L’Espace Cirque aux couleurs de la Méditerranée
Pasta, feta et acrobaties sans frontières

Baraka, c’est l’histoire d’une bande d’acrobates avec un projet fou : faire le tour de la Méditerranée avec leur spectacle sous chapiteau, de l’Italie au Maroc en passant par la Grèce. C’est à Antony qu’ils ont commencé à répéter et qu’ils finiront leur tournée : pour leurs dernières représentations, nous avons imaginé avec eux un événement à leur image, tel un voyage autour de la Méditerranée ! Chaque week-end, ils joueront pour nous Baraka, avant d’inviter sur la piste des artistes étrangers croisés au cours de leur périple. Spectacles, concerts, documentaire, exposition, propositions culinaires : un début d’année sous le signe du partage et de la rencontre des cultures !

À partir de 5 ans
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Tentative de haut vol
Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021

Willy Wolf travaille comme ajusteur dans une usine à Nantes. Avide de sensations et de reconnaissance, il est aussi acrobate de haut vol. Trapéziste, cascadeur et auto proclamé « champion du monde de plongeon », Willy scande son slogan « Achetez l’homme qui va mourir ! ». À 27 ans, il trouve la mort en sautant du pont transbordeur de Nantes.

Un siècle après, La Contrebande s’empare de l’histoire de cet homme pour explorer leurs limites et mettre en lumière l’étroite frontière entre l’exploit et l’absurdité de se mettre en danger. Librement inspiré de faits réels, d’expériences personnelles et de physique universelle, ce spectacle relate l’absurdité d’un saut, de la volonté d’un homme qui, pour se sentir vivant, tenta le diable et trouva la mort.

Création 2020 en chapiteau, création 2018 en salle

Tarifs 4 à 8 €, sous chapiteau chauffé.

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Polymorphonie est un spectacle polymorphe par sa mise en scène et grâce à leurs différentes pratiques (cirque, jeu, clown, conte...), les chanteuses transportent avec générosité le spectateur entre rire et émotions fortes, au delà de la compréhension des différentes langues.

La recherche d'harmonies et la création d'une musicalité puissante développent une texture sonore propre au groupe, sur un répertoire de musiques traditionnelles du monde. Une invitation au voyage. Depuis la création, plus d'une centaine de dates à travers la France avec un retour du public très chaleureux. Et ce n'est pas fini !

"C'est doux, délicat, enivrant, envoûtant. Le public est en transe, il en redemande. [...] De l'amour, des pleurs, de l'humour. Le tout avec cohérence grâce à un leitmotiv simple mais brillant : une volonté de partage qui ne pourra vous laisser indifférent. [...] C'est beau et ça le restera." Le Journal de Saône-et-Loire, 27.07.14

Burning, c'est à la fois du cirque documentaire et de la poésie chorégraphique. Une envie de replacer l'individu au centre et d'utiliser un langage proche du collage. Un remarquable travail de corps, de voix et d'esprit qui témoigne de la façon insidieuse avec laquelle s’installe la souffrance au travail.

Pris au piège dans l’espace de la représentation, un personnage évolue, contraint par son environnement. Il tente de rester assis ou debout, d'aligner des cartons, en prise avec un espace où tout bascule, effaçant petit à petit tout horizon possible.

En parallèle, la voix off de Laurence Vielle égrène les mots d’une lente combustion intérieure: essoufflement, rythmes sans répit, fragments de témoignages.

Ici le corps évolue en résonance avec les mots, l'acte acrobatique se fond au langage vidéo. Graphiques... pourcentages... témoignages... corps malmené... dépeignent un monde du travail, du rendement, du capital et de la surconsommation malade, où l'homme y est devenu marchandise, où le sens y est perdu.

Distribution :

Un spectacle de et par Julien Fournier

Texte en voix OFF écrit et interprété par Laurence Vielle

Création vidéo : Yannick Jacquet

Création sonore : Raphaël Dodemont

Création lumière : Arié Van Egmond

Conception maquettes et scénographie : Julien Fournier

Construction scénographie : Atelier Rododb

Régie lumière et vidéo : Emma Laroche

Régie son : Raphaël Dodemont / Antoine Delagoutte / Brice Agnès

Photos : Jeremy Javierre - www.jerj.be

Photo et Trailer : Hubert Amiel

Production L’Habeas Corpus Compagnie

Avec l’aide à la création du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie Bruxelles (Direction générale des arts de la scène, Service des arts du cirque)

Avec le soutien de l’Espace Périphérique (Mairie de Paris - Parc de la Villette) (FR), de la compagnie FERIA MUSICA (BE), du Centre culturel du Brabant wallon (BE), de la Roseraie (BE), du Théâtre des Doms (FR), du Service public francophone bruxellois (BE) et de la Promotion de Bruxelles à la Fédération Wallonie-Bruxelles (BE)

Accueil en résidence La Roseraie (BE), l’Espace Catastrophe – centre international de création des Arts du Cirque (BE), le Centre culturel du Brabant wallon (BE), Latitude 50 - Pôle des Arts du Cirque et de la Rue (BE), La Vénerie - Centre culturel de Watermael-Boitsfort (BE), Columban - Espace de Cultures (BE), l’Espace Périphérique (Mairie de Paris - Parc de la Villette) (FR)

Premières présentées dans le festival UP! - Biennale internationale de Cirque (Bruxelles/2018)

[ En l’absence de perspectives sur une ré-ouverture prochaine des lieux culturels, ce spectacle n'a pas pu avoir lieu les 27 et 28 février dernier, il est actuellement en cours de report. ]

Best-of circassien

Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021 En piste, un homme s’est lancé un défi : enchaîner une série d’exploits. Têtu et obnubilé par un but qu’il n’atteindra sans doute jamais, il s’obstine à vouloir aller encore plus vite, plus loin, plus haut… Avec le concours de son fidèle garçon de piste et de son cher public, peut-être qu’il finira par comprendre que sa quête est vaine et perdue d’avance, et qu’il vaut mieux changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde.

