dans un corps qu’il ne peut dissimuler. Sa cathédrale, c’est lui.
-Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo, comme de mettre leur discipline, l’acrobatie, au service du vivant. Ils parlent du temps qui passe, de la fragilité de l’homme dans un … +
Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo, comme de mettre leur discipline, l’acrobatie, au service du vivant. Ils parlent du temps qui passe, de la fragilité de l’homme dans un cosmos qui le dépasse, de sa façon, aussi, de résister au chaos, de sa capacité à plier plutôt que rompre, de sa faculté à se hisser vers les hauteurs tout en s’ancrant dans la terre ferme. Ces désirs-là sont presque métaphysiques. Pourtant, sur scène, ils trouvent leur traduction lumineuse, évidente et superbe, dans la présence très simple d’un arbre.
-C’est tout à la fois un spectacle de cirque et de danse. Une fois lancé, il ne s’arrête plus et fait le pari d’un enchainement continu de geste à geste, de posture à posture, de corps à corps, dans une hybrida… +
C’est tout à la fois un spectacle de cirque et de danse. Une fois lancé, il ne s’arrête plus et fait le pari d’un enchainement continu de geste à geste, de posture à posture, de corps à corps, dans une hybridation mouvante de lumières et de musiques. Rachid Ouramdane, l’un des chorégraphes les plus sensibles de la scène contemporaine, organise sur le plateau une représentation du mouvement perpétuel. Le flux de la danse est littéralement hypnotique et la bande d’interprètes qui investissent le plateau se jette avec énergie dans ce continuum de vols, de sauts, de rebonds, de portés. Cette danse acrobatique n’a rien de brutal, d’agressif ou bien de saccadé. Elle avance dans un ruban évident de douceur. Comme si Möbius faisait à chaque seconde la preuve qu’à plusieurs on peut tout quand, seul, on est très démuni. Cette phrase, sans virgule et sans point, dit la beauté de la danse et de la fraternité.
Représentations :
jeudi 2 & vendredi 3 avril à 20h
-Ce spectacle interroge la frontière entre l’humain et l’animal et met en scène un duo : le jeune acrobate Hichem Chérif donne à voir la part sauvage de l’animal en liberté tandis que l’équilibriste et acrobate v… +
Ce spectacle interroge la frontière entre l’humain et l’animal et met en scène un duo : le jeune acrobate Hichem Chérif donne à voir la part sauvage de l’animal en liberté tandis que l’équilibriste et acrobate vocale, Julia Brisset, amène, via le langage, un contrepoint loufoque. Expérience troublante et hilarante où l’on est le témoin de transgressions et de transformations, Le Bestiaire d’Hichem permet de renouer avec ce qu’il y a en nous de primitif, d’instinctif, d’ancestral, le tout en famille !
Représentations :
jeudi 5 mars à 10h & 14h30
vendredi 6 mars 14h30 & 20h
-Jeanne Mordoj nous propose un travail visuel, poétique, énigmatique sur l’errance. Errance physique et psychologique qui trouve sa métaphore dans l’emploi d’un unique accessoire : le papier. C’est avec une g… +
Jeanne Mordoj nous propose un travail visuel, poétique, énigmatique sur l’errance. Errance physique et psychologique qui trouve sa métaphore dans l’emploi d’un unique accessoire : le papier. C’est avec une grande délicatesse qu’elle déploie ce spectacle où l’indécision est érigée en principe moteur. Que cela fait du bien d’avoir le droit de douter dans un monde efficace qui ne souffre ni vagabondage intérieur ni remise en question !
Représentations :
mardi 3 mars à 20h
jeudi 5 mars à 20h
-Ce spectacle est une allégorie autour du mythe de la caverne de Platon. Ce que nous contemplons, ce sont des ombres. Des anges déchus, des anges ayant chuté, il est vrai, mais qui aspirent à la lum… +
Ce spectacle est une allégorie autour du mythe de la caverne de Platon. Ce que nous contemplons, ce sont des ombres. Des anges déchus, des anges ayant chuté, il est vrai, mais qui aspirent à la lumière comme tout être humain. La chorégraphe et circassienne Raphaëlle Boitel, signe ici une pièce d’une intense maturité, orwellienne, sans pour autant céder à un pessimisme qui nous ravagerait. Artiste, elle ne peut se résoudre – et nous avec – à ce que ce monde sombre. Le cirque aussi peut être un lanceur d’alerte.
