Ils sont six. Et face à eux, une machine, à la fois vieil agrès de cirque et arme de guerre, un canon. Ils l’appréhendent, cherchent à le dompter, en perdent la maîtrise, s’en servent pour réaliser des exploits, aller au bout de rêves, rêves d’enfants pour adultes. La machine est tour à tour objet de propulsion, invention délirante, et objet de conquête, de prise de pouvoir ou de coercition. Le canon porte en lui le goût d’un jusqueboutisme, l’envie d’aller toujours plus loin, mais pourquoi et à quel prix ? A la machine s’opposent des intimités en questionnement. Et leurs réponses se façonnent avec absurdité, humour et décalage.