Création 2020

De 4 à 8 € - tout public à partir de 6 ans
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Après le succès de leur premier spectacle Prends-en de la graine, voilà le deuxième opus de la compagnie des Plumés.

Les poulettes et le chien sont toujours là, bien sûr, comme membres à part entière de la famille. Et ça déménage. Mais en douceur. On prend valises et cartons pour s’installer ailleurs. Entre cuisine et salon, c’est un va-et-vient permanent. Les meubles bougent, le chien entre et sort, les poules se baladent, bientôt déboule un nouvel arrivant qui chante divinement. Le tourne-disque avec ses vieilles rengaines donne le ton, et de la télévision sortent des images surprenantes…

La compagnie a su de nouveau créer, avec son humour absurde et décalé, un monde tendre et poétique, duquel on ressort en fredonnant. Du jamais vu !!!

L’OEil du cyclone est un spectacle qui questionne notre vision du futur. Autour d’une véritable « machine à mettre en orbite » se déploie un monde peuplé d’objets autonomes, rendus vivants par la grâce de l’électronique.

Équilibre sur structure, acrobatie sur gyroroue, portés aériens, dressage de meubles… Quand une table, un drone ou un fauteuil deviennent aussi vivaces et espiègles que des comédiens, alors on peut se dire que c’est beau le progrès. Un vrai rêve de gosse…

Naviguant avec humour sur une mer de science-fiction artisanale foisonnant de circuits imprimés, de roulettes et de lithium, nous ferons le plein de bug et de fusibles grillés. Le merveilleux et le fantastique côtoieront le jeu clownesque pour redécouvrir l’essentiel à travers la tension du geste circassien : ce qu’il reste de notre humanité derrière nos fantasmes high tech.

A voir en famille dès 5 ans.

Un corps a jailli du brouillard. D’autres, que l’on distingue peu à peu, se balancent au lointain entre deux mondes. Dans un dédale d’échelles magiques, de trampolines, de plateformes suspendues et d’ombres chinoises, dans les spirales de brumes et les volutes de fumerolles,

7 acrobates de haut vol se fraient un chemin vers les hauts plateaux.

Chez Mathurin Bolze, les métamorphoses de l’espace ouvrent à toutes variations acrobatiques et chorégraphiques : ballants, ascensions, confinement, voltige, rebonds et jeux de vertiges… Sa nouvelle création, habitée par les ruines, s’inquiète du monde qu’elle habite. Un monde qui semble épuiser toutes ressources humaines et naturelles. Mais un monde

où la résilience existe, où l’humour résiste, où la vie insiste… Notre monde en suspension.

Héroïsme absurde

Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021.

Le collectif Protocole, composé de jongleurs.euses travaillant en improvisation dans l’espace public, poursuit son enquête poétique des territoires oubliés. À partir du 13 mars 2021, trois massues de jonglage parcourront la France dans une performance relais. Elles sonderont les entrailles de l’hexagone pour une durée de six mois. Durant des centaines de kilomètres, elles s’imbiberont des paysages, des rencontres, de gadoue, de bitume et de sable, des visages et du temps passé à arpenter les chemins de traverses, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.

Entre touriste expérimental et aventurier de l’instant, le performeur nomade tisse la toile de la narration sur une carte froissée et boueuse. Il s’invite dans la complexité des villes, le silence des campagnes, au centre comme sur les marges, en journée comme la nuit, investissant les entre-temps et les no man’s land pour finalement nous livrer un récit de voyage dans une cérémonie populaire, collective et poétique.

Le collectif Protocole fera étape au Mans à partir du 29 mars 2021, en passant par Sablé-sur-Sarthe et livrera un récit de voyage dans une cérémonie populaire, collective et poétique le 3 avril. Rejoignez le groupe Whatsapp pour être au plus proche des artistes pendant leur semaine d’errance au Mans.

Suivez à distance l’intégralité de ce spectacle continu et partagez en temps réel l’avancée des 3 massues sur periple2021.com</periple2021.com>

Création mars 2021

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Expérience renversante de l’espace

Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021

Le spectacle HIC de la compagnie TANMIS est proposé aux établissements scolaires uniquement.

Au rythme des vibrations de la contrebasse, de l’air soufflé par la roue Cyr et de la tension des corps en équilibre, trois artistes créent dans un espace réduit mais surtout avec cet espace. Ils composent avec les marges, les aspérités, les frontières, les volumes et les rebords, un vocabulaire acrobatique et musical redessinant l’architecture environnante. 

Création 2019

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Deux créatures entrent dans le noir. Ébahies. Perdues.

Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Comment êtes-vous venus ici ?

Une femme, un homme, deux clowns qui semblent venir d’ailleurs. Mais d’où ?

Maladroitement, timidement, ces deux personnages qui prétendent s’appeler Jean-Jacques et Monique tentent d’éclairer ces deux voix qui les questionnent brutalement, jusqu’à décider de ne plus répondre. Car après tout, qu’importe qui ils sont et d’où ils viennent ces deux clowns qui ont bien d’autres choses à raconter.

