Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo, comme de mettre leur discipline, l’acrobatie, au service du vivant. Ils parlent du temps qui passe, de la fragilité de l’homme dans un cosmos qui le dépasse, de sa façon, aussi, de résister au chaos, de sa capacité à plier plutôt que rompre, de sa faculté à se hisser vers les hauteurs tout en s’ancrant dans la terre ferme. Ces désirs-là sont presque métaphysiques. Pourtant, sur scène, ils trouvent leur traduction lumineuse, évidente et superbe, dans la présence très simple d’un arbre.