-L’un est petit et brun, Julien Auger, l’autre est un géant blond, Mikkel Hobitz, ils portent tout deux – fort bien d’ailleurs – le kilt écossais. Ils sont 100% circassiens, 100% acrobates et perchistes,… +
L’un est petit et brun, Julien Auger, l’autre est un géant blond, Mikkel Hobitz, ils portent tout deux – fort bien d’ailleurs – le kilt écossais. Ils sont 100% circassiens, 100% acrobates et perchistes, 100% complices. Leur spectacle est de ceux où l’entente est cruciale. Il faut effectivement savoir s’abandonner à l’autre lorsque, juché sur ses épaules, on grimpe à mains nues le long d’un très haut mât qui se hisse vers les cieux. Il faut se reposer sur lui pour pouvoir, tête en bas, tournoyer sur son crâne. La magie des représentations circassiennes réside dans ces limites du possible qui sont sans cesse pulvérisées. Les corps y adoptent des postures inouïes. Verticales, diagonales, horizontales, rien ne résiste aux virtuoses. 100% Circus défie avec panache les lois de la gravitation…
Un vent de liberté souffle et irradie le public. "Ô temps, suspend ton vol !" , écrivait Lamartine. C’est exactement ce qui se passe.
Représentations :
jeudi 12 décembre à 14h30
Vendredi 13 décembre à 20h
-Surprise totale ! Johann Le Guillerm, artiste extravagant, personnage quasi légendaire alignant des créations sous chapiteau, se dévoile cette fois-ci sur scène, conférencier improbable et volubile. Un p… +
Surprise totale !
Johann Le Guillerm, artiste extravagant, personnage quasi légendaire alignant des créations sous chapiteau, se dévoile cette fois-ci sur scène, conférencier improbable et volubile. Un petit miracle pour ce mutique qui, désormais, parle et son verbe est savoureux : "Je cherche le chemin qui ne va pas à Rome" affirme celui qui veut "faire le point sur le point avant de faire le point sur le monde". Affublé d'un costume cravate d'un autre temps, derrière son établi, alignant de drôles d'alphabets et de mystérieux graphiques, Johann nous livre sa singulière approche du monde ! Loufoque et poétique, cette conférence bouscule nos convictions et met à mal notre rationalité.
La science ici devient comme par magie, une irrésistible fantaisie et ça fait grand bien !
-Le cirque ? Un art irréductible, grand format ou intime, des créations foisonnantes, une imagination sans limite, un art majeur, un art qui nous ravit, que nous partageons avec délice. Gare au Gorille se … +
Le cirque ? Un art irréductible, grand format ou intime, des créations foisonnantes, une imagination sans limite, un art majeur, un art qui nous ravit, que nous partageons avec délice. Gare au Gorille se présente, vaillant, pour sa 6e édition. Heureux rendez-vous auquel nous vous convions en toute simplicité, en toute convivialité. Bienvenue. Welcome. Degemer mat. Philippe Le Gal
RETROUVEZ TOUT LE PROGRAMME ICI.
-Seize sur une scène et pas un homme à l’horizon. Voilà qui nettoie le regard et saisit les esprits. Seize femmes voltigeuses, danseuses, porteuses, acrobates qui font bloc sur la piste, envahissent l’esp… +
Seize sur une scène et pas un homme à l’horizon. Voilà qui nettoie le regard et saisit les esprits. Seize femmes voltigeuses, danseuses, porteuses, acrobates qui font bloc sur la piste, envahissent l’espace, se répandent partout, au sol et dans les airs, toutes unies pour une chorégraphie de groupe dont l’envergure laisse bouche bée. Elles sont ensemble et pourtant, pas une ne se ressemble. Il y a des grandes, des petites, des fortes, des maigres, des cheveux longs et d’autres courts, des qui portent la jupe ou la robe tandis que leurs complices dansent en pantalon, les pieds nus ou pris dans des bottines. Elles sont des taches colorées qui donnent vie au plateau et le transforment en un joyeux méli-mélo de vert, de jaune, de bleu, de blond, de brun, de roux. Ce projet d’une cohésion totale qui ravira les jeunes par sa vivacité impressionne aussi les adultes. Devant nous, il y a la preuve qu’on peut, sans rivalité mal placée, sans ego boursouflé, faire oeuvre commune au service de l’art et de la beauté. La portée de ce Portés de femmes excède la prouesse esthétique et la performance physique. Elle a à voir avec une forme d’émancipation féminine.