Dans une mise en scène sombre et surprenante, l’auteur Philippe Delaigue évoque avec beaucoup de poésie notre époque sécuritaire qui renforce barrières et frontières ainsi que la condition des « sans papier », exilés et errants. Cette pièce très émouvante est aussi un très bel éloge à l’art du clown.

Cirque en fanfare
Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021

" Décliner les possibilités de la traversée, du passage à travers les solitudes et les rencontres, des anecdotes comme des perles et soudain se prendre pour des dieux grecs et injecter de l’ivresse, de l’extase, de l’euphorie, de la démesure. Et puis de la bicyclette, plein de bicyclettes comme on en voit de Shanghai à Ouagadougou, comme la promesse d’un avenir peut-être pas si horrible, qui glissent incessamment, joyeuses comme des chansons de Montand. (…) Une succession d’instantanés pas toujours cohérents comme nos vies éparpillées mais drôles parce jamais pris totalement au sérieux !" Christian Lucas, metteur en scène.

Création 2020

De 4 à 8 € - tout public

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Folle gravité

Dans le cadre de la saison Le Mans fait son Cirque 2020-2021

Cette pièce de cirque nous plonge dans la folie d’un homme pour qui tout a basculé. Les hallucinations, les désirs se mélangent au réel et tout devient alors possible. Un trampoline, des cordes, et bien plus que ça. Une cage. Ouverte, à condition qu’on en trouve la porte. La liberté, au nom de laquelle il faut se battre, de tout son corps offert à l’apesanteur. Un spectacle où les barrières mentales s’incarnent pour mieux dévoiler la capacité illimitée des personnages à se réinventer.

Création 2019

De 4 à 8 € - tout public à partir de 6 ans
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« A longueur de temps, nous croulons sous les mots, qu’ils soient écrits, parlés, nous les lisons, les entendons. Ces assemblages de lettres font partie de notre quotidien, comme l’air que nous respirons, nous n’y faisons même plus attention. Et pourtant, une société sans mots, cela ne se peut pas. Après avoir joué avec le restaurant, l’amour, j’ai envie de jouer avec les mots, avec leur squelette : les lettres et dans l’ordre défini de l’abécédaire. Ce carcan avec son début et sa fin, me permet de définir un cadre donné sans pour autant m’imposer un traitement, à l’instar du peintre et de sa toile. Les contours me sont imposés par la taille du cadre (26 lettres), par contre l’intérieur reste libre à mon esprit et ceux de mes camarades de jeu. Le jeu est le premier mot clef. Les mots, le vocabulaire sont en y regardant de plus près, une aire de jeux incroyables, ouverte, sans limites, d’une richesse incommensurable. Je veux que nous soyons les enfants qui, avec le carton d’emballage de la machine à laver, s’ouvrent un royaume sans fin, sans frontières. Avec le dictionnaire, nous avons un carton de luxe, une mine d’inspiration inespérée, faisons juste attention à ce que ce luxe n’entrave pas l’imaginaire en nous dictant ses règles. » Emmanuel Gilleron

directeur artistique Emmanuel Gilleron

directeur musicale Cyriaque Bellot

avec Emmanuel Gilleron clown, jongleur, soubassophone guitare, banjo, contrebasse

Cyriaque Bellot multi-instrumentiste

Stéphanie Bouchard fil, équilibre, banquine

Sédouba Camara équilibre, jonglerie, cerceaux chinois

Sandrine Colombet contorsionniste, voltigeuse de main à main

Rubén Martin Urdialès clown et vélo acrobatique

Camille Toyer roue cyr, acrobate

Olivier Verzelen porteur en main à main, porteur au trapèze, corde volante

production : MAX ET MAURICE

coproduction et résidence La Brèche PNC/Cherbourg-Octeville

Transversales

La Cité du Cirque /Le Mans

Le Palc PNC/Chalons en Champagne

Le Quai des Arts/Argentan

Le Sablier/Ifs

L’Atelier Culturel/Landerneau

Mer. 30 juin à 15h
Jeu. 01 juillet à 19h
Plateau de la Cour du Roy - Le Bourg de Talant
Cirque en paysage
50 min / dès 5 ans / 12 € - 8 € (réduit) - 5,5€ (carte culture)

Organisé par Cirq'ônflex dans le cadre du festival Prise de CirQ', en partenariat avec la ville de Talant.

Après LANDSCAPE(s)#1, la compagnie trace son sillon entre le mouvement et la nature, entre le corps et la machine, entre ce qui est écrit et ce qui peut survenir. Les acrobates aériens évoluent sur le Double-fil, étrange machine rotative inventée par la compagnie. Lieux-Dits est une écriture chorégraphique et musicale in situ, une expérience collective.

Billetterie : https://www.billetweb.fr/prise-de-cirq-2021

Mer. 30 juin à 15h
Jeu. 01 juillet à 19h
Plateau de la Cour du Roy - Le Bourg de Talant
Cirque en paysage
50 min / dès 5 ans / 12 € - 8 € (réduit) - 5,5€ (carte culture)
Organisé par Cirq'ônflex dans le cadre du festival Prise de CirQ', en partenariat avec la ville de Talant.

