1 PACT, 2 WIP

Le Théâtre du Grand Rond accueille à nouveau dans ses murs les « Chantiers de Cirque » : l’occasion de découvrir deux work-in-progress (WIP) proposés par des artistes du cirque actuel. Cet événement, porté par la Grainerie, est organisé dans le cadre du Programme d’accompagnement des arts du cirque de Toulouse (PACT).

La Cie Laosa avec Primitive (contorsion et manipulation de couteaux dans un univers surréaliste) et la Cie WCS avec Perfect Timing (improbables équilibres d’objets et autres prouesses circassiennes) partageront la scène.

En complicité avec le Théâtre du Grand Rond et l’Esacto’lido.

Retour à l’aube de nos origines primitives.

Face au miroir sociétal de nos relations au monde, s’impose une fabuleuse force du collectif. Sept clowns décalés, drôlement touchants et au comique expressif, nous ramènent à l’ère lointaine du début de l’humanité. Nos apprentissages poussiéreux refont surface, les racines sont déterrées. Comment l’Homme a progressivement évolué depuis l’état sauvage à aujourd’hui ?

L’angle de tir est précieusement choisi : focus sur le clown et son incarnation pure. À quoi ressemblait cet « animal » en milieu naturel avant qu’il n’ait été domestiqué ? Promesse engagée, on y trouvera générosité, émotion, jeu physique, musique, danse krump et rituel. Remède à l’ennui et fous rires garantis. Un bijou hybride à l’humour sauvage, grinçant et follement authentique.

Approchez, approchez ! Entrez dans cet espace de curiosité, fait d’entre-sorts et d’attractions. Venez rencontrer

la bonimenteuse ventriloque, découvrir l’Homme coquille, approcher l’Homme muscle, mi fakir-mi serpent, visiter la baraque des poupées, vous attabler avec Jeanne la médium qui saisira les contours de votre personnalité.

Déambulez, laissez-vous troubler par votre propre apparence face à un miroir déformant. Il y aura du vertige, de l’intimité et de la fantaisie au fil de ce parcours dans le Cirque-Théâtre, entre pénombre et lumière. Au centre de la piste, une immense bulle blanche, carrée. Tout autour, sept baraques foraines, aussi mystérieuses qu’étonnantes.

Alors, prêts pour l’inattendu ? Vous n’aurez qu’à suivre Barba, petit être de 30 cm fort en gueule qui guidera vos pas. Car dans Foraine, c’est un peu elle la patronne.

Depuis 2015, Yann Frisch poursuit un cycle de recherches autour de l’axe « croire et savoir ».

Personne questionne l’illusion théâtrale et notre capacité à croire à l’existence de personnages fictifs incarnés. L’acteur joue-t-il la partition de l’auteur ou est-il lui-même ? Les frontières entre réel et fiction sont troubles. Sous quelle forme se déguise la vérité ? De quels masques se pare-t-elle ?

Dans un décor intimiste, petit théâtre fermé et mobile, écrin expérimental, Yann Frisch multiplie les apparitions, les doubles et les faux-semblants.

Nos perceptions naviguent sur un chemin dont les repères sont brouillés. Le mystère règne, repousse les limites de l’esprit et fait basculer nos croyances du côté du doute. Place au grand plongeon dans l’ivresse énigmatique du paraître. L’art spectaculaire d’ébranler nos certitudes.

Pandax, c’est d’abord une idée comme on en a rarement vu : installer une voiture sous le chapiteau, et construire autour un scénario tissé d’acrobaties de très haut niveau ! Entassés dans une Fiat Panda vert foncé, les cinq acrobates jouent cinq frères, de retour de la crémation de leur père avec l’urne funéraire. Ils roulent (pour de vrai), ils se disputent… et les prouesses surgissent ! Portés acrobatiques, lancer de couteaux, gags divers, mât chinois, bascule : le moins que l’on puisse dire, c’est que ces cinq garçons débordent d’idées et d’énergie pour les exécuter ! Au son des chansons jazz et klezmer interprétées en direct par trois musiciennes, ils tiennent du début à la fin leur scénario, tandis que leurs corps s’envolent de plus en plus haut. Un tour de force jubilatoire !