-Fascinants acrobates qui font de l’altitude leur terrain de jeu de prédilection. Scotchés comme des pandas à leurs hauts mâts chinois ou jouant les équilibristes que menace la chute en ne se tenant à la ramp… +
Fascinants acrobates qui font de l’altitude leur terrain de jeu de prédilection. Scotchés comme des pandas à leurs hauts mâts chinois ou jouant les équilibristes que menace la chute en ne se tenant à la rampe d’acier que du bout des doigts, des bras, des jambes, celles et ceux qui vous font face ne redoutent pas le vertige. Le spectacle de ces artistes aériens dont on se demande s’ils ne sont pas plus oiseaux qu’êtres humains est, en soi, une source de rêverie. Si l’on ajoute à la performance physique, le récit sous-jacent que suggère la chorégraphie des corps à l’assaut de cette verticalité, on finit, nous aussi, par décoller du réel pour basculer dans un monde renversé et magique. La fiction démarre par un deuil. Le pilier de la famille vient de mourir. Il faut trier ce qu’il y a à trier. Monter jusqu’au grenier. Faire place nette en accueillant les souvenirs que les objets déposés là sous un peu de poussière ne manquent pas de ressusciter. Au sol, sont installés deux canapés, une platine à vinyles, une garde robe hétéroclite. Chaque caisse entrouverte, chaque valise explorée est l’occasion d’une émotion. C’est dans les airs que celle-ci se dit le mieux. Tout là-haut. À plusieurs mètres au-dessus de nos têtes.
-Sébastien Wojdan et Jonas Séradin, artistes circassiens, ont l’oeil qui frise à l’idée du spectacle qu’ils mijotent pour un public dont ils comptent bien solliciter la participation. Se postant aux deux extr… +
Sébastien Wojdan et Jonas Séradin, artistes circassiens, ont l’oeil qui frise à l’idée du spectacle qu’ils mijotent pour un public dont ils comptent bien solliciter la participation. Se postant aux deux extrémités d’un long plateau de bois encadré de chaque côté par deux gradins de spectateurs, ils se regardent. C’est le calme avant la tempête car lorsque la partie s’engage, elle s’avère très mouvementée. La représentation a des allures de match où l’on varie les disciplines, chacune d’elles générant ses lois, ses règles et ses arbitres. Enchaînant les séquences, le jongleur et l’acrobate jouent à un jeu de fléchettes, mais aussi de lancer d’oeufs, de balles et de poignards, qui est la métaphore d’une relation en train de se construire, à vue, en temps réel. Que faire face à l’autre ? Comment le comprendre, le rejoindre, l’agresser ou faire la paix avec lui ? Duel à l’épée ou observation silencieuse et méditative de son partenaire, équilibre tenu sur les pieds arrière d’une chaise ou récitation sous cinq formes différentes d’un poème de Victor Hugo, les saynètes qui forment la représentation n’ont rien d’innocent. Elles symbolisent la tentative de dessiner un trait d’union d’un humain à un autre, en conviant le spectateur à la danse.
-Si vous ne connaissez pas encore Emma, son chapeau de feutre qui lui tombe sur les yeux, son nez rouge, son franc-parler, ses gaffes à répétition, sa fausse naïveté et sa vraie lucidité, préci… +
Si vous ne connaissez pas encore Emma, son chapeau de feutre qui lui tombe sur les yeux, son nez rouge, son franc-parler, ses gaffes à répétition, sa fausse naïveté et sa vraie lucidité, précipitez-vous.
L’actrice comique ne craint pas le sacrilège. Mettre les pieds dans le plat, elle sait faire, c’est même une marque de fabrique. Aussi n’hésite-t-elle pas à interrompre en plein concert les interprètes, l’une au violon, la seconde au violoncelle, le troisième au piano, pour leur poser des questions pas si bêtes que ça. Qu’est-ce que la musique, la Grande ? Comment trouver l’accord parfait ? Ça ressemble à quoi l’harmonie ? Les questions pleuvent, les réflexions abondent, Emma se couche sur le piano, masse les épaules des musiciens, s’endort de bonheur, tombe de sa chaise, tourne les pages des partitions. Elle ne tient pas en place et c’est hilarant. Une chose est sûre, à la fin du spectacle on en sait plus sur Ze Big Grande Musique qu’après avoir compulsé un ouvrage théorique signé par les plus éminents spécialistes.