Après LANDSCAPE(s)#1, la compagnie trace son sillon entre le mouvement et la nature, entre le corps et la machine, entre ce qui est écrit et ce qui peut survenir. Les acrobates aériens évoluent sur le Double-fil, étrange machine rotative inventée par la compagnie. Lieux-Dits est une écriture chorégraphique et musicale in situ, une expérience collective.

Billetterie : https://www.billetweb.fr/prise-de-cirq-2021

Une funambule évolue sur un fil à grande hauteur mais il est instable.

Une musicienne est à ses côtés, bien ancrée.

Chacune résiste à sa façon dans une lutte absurde comme cri de liberté.

Quoi qu’il arrive, rester sur ce Fil Instable, sur le fil du rasoir. Ne jamais poser le pied au sol, parcourir ce chemin semblable à la vie où se succèdent les risques à prendre, le tout en musique. Surtout ne rien lâcher, résister, rester libre !

En guerrière, elle brave la pesanteur quand celui-ci s’affaisse, s’incline et s’assouplit... A ses côtés, sur la terre ferme, la musique en live s’accroche à son souffle et une chanteuse joue avec ses tripes. Un rock vibrant pour un nouvel équilibre.

Ces deux personnages évoluent en parallèle… Mais s’influencent, qu’ils le veuillent ou non !

Voilà bientôt vingt ans qu’ils se tirent le maillot avec une complicité toujours plus naturelle et un amour de la blague bien faite qui ne tolère pas le compromis. Patiemment, année après année, Jean-Paul Lefeuvre et Didier André affirment leur attachement à une forme d’artisanat modeste, faisant d’eux les adeptes d’une sorte de “slow cirque”. Ce nouveau spectacle aspire à un minimalisme qui met en scène l’esprit même de cet artisanat. Exploitant jusqu’au trognon des accessoires trouvés au fond de leur atelier (une planche, une truelle, une boule de pétanque, une masse de chantier…), ils détournent ces ustensiles d’apparence banale avec une dextérité méticuleuse. Entre leurs mains, ces objets mis en mouvement et en lumière ont plus qu’une âme, ils deviennent complices, partenaires. Le cercle n’étant plus leur rayon, ils évoluent désormais dans un rectangle qui évoque tour à tour un terrain de pétanque, un court de tennis ou un billard géant mais dont toujours le règlement intérieur est celui du bac à sable : toutes les fantaisies sont permises à condition qu’elles s’incarnent avec application. Se prendre au jeu sans se prendre au sérieux, voilà la plus périlleuse de leurs acrobaties. Tout ceci contribue à créer un univers où l’absurde s’étire jusqu’au rire, où la poésie apparait comme le dénominateur commun de tous leurs efforts…

de et avec Didier André, Jean-Paul Lefeuvre

lumières Philippe Bouvet

production ATELIER LEFEUVRE & ANDRÉ

coproduction Scène nationale de l’Essonne, Agora-Desnos

soutiens Théâtre d’Auxerre

Teatro Dimitri de Verscio (CH)

Forman Brothers Theatre (CZ)

complicité La Grenouillère de La Madelaine-sous-Montreuil.

Le couvent Sainte-Marjolaine vous invite à son concert de charité !

La statue de la Vierge Marie à l’entrée du couvent est en piteux état. Ne disposant pas des fonds nécessaires à sa restauration, les Soeurs sont prêtes à bousculer leur quotidien en organisant un concert de soutien.

Lors de cet événement exceptionnel dans la vie du couvent, vos bas de laine risquent d’en prendre un coup tant elles vont donner de leur personne durant leur quête !

Pour assurer la technique de leur spectacle et veiller sur elles, les Nonnes seront accompagnées de Père-Jean. Il se pourrait que celui-ci prenne beaucoup plus de place que prévu et dévoile des talents cachés.

Quand aux religieuses, elles vont sans doute être entraînées dans un registre qu’elles n’avaient pas envisagé…

Installez-vous et laissez ce trio de choc vous entraîner dans leur show caritatif mêlant prouesses de cirque, chant et humour !

Birds on a Wire, sans doute un hommage à la célèbre chanson de Leonard Cohen. Deux musiciennes mettent leurs influences en commun pour inventer une nouvelle rhétorique à la croisée de la musique baroque, de la chanson de genre et du folk. Les genres se mélangent autour d’une voix tantôt enjouée, tantôt chargée d’émotions qui fait sauter les digues stylistiques. Le tout est articulé autour d’un violoncelle qui ponctue la mélodie par des séquences rythmiques et des harmoniques surprenantes.

Bienvenue à bord de ce train très spécial au départ et à destination du Mans. Vos chefs de bord d’un jour vous réservent une expérience ferroviaire des plus originales. Installez-vous confortablement pour ce voyage unique et spectaculaire. Attention à la fermeture des portes. Attention au départ !

Carte blanche cirque à bord d'un TER en circulation.
4 à 8 € - Embarquement en gare SNCF du Mans
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* Création originale pour l’ouverture de la saison Le Mans fait son Cirque 2021-2022

* Un partenariat Pôle régional Cirque Le Mans, SNCF, Ville du Mans et Région Pays de la Loire

Dans une ambiance de vieille brocante, les artistes enchaînent les prouesses d’un cirque à leur image : minimaliste, poétique, mais aussi sacrément technique et astucieux. Invité à partager une tranche de vie avec les circassiens, le public regarde comme dans un trou de serrure ce cirque bricolé, doucement absurde.