Ni cirque, ni théâtre

Lento est un labyrinthe. Une histoire à passage de seuils, en forme de poupées russes.

Accrochages de langage, chutes et recommencements nous invitent à interroger notre perception de la réalité. C’est un puzzle, traversé par le cirque, l’humour, le contemporain, le niaropmetnoc, l’illusion et la désillusion. Une pièce tragique, dont la forme est aussi importante que le fond.

Il n’y aura pas d’échappatoire au labyrinthe du sens : ça commencera par la fin et ce sera provisoire. Point.

En complicité avec l’Escale.

Pour celles et ceux qui ne se prennent pas au sérieux

Avec un art du décalage totalement assumé, le metteur en scène Gaël Santisteva procède à une déconstruction des genres. Comment répondre à notre société sur-médiatisée ? Comment sortir de la promotion de soi ? Le spectacle répond par l’humain, le fragile et l’absurde. Dans un « show » d’un autre genre, trois interprètes mêlent tours de magie, chansons sentimentales et figures acrobatiques pour déployer une ode à la décroissance, en dissonance au monde ultra-rapide et capitaliste dans lequel nous évoluons. Une irrésistible performance sur la magie de la simplicité, qui cherche les paillettes qu’on a tous dans le cœur.

Jeudi 18 et vendredi 19 janvier, Théâtre L'Aire Libre - Le Joli collectif, St-Jacques-de-la-Lande

Cirque radiophonique

Fiction sonore, art radiophonique, invité musical et cirque pour les ondes : La Chambre #3 accueille un studio d’enregistrement pirate.

Nul besoin d’avoir suivi cette trilogie depuis le début pour se laisser embarquer dans ce récit facétieux. La scène devient prétexte à l’enregistrement public d’un épisode inédit. Une histoire de thérapie conjugale, en marge d’un concours de lancer de couteaux, vient pimenter cette aventure foutraque et décalée.

Avec le soutien de l’ONDA.

Stek c’est la rue, avec son bruit et sa fumée.

La rue, habitée par 4 clowns, cascadeurs et catcheurs à leurs grandes heures,

animés par une furieuse envie de vivre. Jongleurs, danseurs, voltigeurs, Ottavio, Analia, Léo et Mario forment un quatuor cosmopolite venu d’Italie, d’Uruguay, de France et du Mexique. Ensemble, ils se glissent dans la peau et les vêtements rapiécés de personnages en marge, donnant corps aux invisibles de nos villes.

Dans leur turbulent quotidien, la vie peut valoir un morceau de pain (Stek), et les affamés devenir frères ou ennemis pour subsister. Sur des sons hip-hop, punk, ou reggae, ils cavalcadent à fond la caisse, et nous entraînent dans leurs péripéties foutraques. Courses-poursuites, saltos et rebonds sur containers et objets de fortunes s’enchaînent : il faut avancer, coûte que coûte. Cette équipée porte avec elle un vent rafraîchissant et sauvage, oscillant entre folie jubilatoire et humour noir grinçant. Entraînés dans leur tourbillon loufoque, bousculés par leur audace irrévérencieuse éloignée de toute convention, nous voilà pris de tournis.

Quand soudain, le temps se fige...

Cirque réflexif

Boîte Noire est une expérience de cirque réflexif qui s’adresse aux adolescent.e.s, aux jeunes adultes, aux femmes et aux hommes. Boîte Noire, met en scène des corps de femmes afin d’examiner les manières

dont la sexualité (drague, séduction, érotisme, pornographie, pratiques sexuelles, orientations et inclinaisons hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles) et ses représentations (liées aux pratiques) s’articulent avec la domination masculine.

Connaissez-vous le 45e parallèle Nord ?

Cette ligne imaginaire se trouve exactement à mi-chemin entre l’Équateur et le pôle Nord.