-Ils sont quatre. Ils n’étaient pas frères mais ils le sont devenus. Après s’être découverts l’École supérieure des arts du cirque à Bruxelles, ils ont décidé de ne faire plus qu’un. Luca Aeschlimann, Vladimir Couprie,… +
Ils sont quatre. Ils n’étaient pas frères mais ils le sont devenus. Après s’être découverts l’École supérieure des arts du cirque à Bruxelles, ils ont décidé de ne faire plus qu’un. Luca Aeschlimann, Vladimir Couprie, Gert De Cooman, Kenzo Tokuoka, concepteurs et interprètes de ce spectacle circassien endiablé, forment une famille de coeur. Après une première création collective et des aventures en solo ou duo, les revoilà ensemble sur la piste de cirque. Pourtant ils ne cherchent pas, en scène, l’unité à tout prix. Au contraire. C’est du conflit et du désaccord que naissent les possibles dont ils font le sel de leur représentation. Comme une bande de louveteaux turbulents, les quatre circassiens prennent place au centre d’un chapiteau dont l’envergure modeste privilégie l’intimité. Là, sous le regard du public, ils multiplient les séquences décalées qui propulsent le spectateur dans un bestiaire dépaysant : on les voit apparaître en chauve-souris, revenir en truie serpent, se métamorphoser en oiseaux transparents. Ils sont partout : à terre et dans les airs. Jongleurs, acrobates, magiciens, ils ne racontent pas une histoire avec un début, un milieu et une fin mais disent avec humour et énergie ce que c’est qu’une fratrie.
-C’est une histoire d’amour avec ses hauts et ses bas comme chaque histoire qui soude un couple mais le précipite aussi vers l’habitude et la routine. Pour ne pas tourner en rond, il faut des remises en que… +
C’est une histoire d’amour avec ses hauts et ses bas comme chaque histoire qui soude un couple mais le précipite aussi vers l’habitude et la routine. Pour ne pas tourner en rond, il faut des remises en question, des sorties
de route, des improvisations, un peu de cette fantaisie immisçant son grain de sel dans une machine trop bien huilée. Ces petits dérapages contrôlés sont mis en scène avec humour, ironie, affection par un couple à la ville comme il l’est à la scène. Julien Nicol et Stéphanie Outin explorent la nature de leur relation dans un spectacle équestre. Ils ne sont pas seuls. Auprès de ces cavaliers émérites, deux chevaux pénètrent dans l’arène. L’un est noir, l’autre blanc. Au centre de la piste circulaire, une drôle d’équivalence se crée. D’un côté, l’homme et la femme, maîtres d’eux-mêmes et de leurs sentiments, qui grimpent sur les croupes de leurs percherons respectifs pour s’y livrer à de la haute voltige. De l’autre, les animaux, et ce qu’ils suscitent d’imprévu, de force brute, de complicité et de rivalité. La cohabitation ouvre le champ des possibles. Et si tout à coup l’animalité se nichait dans l’humain ? On sait comme la passion peut faire surgir de curieux instincts et rendre quasiment primitifs…
-Du 2 au 20 juillet, Julien Candy, fondateur de la compagnie La Faux populaire le mort aux dents travaille sa nouvelle création, un retour sur ses dix dernières années de circassien professionnel.
Laurent Cabrol a fait ses classes auprès d’Annie Fratellini et co-fondé le cirque Trottola. Elsa De Witte s’est formée au théâtre de rue. Tous deux partagent une même passion pour les histoires populaires. Leurs Bêtes de Foire bricolées à vue sont drôles et touchantes.
Par définition, Galapiat Cirque s’intéresse à l’enfance, espiègle ou non, polissonne peut- être, interrogatrice toujours. Mais comment répondre aux questions quand on a l’infini devant soi et un petit peu la frousse ?
Sur scène, trois mâts chinois, un vieux tourne-disques, deux fauteuils d’une autre époque, une garde-robe hétéroclite… Durant cette résidence de près de trois semaines et pour leur première création, les cinq art… +
Sur scène, trois mâts chinois, un vieux tourne-disques, deux fauteuils d’une autre époque, une garde-robe hétéroclite…
Durant cette résidence de près de trois semaines et pour leur première création, les cinq artistes explorent le thème du souvenir dans une ambiance rétro et colorée façon Pedro Almodovar. En explorant ce “grenier”, ils se dévoilent dans un étrange ballet vertical : éclats de rire, larmes ou querelles, la nostalgie plane dans ce moment d’intimité partagé.