Sous chapiteau, 4 à 8 €
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* Création 2018

La compagnie Baraka s’inspire directement à contre-courant du silence dont le monde du spectacle sort tout juste, pour une création qui vient décompenser l’énergie retenue durant plus d’un an. Sous la forme d’un cabaret, les artistes créent un univers où il s’agit de danser, de rire, de chanter et d’exulter. Pour appuyer ce coup de pied dans le parpaing de l’enfermement, le groupe The Poors vient jouer un répertoire de reprises des Doors, empreint de leur univers psychédélique, décapant, et imprégné d’une poésie qui leur appartient.

Un spectacle comme une confidence murmurée au coin du feu. C’est ainsi qu’Hervé Vaysse l’a imaginé, Le Céleste, l’histoire d’un homme qui rêvait de chanter à La Scala de Milan, au Metropolitan de New York. Mais la vie n’est pas si simple, alors il se fait colporteur d’art lyrique, livreur d’opéras. Il s’installe ici ou là avec quelques objets, des tentures, deux, trois loupiotes, et un petit théâtre à l’italienne surgit alors au centre de la piste. Tout est à vue, changements de costumes et de décors, pas de chichi, le public est dans la loge et sur la scène. Il y a du cabaret dans cette affaire, une frivolité à la française, une galerie de portraits échappés des nuits de Pigalle où petits voyous et travestis rejouaient Carmen ou Lili Marlène jusqu’à plus soif. Le Céleste est un mirage auquel on croit bien volontiers, un petit concertina y remplace vaillamment l’orchestre symphonique, un artiste incarne tous les rôles à l’étroit dans un corps qu’il ne peut dissimuler. Sa cathédrale, c’est lui. Des graves virils aux aigus féminins et enfantins, le souffle est puissant, l’épopée miniature. Un grand numéro de cirque empreint d’une infinie tendresse.

Julien Candy aime bousculer des cadres. De solo en solo, il se dévoile circassien atypique et génial bidouilleur. Le Cirque Piètre est un inventaire à la Prévert, un pur moment de poésie où chaque accessoire est façonné à la main, là sous les yeux des spectateurs, unis dans le même cercle, celui des amoureux d’un art qui prend son temps, qui proclame le bric à brac comme mode d’évasion iconoclaste. L’artiste pratique l’art du détournement avec une habileté qui laisse pantois. Chaque objet du quotidien s’en trouve magnifié, du hachoir de cuisine à la fourchette, sans oublier la feuille de papier qui deviendra ce bel avion qui volera là où l’artiste le décidera, ou encore ces assiettes domptées de main de maître. Mais Le Cirque Piètre est aussi une remarquable leçon d’histoire et un irrévérencieux clin d’œil à notre modernité autoproclamée. De l’âge des cavernes au bottin téléphonique, le charme des temps révolus y opère avec une grâce enfantine, et ce spectacle est une invitation gourmande à se plonger dans les greniers d’antan propices à s’inventer des mondes absurdes. Pour le plaisir du jeu, du partage.

Représentations le sam. 25 septembre à 17h et le dim. 26 septembre à 15h au Théâtre du Vieux Saint-Étienne, Rennes

Duo tranchant.

En marge d’une épreuve régionale de lancers de hache, Arnaud Saury et Édouard Peurichard se rencontrent. Une idée germe alors, créer un club de lancers de couteaux ensemble. Les premiers lancers sont hésitants, Arnaud tâtonne, Édouard, bien qu’adepte de la discipline, refuse catégoriquement la demande de son collègue : être la cible vivante... Arnaud insiste et les deux compères essaient d’entamer une thérapie conjugale afin de solutionner le problème. Les voilà dans de beaux draps...

Représentations le sam. 25 septembre à 20h et le dim. 26 septembre à 17h au Théâtre du Vieux Saint-Étienne, Rennes.

Le clown sous toutes ses coutures !

Notre clown résident, Ludor Citrik débarque dans un nouveau registre, celui de la conférence pour nous livrer son nuancier du clown. Tout un programme qui promet encore d’être détonnant car certes c’est une conférence mais dans laquelle le clown vient nous parler du clown en jouant des clowns...

Dans un sens contemporain, le malandro est un jeune voyou au Venezuela ou au Brésil, conscient de son image, disposé à utiliser la violence pour établir son statut social.

L’intrigue nous amène à réfléchir au-delà de notre propre appartenance à une famille, à une communauté, et ébranle le fondement même de liberté en soulevant la question de savoir si on est là par choix ou par défaut. Pourquoi ces hommes et ces femmes se retrouvent dans cette enclave où l’air libre n’est plus qu’un œil, là-bas, en haut ?

Voilà le point de départ de cette pièce circassienne ; réunir des malandros qui esquivent ce que la vie conventionnelle leur impose pour danser leur histoire particulière.

"C’est à toi que je parle. Il y a longtemps que j’ai arrêté de croire que quelqu’un m’écoute, mais parler est un bon exercice. Ça fait passer le temps et ça garde les mots vivants. Ne plus dire un mot peut finir par le tuer. Ça fait longtemps que je suis ici, et certains mots ont déjà perdu leur sens, comme « sommet » ou « horizon »".

Prisonniers d'un huis clos infernal, les artistes de la piste mènent une enquête mentale sur les raisons de leur propre enfermement. Ils dansent avec leurs limites comme avec celles des souvenirs et des mots. Ils sont les Malandros.

Coline Garcia propose une performance circassienne aérienne à très petite hauteur. La corde, son agrès, s’invite alors dans des lieux plus atypiques et à l’échelle du public auquel elle s’adresse.