Peuple parallèle amène au voyage guidé par un tumulte mystérieux : celui de la découverte. Le chemin d’impulsion : une balade-arpentage sur le territoire français à la rencontre des habitants d’ici et là.

Au gré de ce périple, il y a les espaces en marge, puis les regards posés sur ces lieux singuliers qui façonnent des histoires plurielles. De cette immersion expérimentale et documentaire nourrie par une soixantaine de rencontres, naît Peuple parallèle, une pièce pour trois comédiens. Les images défilent, les paysages prennent vie…

Manifeste jonglé

Mêlant danse et jonglage, Juventud s’appuie sur les corps circassiens pour mettre en danse un groupe de cinq jongleurs. Véritable manifeste jonglé, Juventud est l’expression progressive de la liberté dans le mouvement. Dans ce spectacle, la beauté ne se cherche pas dans l’ordre et la perfection, mais dans une complexité bâtarde où l’individuel n’efface pas le groupe – et réciproquement.

Un extrait du spectacle a valu à la Cie NDE – Nicanor de Elia le Prix du Jury pour l’Innovation au Festival Mondial du Cirque de Demain en 2023.

Performance pour rollers et batterie, Desorden est conçue comme un rite pop-obscur, hypnotique, doté d’une énergie un soupçon vengeresse qui fait place à la traversée d’un nécessaire désordre, d’une purge. Sur un rythme incantatoire, Justine Berthillot roule avec ses patins comme on erre dans notre inconscient, défie la pesanteur, se joue d’équilibres, glisse et chute, comme une marionnette en transe mue par le son. Xavier Roumagnac compose et accompagne ce mouvement à deux corps, une pulsation donnée en musique électronique et à coups de batterie, avec une énergie musicale engagée et organique.

Wonderwoman est un éloge de la femme et sa sexualité, de son parcours d’apprentissage et sa ténacité dans la société. Ce spectacle est une œuvre multidisciplinaire qui parle de violence par le biais de la tendresse. Wonderwoman c’est toi. Toi qui résistes, qui renonce, qui joues à pleurer, qui te forces à rigoler.

Des feuilles d'or suspendues sont des objets qui prennent vie et se transforment sans cesse entre marionnette, Femme, à nouveau objets, vivante encore. Dans un espace étrange, comme après une explosion, il reste les décombres et des gravats. C’est ici que tout commence. L’histoire de Wonderwoman c’est celle de la plupart des femmes dans le monde.

Maman boxeuse

Christine, c’est une battante, elle mène un combat pour la vie, car sa vie, elle n’est pas simple et pas très drôle non plus… Mais Christine ne baisse pas les bras et avec sa sincérité, sa générosité, sa joie et sa douce folie, elle arrive à rester debout. Alors, elle nous embarque sur son ring et avec elle on encaisse les coups, on se relève et on tient debout. On en ressort totalement bouleversé mais regonflé comme jamais ! More Aura est un spectacle sur la résilience, le combat pour la vie, la douce folie qui nous permet parfois de rester debout. Un spectacle drôle et émouvant.

Mardi 6 février à 20h30, Le Grand Logis à Bruz 

En février, pour l'Acte 4 de la saison 2023-2024, Le Plongeoir invite à questionner le genre à travers trois spectacles de cirque et un ciné-échange qui permettent de déconstruire les stéréotypes de sexe, de débattre des inégalités femmes-hommes et des rapports de domination liés au genre.

L'Acte 4 détourne le dicton populaire pour ouvrir en février les réflexions sur les questions de genre et de représentations, en écho aux débats qui traversent notre société. Parce qu'il n'y a pas de saison pour s'interroger et échanger, en toute tolérance et bienveillance, à ce qu'il vous et nous plaît. En mai c'était bien, mais en février et tout au long de l'année c'est encore mieux !