-Alors que la planète croule sous le bruit de l'information et des faits alternatifs, des réseaux de communication et des machines, deux clowns tentent de mettre un doigt sur la bouche du monde pour libérer l'écoute et laisser s'exprimer de nouvelles harmonies. Comment ne pas dire « oui » !
Raphaëlle profitera de cette résidence pour retravailler son portrait d’une femme en solo. Une danse, comme une lumière dans le noir. Le portrait d’une femme apparaît en filigrane dans les fragments de son … +
Raphaëlle profitera de cette résidence pour retravailler son portrait d’une femme en solo.
Une danse, comme une lumière dans le noir. Le portrait d’une femme apparaît en filigrane dans les fragments de son histoire. On entrevoit le contour de nos états d’âmes, nos rêves, nos traumatismes, nos choix, nos moments de grâce, nos contradictions…
-Sur scène, trois mâts chinois, un vieux tourne-disques, deux fauteuils d’une autre époque, une garde-robe hétéroclite… Durant cette résidence de près de trois semaines et pour leur première création, les cinq art… +
Sur scène, trois mâts chinois, un vieux tourne-disques, deux fauteuils d’une autre époque, une garde-robe hétéroclite…
Durant cette résidence de près de trois semaines et pour leur première création, les cinq artistes explorent le thème du souvenir dans une ambiance rétro et colorée façon Pedro Almodovar. En explorant ce “grenier”, ils se dévoilent dans un étrange ballet vertical : éclats de rire, larmes ou querelles, la nostalgie plane dans ce moment d’intimité partagé.
-Familial, fédérateur, festif et accessible... toutes les valeurs du cirque sur un même festival pour permettre aux spectateurs de pro ter des spectacles, des animations, des concerts dans le cadre ex… +
Familial, fédérateur, festif et accessible... toutes les valeurs du cirque sur un même festival pour permettre aux spectateurs de pro ter des spectacles, des animations, des concerts dans le cadre exceptionnel qu’est l’Espace Phoenix, ancien Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d’Armor.
C’est au milieu de la lande bretonne et des antennes spatiales que le spectateur pourra évoluer entre chapiteau, yourte et spectacles en plein air dès l’après-midi et jusqu’à 2 h du matin, en pro tant d’animations gratuites et d’un espace dédié à la restauration et aux concerts.
Quatre journées dédiées au cirque sous toutes ses formes, dans une ambiance familiale et un univers artistique décalé, inventif, rempli de prouesses et de défis.
-Cinq personnages se découpent dans la pénombre, ricochent dans les airs, tombant, se redressant comme des ressuscités, toujours plus vifs, résolument déterminés à triompher de l'impossible, à vaincre le néan… +
Cinq personnages se découpent dans la pénombre, ricochent dans les airs, tombant, se redressant comme des ressuscités, toujours plus vifs, résolument déterminés à triompher de l'impossible, à vaincre le néant. Tout en puissance et fragilité ces cinq circassiens défient les lois de la pesanteur et rendent hommage dans un clin d'œil complice au Fellini de La Strada.
Un cirque humain et joyeux sous la houlette d'une autrice dont le talent se révèle à chaque création plus lumineux. Raphaëlle Boitel signe ici sa troisième pièce de cirque avec cinq jeunes interprètes issus de l'Académie Fratellini.
Son regard est incontestablement à découvrir.
Production L'Oubliée - Raphaëlle Boitel
avec Salvo Capello, Alejandro Escobedo, Loïc Leviel, Julieta Salz, Aloïse Sauvage
Pour en savoir plus :
https://www.facebook.com/compagnieloubliee
http://www.carre-magique.com/spectacle/les-5emes-hurlants/
-De la solitude au trio, trois femmes suspendues dans l'espace et le temps... Vers un autre monde ? "La suspension c’est se raccrocher aux branches dans un monde qui s’effondre. La suspension, de prè… +
De la solitude au trio, trois femmes suspendues dans l'espace et le temps... Vers un autre monde ?
"La suspension c’est se raccrocher aux branches dans un monde qui s’effondre. La suspension, de près comme de loin consiste à rester vivant, ou d’une certaine manière, à le redevenir. Qu’est-ce que l’on suspend avec soi ? Principalement le temps. Ceci pour mieux voir et mieux sentir, pour rêver à la fois plus haut et plus profond. La pratique m’a enseigné qu’il faut pour cela savoir faire deux choses : ne jamais lâcher et lâcher toujours. Reste ensuite à soigner la libre circulation de l’un à l’autre." Chloé Moglia.