Un spectacle surprenant, questionnant et singulier pour enfants avides de curiosité.

Au commencement, il y a le corps comme outil, le corps comme moyen de communication, le corps comme espace vivant… avec ses capacités presque infinies, sa beauté complexe, ses borborygmes et surprenantes manifestations. Burp, gloup, prout, roooh, pssss, atchoum… que sont tous ces bruits et d’où viennent-ils ?

Associant la vidéo au travail de la corde et une exposition ludique, ce spectacle est un voyage à la découverte du corps et de ses manifestations diverses. Une exploration tant visuelle que sensorielle.

Seul en scène et sous le regard de sa complice Vimala Pons sur écran géant, le musicien et circassien Tsirihaka Harrivel télé-orchestre avec humour et fracas un feuilleton acrobatique. Il combine, à ses titres issus de l’album La dimension, joués en live sur claviers et machines, des cascades renouant avec l’esprit de comédie des premiers films muets.

Le Grand déballage ou le bouquet final ! Julien Candy et ses complices ont semé au fil des ans leur imaginaire au vent de partitions intimistes et là, vient le temps de la grande fête. Le banquet auquel ils nous convient se veut chantant et dansant, prétexte à une fantaisie circassienne de haut vol où petits et grands se retrouvent immergés au cœur d’une ébouriffante communauté d’artistes de tous poils. Musiciens, acrobates, jongleurs, fildeféristes et chanteurs déballent à l’unisson leurs instruments d’époque, comme les harmoniums ou les scies musicales, jouent de l’insolite et du burlesque pour trousser une histoire invraisemblable et unique. La vôtre, celle, que vous ne vivrez qu’une fois, le temps de la représentation !

Melting-pot artistique, Le Grand Déballage réchauffera les cœurs, ouvrira les poumons, rosira les joues. Sous le chapiteau, dans la chaude lumière des lumignons, le parfait happy end d’une aventure partagée avec cette compagnie au nom si intrigant, qui lui va à ravir.

Un ensemble à faire grincer des dents toute sorte de chauviniste. Là où d’aucuns s’attendraient à voir un concert de cordes frottées en queue de pie, on découvre un groupe oriental aux influences majoritairement raï, d’une empreinte jazz fusion complètement assumée, teintée de nuances rock. À croire qu’aucun style n’est oublié dans ce projet sans frontière et absolument universaliste. Nos musiciens affables, presque fêtards, avides de partages et de métissages nous entraînent dans un univers sonore chaleureux avec des airs de bal populaire où tout le monde est convié.

Des gradins en bois, une piste subtilement éclairée et deux musiciens aux allures de dandys… Entrer dans le chapiteau du Cirque Trottola, c’est plonger dans un monde où le moindre détail a un sens. Venus des profondeurs, deux personnages font leur apparition. L’un clown hirsute et gargantuesque, l’autre fine acrobate aux grands yeux, ce couple surprenant nous entraîne dans un univers d’une grande puissance poétique, où les prouesses se dessinent l’air de rien, ponctuées de silences et d’instants suspendus.

Cofondateurs du Cirque Trottola, Bonaventure Gacon et Titoune sont des artistes à la présence magnétique qui nous touchent et nous captent au plus profond. Avec Campana, on les découvre au sommet de leur art : un véritable bijou d’artisanat, de virtuosité et d’émotion !

Dans une tentative de conférence spectaculaire, deux acrobates, même taille, même poids, même âge s’interrogent : Que nous dit l’acrobate ? Qu’a-t-il à nous apprendre ? Que nous raconte l’acrobate qui chute ? Comment s’organise-t-il pour résister à la gravité ? Quand il saute, l’acrobate rêve-t-il d’envol ou de chute ? Quel rapport entretient-il avec la mort ? Avec la vie ? Avec le risque ? Avec le vertige ?

Une vie résumée en quatre-vingt minutes d’où ce titre étrange. Pari insensé que tente Jonathan Guichard, l’auteur de 3D, solo acrobatique déjà extravagant découvert au festival Gare au Gorille en 2017 : créer un spectacle de cirque futuriste où le corps acrobatique, pourtant bien là sous nos yeux, ne serait en définitive que pure abstraction. Androgyne, unique mais se démultipliant et se métamorphosant en permanence, ce corps reste un mystère, un être imaginaire. Qu’est-ce donc que cette créature digne d’un hallucinant scénario de science-fiction, un mutant, notre double ? L’espace où elle se meut, le temps qui lui est compté, l’ambiance sonore qui nous enveloppe, son univers détaché de tout réalisme, échappent à la raison. C’est une énigme, une chorégraphie inédite sur un sol mouvant qui se dérobe et permet la naissance comme la disparition. Le cirque ici se fait exploration. Un nouveau continent surgi de nulle part. Curieusement doux, comme un contrepied à la rudesse de notre monde. Quand le cirque s’évade de ses propres codes, et c’est le cas avec 080, le pari est gagné !