Boîte Noire, compagnie ScoM : 6 et 8 février 2024

Baal, Groupe Noces - Florence Bernad : 10 et 11 février 2024

FORT, compagnie La Meute : 17 au 19 février 2024

We are coming, un film de Nina Faure : 13 février 2024 en partenariat avec le cinéma Les Cinéastes

Se préparer à l’après

Uba c’est un dialogue entre quinze artistes de trois générations, l’une en quête de savoirs et de sensations physiques décoiffantes, les autres sur le chemin entre acquis et transmission. Uba ouvre des espaces où se rencontrent nos émotions et nos envies, nos faiblesses et nos joies. Notre humilité et notre humanité.

Amitié, pouvoir de longévité et grande résistance… le bambou, seul agrès de ce spectacle, incarne des qualités et des symboles qui résonnent en nous, en écho à nos émotions traversées et au soutien des anciens protégeant les progrès des plus jeunes.

Pour ces deuxièmes retrouvailles avec l’inventeur-circassien Boris Gibé, il vous faudra tout d’abord pénétrer au coeur de son "Silo". Prenant la forme d’un chapiteau de tôle de 12 mètres de haut, il se dresse au centre de la piste

du Cirque-Théâtre. L’architecture d’hier enveloppe celle d’aujourd’hui. Première mise en abîme. À l'intérieur, 2 escaliers s’enchevêtrent l’un dans l’autre sur 4 étages dans une double révolution et accueillent les spectateurs sur plusieurs niveaux. Dans cet espace à huis clos, la compagnie Les Choses de Rien interroge notre rapport au vide, au néant, à la plénitude. Au fil d’une fascinante chorégraphie aérienne chapitrée en triptyque,

l’acrobate déploie son corps dans une confrontation aux éléments, animé par la recherche de l’Absolu.

Osez le vertige ! Seules 100 personnes pourront profiter simultanément de cette expérience sensorielle et physique originale.

Avec la complicité de Thierry Thieû Niang, Patrice Chéreau met en scène Dominique Blanc de la Comédie Française, l’une de ses actrices favorites qui a reçu en 2010 «le Molière» de la meilleure comédienne pour ce rôle.

Elle interprète un texte poignant : le journal de Marguerite Duras, qui consigne sa vie durant l’après-guerre de 1945, suite à la libération de Paris et l’attente du retour de son mari, déporté dans un camp allemand. Ces extraits aux éclats intimes prennent la forme d’une oeuvre majeure : La Douleur.

Récit autobiographique dont l’écriture est marquée par l’espoir saisissant, l’absence déchirante de l’être aimé, la lutte effrénée pour combattre la peur tourmentée dans ses retranchements les plus sombres. Une question originelle subsiste : est-il toujours vivant ? Puis, sonne l’heure boul rsante de son retour… pour laisser place à la résurrection telle une ode à la vie. Une pièce magistrale et puissante.

Pouvons-nous percevoir l’invisible ?

Au départ, il y a un tableau : L’Annonciation de Palerme d’Antonello de Messine, originaire de Sicile. Cette peinture est singulière par son rapport à l’invisible : l’ange annonciateur Gabriel est hors-champ. invisibili s’inscrit également dans le sillage de la fresque Le Triomphe de la Mort, joyau palermitain, d’un auteur inconnu, empreint de l’esprit sicilien. Deux tableaux, l’un représentant l’instant avant la vie et l’autre, l’instant juste après la mort. Mouvements et figures croisées constituent ainsi les lignes de fuite qui traversent cette nouvelle création, à l’image d’un récit-mosaïque.

Au travers de différents procédés visuels, danse, théâtre et musique se mêlent et font corps dans une fabrique artistique multiple, une scénographie mouvante.

« Le mot théâtre indique l’endroit d’où l’on voit. invisibili tente à Palerme un autre point de vue : on tourne la tête et on regarde hors-champ. Est-il possible d’envisager le théâtre en angle droit, ou avec un regard oblique, comme une danse avec l’invisible ? » Aurélien Bory

Seconde couche

Dans ma chambre #2 (seconde couche) réunit l’artiste de cirque Édouard Peurichard et le comédien Arnaud Saury, avec la contrainte de devoir partager leurs propres pratiques dans un espace qui n’est pas prévu pour ça. Leur enjeu était de créer un club de lancer de couteaux dans la seconde ville de France. Un beau projet qui, à n’en pas douter, prendra très vite beaucoup d’ampleur. Mais, ne sachant pas de quel côté situer la prise de risque, ils n’écartent pas l’idée de finir la soirée dans un pub à lancer des fléchettes.