Ose est le fruit de ses réflexions, de son exploration de l'art du trapèze, et avec cette création, Chloé Moglia met en scène, ou plutôt met en suspension trois jeunes artistes, trois femmes différentes ou trois facettes d'une même femme.
Un portrait diffracté pour mieux cerner les questions essentielles, de l'art de la fragilité apparente pour mieux faire surgir la puissance, celle du désir d'affirmer, de porter haut alors même que la chute semble la seule voie. Contredire le mouvement naturel vers la perte en assumant ses propres failles afin de les absorber dans un élan, celui qui nous permet d'impossibles conquêtes, qui nous dit que nous nous devons à nous-même d'aller toujours de l'avant, vaille que vaille !
Ainsi Ose se veut un portrait en mouvement comme une invitation à découvrir sur scène la pensée d'une artiste qui pour la première fois s'effacera derrière ses interprètes. Leur offrira la lumière et nous dévoilera en même temps sa pensée profonde, son désir de partage et de transmission.
Fol exercice, mais ô combien enthousiasmant avec ces trois fées suspendues que sont Carla Farreny Jimenez, l'inspiratrice autodidacte, et Viivi Roiha et Kamma Rosenbeck, ses deux sœurs aériennes.
Production Association Rhizome
Coproductions et accueils en résidence Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie, La Brèche à Cherbourg – Cirque Théâtre d’Elbeuf ; Carré Magique de Lannion Trégor, Pôle national des arts du cirque en Bretagne ; L’Agora Scène nationale d’Evry et de l’Essonne ; Scènes du Golfe, Vannes - Arradon
Accueil en résidence Théâtre national de Bretagne, Rennes
Aides à la création Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA ; SACD - Processus Cirque
Soutiens Rhizome est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC DE BRETAGNE. Elle bénéficie pour le développement de ses projets des soutiens de la REGION BRETAGNE, du DEPARTEMENT DU MORBIHAN, et de la Fondation BNP Paribas.
Chloé Moglia est artiste associée à la Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, au Centre des Monuments Nationaux, et au CCN2 – Centre Chorégraphique national de Grenoble.
-Plongé dans ce récit extravagant de la création du monde, le spectateur découvre Adam et Ève en tenue shakespearienne, à un détail près : l'homme et la femme portent nez rouge ! Il s'agit d'une version… +
Plongé dans ce récit extravagant de la création du monde, le spectateur découvre Adam et Ève en tenue shakespearienne, à un détail près : l'homme et la femme portent nez rouge !
Il s'agit d'une version de l'Éden pour rire, pour méditer aussi. On trébuche sur quelques vérités au sujet du couple. L'amour n'est pas une ligne droite et nos deux clowns le décrivent en zigzag, avec des hauts périlleux et des bas abyssaux. Tout est dit de l'harmonie et de la discorde, des anicroches et des rabibochages mais avec un parfum de poésie que seuls savent distiller Danielle Le Pierrès et Christophe Lelarge, les créateurs des spectacles Togenn, Tok, 2 et Hirisinn au sein du P'tit Cirk, la compagnie qu'ils ont fondé en 2004 après avoir collaboré à de grandes épopées, notamment avec le Cirque du Soleil et Les Arts Sauts.
Pour cette nouvelle création, Guillaume Roudot, le scénographe et constructeur, a créé à l’image des théâtres de tréteaux et dans l’esprit du Globe Theatre de Londres, un plateau de jeu en forme de T et des gradins à étage afin de réduire la distance entre le public et les interprètes de cette Genèse inattendue.
Éden transporte le spectateur au paradis du génie clownesque où les choses sérieuses sont grimées, maquillées, pomponnées.
En deux mots : joyeusement transcendées !
Production : compagnie Le P'tit Cirk.
-Pour ce déploiement de merveilles, Plume sort le grand jeu : jongleurs, trapézistes, acrobates, clown jouent à retenir le temps mais aussi notre souffle en invitant la mer et le vent, en maniant l'… +
Pour ce déploiement de merveilles, Plume sort le grand jeu : jongleurs, trapézistes, acrobates, clown jouent à retenir le temps mais aussi notre souffle en invitant la mer et le vent, en maniant l'ombre et la lumière.
Tempus Fugit ? est un spectacle coloré et festif, onirique et fascinant, fraternel et populaire.
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