Sac sur le dos, il court. Vagabond, fugitif, réfugié d’hier ou d’aujourd’hui, il affronte les obstacles en série que la vie sème sur sa route. Imaginée par le cinéaste et metteur en scène Olivier Meyrou, cette petite forme de cirque réinvente la figure du clown qui fit les grandes heures du cinéma muet. Petit ou grand, on rit de ce qui lui tombe sur la tête, tout autant amusé par sa fragilité qu’admiratif devant sa capacité à se sortir de situations  inextricables. Matias Pilet incarne avec grâce et innocence ce héros malmené. Tour à tour acrobate, mime, danseur, il excelle avec une économie de moyens – une tente, les sonorités d’un piano bastringue, quelques bruitages évocateurs - à nous transporter et nous émouvoir

Des pans de murs qui avancent, des pétards qui claquent, des sacs de farine qui tombent du plafond… et cinq circassiens qui gardent leur calme et apportent une réponse créative à l’imprévisible, entre l’équilibre et la chute. Si ce n’est pas le sol qui se dérobe sous leurs pieds, c’est le plafond qui leur tombe sur la tête ! Esquive, saut de cabri, équilibre précaire… l’acrobatie est ici un moyen de survie pour nos cinq artistes sous les feux d’une salve de perturbations inattendues. Le collectif éprouve sa capacité à créer un mouvement de groupe, à résister ensemble à cette oppression qui ne cesse de mettre à mal sa tranquillité. En court-circuitant le court du réel, il crée des liens spontanés et solidaires entre des individus en lutte. Une heure trépidante, drôle et jouissive, un véritable manuel de survie en milieu hostile !

La compagnie Baraka s’inspire directement à contre-courant du silence dont le monde du spectacle sort tout juste, pour une création qui vient décompenser l’énergie retenue durant plus d’un an. Sous la forme d’un cabaret, les artistes créent un univers où il s’agit de danser, de rire, de chanter et d’exulter. Pour appuyer ce coup de pied dans le parpaing de l’enfermement, le groupe The Poors vient jouer un répertoire de reprises des Doors, empreint de leur univers psychédélique, décapant, et imprégné d’une poésie qui leur appartient.

Ballade à Quatre est un spectacle de jonglage comme vous n’en avez jamais vu… Non, attendez, c’est un concert comme vous n’en avez jamais vécu…

En fait, c’est les deux à la fois : avec Ballade à Quatre, vous allez découvrir l’art singulier de la jonglerie musicale, inventé par Vincent de Lavenère, jongleur de haut niveau passionné de musique !

Avec ses trois complices, il nous propulse dans un univers de couleurs et de sons où chaque balle correspond à une note et chaque lancé à une nouvelle envolée musicale. Rythmique et mélodique, cette polyphonie visuelle prend corps devant nos yeux, ponctuée par les voix des artistes qui s’amusent aussi à parler et chanter. On est soufflé par cette performance de très haute tenue qui charme nos yeux autant que nos oreilles !

Trente à quarante mètres de fin cylindre d’acier traversent et reconfigurent l’espace. Autant de territoires aériens que Chloé Moglia explore avec une maîtrise sidérante. Complice de l’apesanteur, elle déploie l’intensité de la suspension dans un espace souligné par le vide et dans un temps qui perd sa mesure.

Magnifique performeuse et inventrice de structures de suspension monumentales, Chloé Moglia est une artiste, chère à L’Azimut, que nous avons déjà accueillie à plusieurs reprises lors du festival Solstice et, notamment, avec sa Spire en juin 2021.

Un corps a jailli du brouillard. D’autres, que l’on distingue peu à peu, se balancent au lointain entre deux mondes. Dans un dédale d’échelles magiques, de trampolines, de plateformes suspendues et d’ombres chinoises, dans les spirales de brumes et les volutes de fumerolles, 7 acrobates de haut vol se fraient un chemin vers les hauts plateaux.

Chez Mathurin Bolze, les métamorphoses de l’espace ouvrent à toutes variations acrobatiques et chorégraphiques : ballants, ascensions, confinement, voltige, rebonds et jeux de vertiges… Sa nouvelle création, habitée par les ruines, s’inquiète du monde qu’elle habite. Un monde qui semble épuiser toutes ressources humaines et naturelles. Mais un monde où la résilience existe, où l’humour résiste, où la vie insiste... Notre monde en suspension.

(V)îvre c’est l’ivresse des émotions partagées, des sentiments exprimés ; l’ivresse d’une rencontre qui nous rend vivant autrement ; l’ivresse d’un salto qui fait tourner la tête ; l’ivresse d’un baiser échangé ; l’ivresse d’une rencontre ratée. (V)îvre c’est célébrer joyeusement la vie ensemble, en fanfare et à bicyclettes !

* Création 2020

4 à 8€ / Sous chapiteau chauffé

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L’un « écrit » ses plats, l’autre veut donner à « manger » ses idées. Le chef Alexandre Gauthier et l’artiste Johann Le Guillerm proposent aux convives un drôle de rite, un repas « fétiché » pour éprouver de manière existentielle ce qu’est de goûter à des concepts avec son estomac autant que son esprit.

Dans le cadre d'Attraction Le Mans, une collaboration Ville du Mans - Pôle Cirque Le Mans - Les Quinconces & L'espal - Théâtre de l'Éphémère - La Fonderie.

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Dans la pure tradition du cabaret, le grand magicien Kosmao s’avance avec son assistant Goupil !

Les tours de magie s’enchaînent mais Goupil – renard dans une autre vie – est rebelle. Avec son physique ingrat, son profil grotesque et sa démarche mal assurée, il prend un malin plaisir à mettre en péril le travail de son maitre. La magie bascule alors progressivement dans un univers de film d’animation.

Un hommage aux classiques de Tex Avery et des studios Pixar par une référence de la magie nouvelle, Etienne Saglio. 

Représentation le dim. 7 novembre à 16h au Sabot d'Or à Saint-Gilles (35). 