En complicité avec le Théâtre Sorano et avec le soutien de l’ONDA.

Seconde couche

Dans ma chambre #2 (seconde couche) réunit l’artiste de cirque Édouard Peurichard et le comédien Arnaud Saury, avec la contrainte de devoir partager leurs propres pratiques dans un espace qui n’est pas prévu pour ça. Leur enjeu était de créer un club de lancer de couteaux dans la seconde ville de France. Un beau projet qui, à n’en pas douter, prendra très vite beaucoup d’ampleur. Mais, ne sachant pas de quel côté situer la prise de risque, ils n’écartent pas l’idée de finir la soirée dans un pub à lancer des fléchettes.

Entre son corps et soi

Pour cette création solo entre cirque et danse, Eugénie nous parle avec sincérité et humour de son corps et nous renvoie au notre, dans une adresse simple et ludique. Embarqués ensemble dans une exploration corporelle sensible et poétique, nous allons navigué joyeusement entre mouvement et parole, corps à l’endroit et corps à l’envers, rire et tendresse.

Vendredi 16 février à 19h, AY-ROOP [LE LIEU], rue du Haut Bois, St-Jacques-de-la-Lande
Dans le cadre du festival Waterproof

• Séance scolaire le vendredi 16 février à 10h

Aller-retour Toulouse-Séville

Huit artistes, sept nationalités et un groupe.

Chacun·e y apporte son éclat et sa part d’ombre, son or et son authenticité. Les personnalités s’entremêlent pour donner naissance au corps collectif, ouvrant un espace de rêverie où le cirque révèle de nouveaux imaginaires.

La Sombra del Oro est une recherche de la poésie des corps et des objets.

Peut-être un labyrinthe, un agréable cauchemar ou un rêve qui serait allé trop loin.

Un projet de La Grainerie, Noletia & Truca Circus dans le cadre du programme Erasmus+ de l’Union Européenne.

Durant le confinement, une vingtaine d’acteurs et d’actrices de la promotion 10 de l’École du Théâtre National de Bretagne a été filmée depuis leurs domiciles à l’initiative du metteur en scène Mohamed El Khatib. Le principe : se confier, parler de leurs vies mais surtout de celles de leurs parents.

De fil en aiguille, ces témoignages bruts et virtuels, sans artifices, ont infusé pour devenir matière scénique et rejoindre le terrain de jeu qu’est le plateau, espace public de la parole du mentir-vrai.

Mes parents est une performance théâtrale et politique qui soulève la question de la parentalité.

Quels regards les enfants portent sur eux ? Quels héritages, ruptures et relations se tissent entre les générations ? S’ajoute à cela une grande inconnue : la sexualité des adultes. Une fiction documentaire entre portraits de famille, jeu et réalité.

Radio Daisy est un parcours immersif composé de six boîtes à histoires dont une voiture de collection Panhard, écrins miniatures, espaces sonores et visuels. On tend l’oreille pour écouter des récits où la radio s’invite dans une expérience étonnante. Aux confins du théâtre de poche, du cinéma et de la fiction radiophonique, la scénographe Cécile Léna érige un voyage sensoriel, du collectif à l’intime.

Radio Daisy célèbre le média de nos intérieurs, non dans une logique historique ou chronologique mais par une démarche poétique, une façon de convoquer de grands moments de société.