Jonglerie burlesque chorégraphiée.

Un personnage énigmatique et contrasté qui vous invite dans ses rêves. À ses côtés, découvrez sa réalité, son rapport au monde, sa quête de sens, d’identité et de liberté. Hat, mots, sphères... aborde avec sensibilité des sujets universels quotidiens comme la parentalité, le travail, les amours, la folie ou encore les idéaux. Un miroir de vie dans lequel chacun peut se refléter.

Après Marée Basse programmé lors de la précédente édition des Salles Mômes, la compagnie Sacékripa revient nous proposer sa toute dernière création : une « pochette surprise »… empreinte de mystères.

Deux individus, deux êtres vivants (on ne peut pas vous en dire plus même si vous nous chatouillez sous les pieds) cohabitent dans un même espace. Ils se lorgnent du coin de l’œil, vaquent à leurs occupations respectives, s’observent tout en s’ignorant.

Dans VRAI, l’aléatoire est au centre des enjeux. Un spectacle vivant et mouvant au sens large du terme, où la capacité à gérer l’imprévu en direct constituera la matière même de la représentation.

Le Paradoxe de Georges, c’est le paradoxe du spectateur de magie qui croit en ce qu’il voit tout en sachant que c’est faux. Les numéros se déroulent dans une « salle camion » spécialement conçue pour, l’intention étant d’inviter le public dans un espace intimiste et particulier, avec tous les atouts pour construire un réel échange. Ce lieu commun, sanctuaire de la Cartomagie prend alors des allures changeantes, entre salle de conférence et laboratoire de l’humanité. Pour tout un chacun, l’expérience n’en demeure pas moins, instructive, ludique et immersive.

Ringardes, les princesses ? En acrobaties et en musique, trois filles et trois garçons du Cheptel Aleïkoum vont vous prouver le contraire ! Cette troupe décalée et pleine d’idées revisite l’imaginaire des contes de fées dans un grand moment de drôlerie, de numéros de cirque et de chansons bien senties.

Ici, les princesses sont de sacrées battantes qui font voler en éclat les clichés : entre acrobaties aériennes, exercices de fakirisme, jeux avec le public et guitare rock, les six artistes nous entraînent dans des séquences toujours plus kitsch et décapantes ! Installés vraiment tout près d’eux, on rit beaucoup et on se laisse bousculer par ces tableaux qui questionnent nos représentations de l’amour, du sexe et de la féminité. Cet automne, c’est sûr, les princesses vont encore faire parler d’elles !

Si vous aimez les clowns, les vrais, ceux qui font rire toute une salle, alors 3clowns est fait pour vous ! Peau de banane, baffes, tarte à la crème… Marcel, Airbus et Monsieur Lô vont nous régaler de leurs facéties, leurs engueulades et leurs coups fourrés.

Ce spectacle de clown, sur des clowns, par des clowns, relève le pari de nous émouvoir tout en nous faisant rire aux éclats !

La danseuse sur fil Sanja Kosonen vit le cirque comme un antidote, un remède contre l’oubli de pratiques artistiques et de rituels anciens. Et ça décoiffe ! Au sens propre dans Capilotractées, où l’artiste finlandaise et une complice remettaient au goût du jour une discipline du cirque forain : la suspension par les cheveux. Dans Cry Me A River, c’est au pays de ses ancêtres, la Carélie, qu’elle va puiser l’inspiration. Chez les pleureuses professionnelles, qui étaient jadis de toutes les funérailles. De tous les mariages aussi, car il est des larmes heureuses comme il en est de “crocodile”. Interrogeant les formes du sanglot, huit artistes d’horizons artistiques et géographiques différents unissent leurs voix et leurs corps. Nourris par les traditions du cirque et de la danse, ils se coulent dans un langage moderne pour aller à la rencontre de l’être humain et dévoiler ce qui a disparu de nos espaces publics : l’émotion.

La roue Cyr est un agrès acrobatique constitué d’un cercle formé d’un tube métallique, grâce auquel les artistes peuvent expérimenter des figures à l’infini. Elle offre à la fois la possibilité d’un jeu permanent autour de l’équilibre, défiant les possibilités physiques du corps humain, et la force d’un mouvement inépuisable. Ellipse est le récit de la rencontre entre deux partenaires, de leur appréhension au premier frémissement, de l’abandon des corps au tournoiement virtuose, de leur amour commun pour l’ivresse du mouvement. lls sont accompagnés d’un violoncelliste, témoin complice de ce lien singulier entre un corps de chair et un anneau de métal. Laissez-vous embarquer dans une valse où la gravité s’efface, pour ne laisser que la fascination.

C’est quoi encore ce plan ? Une soirée dans une yourte en plein mois de novembre ? En plus, y’a pas beaucoup de place ! Et le gars qui habite dans la yourte, le Boris, là, il est bizarre ! Sacrément bizarre, même, avec son look de trappeur, sa passion pour le karaoké et son ami sanglier empaillé !

Eh oui, vous avez bien lu : pour la Nuit du Cirque, Boris vous attend sous sa yourte au confort spartiate mais à l’ambiance très chaleureuse. Fan de musique franchouillarde et expert en équilibre sur skis, cet énergumène au look débraillé vous réserve une soirée que vous ne vivrez nulle part ailleurs. On plonge joyeusement dans l’univers loufoque et poétique de ce personnage complètement décalé, à la croisée du cirque, du clown et de l’artisanat !