« La radio habite notre maison, notre cuisine, notre salle de bain. Elle vit dans toutes nos pièces, s’installe dans notre voiture. Elle nous est proche, intime, rassurante. Elle nourrit notre imaginaire sans compter, nous donne des nouvelles du monde. La radio s’occupe si bien de nos solitudes. » Cécile Léna

Des guirlandes lumineuses, et des gradins en cercle, sur lesquels on se serre : chez l’Attraction Céleste, on se sent tout de suite les bienvenus ! Elle, gouailleuse et généreuse, met un point d’honneur à retenir nos prénoms ; lui, dans sa bulle, nous sourit gentiment. Munis de leurs instruments, clarinette et accordéon, ces deux personnages déploient devant nous un cirque bien à eux, tissé d’objets en fil-de-fer, de

délicatesse et de petits riens improbables. Mais l’important est ailleurs : dans ce qui se joue entre eux, que l’on devine soudain, et nous va droit au coeur.

Avec L’Empreinte, Servane Guittier et Antoine Manceau nous font rire, nous émerveillent et nous font pleurer dans un même mouvement, tant leur talent et leur sensibilité font mouche. Un arc-en-ciel d’émotions, pour un spectacle authentique qui marque durablement.

Dans Gadoue, un curieux personnage jongleur évolue sur une piste recouverte d’une étrange matière : de la boue blanche.

Un défi de taille s’installe car mieux vaut-il être prudent ! Attention aux glissades, dérapages et multiples salissures, il faut rester concentré, choisir ses gestes avec précaution tout en jouant une performance aux figures complexes. La chute est inévitable et même nécessaire.

Quelle humiliation que de tomber dans la boue aux yeux de tous !

Mais c’est aussi un plaisir enfantin, interdit, inavouable : celui de la régression, voire de l’instinct bestial ! Petits et grands, tout le monde se reconnaît : ça colle, ça glisse, ça tache… Gadoue, c’est le plaisir de la patouille, le frisson du défendu, la joie du pas correct.

Un « décrochez-moi-ça », en français désuet, cela désigne une ancienne boutique de fripes, où tous les vêtements étaient accrochés en hauteur. Et des vêtements, il y en aura beaucoup dans ce spectacle de cirque et de manipulation d’objets ! Imaginé par une compagnie qui a tourné partout en France et en Europe avec Bêtes de foire, sa précédente création, on peut s’attendre à une merveille d’artisanat, de techniques de cirque et de trouvailles mécaniques.

Tout près des artistes, dans un petit chapiteau qui nous réserve bien des surprises, on verra apparaître des empilements de manteaux, des chapeaux manipulés par un homme lui-même manipulé, des corps flottants et swinguant dans les airs… Le tout en musique, avec un sens du détail qui force l’admiration : l’esprit forain par excellence !

REPRÉSENTATIONS RÉSERVÉES AUX ÉCOLES MATERNELLES DU GRAND PÉRIGUEUX

« Quand on le voit comme ça, on ne se rend pas bien compte. Mais au milieu des autres enfants, on voit bien qu’il est tout petit, Lucas. Il n’a pas grandi depuis qu’il est entré à l’école. Parce qu’il a tout le temps peur. Peur qu’on lui pose des questions, de répondre aux questions ; peur qu’on le regarde, de mal faire, de trop bien faire, de se faire remarquer… Il est timide, comme on dit. »

Le rêve de Lucas est de devenir accrocheur d’étoiles. Comment appréhender ce passage de l’enfance à l’âge adulte et surmonter la peur ? Cette pièce destinée aux enfants parle du désir de grandir, du cheminement intérieur en quête d’un devenir, d’une réalisation personnelle qui voyage et explore depuis l’enfance la découverte de soi. Un seul mot : OSER.

Pour la première fois depuis dix ans, après trois albums thématiques (Clint, Folk, Plays Weather Report), Kong laisse libre cours à la liberté créatrice des cinq membres du collectif suédois Oddjob fondé en 1997.

Grooves savants et incursions électroniques confèrent à ce programme une inspiration sonore aussi riche que créative, délicate que multiforme, aux confins de paysages mystérieusement captivants. Une foisonnante fusion jazz ouverte aux rythmes du monde.

Un voyage spacial à la frontière de la science et du jazz, du rock et de la musique contemporaine avec une approche presque mathématique, font de ce quintet l’une des formations les plus saillantes, audacieuses et multi-primées de la scène jazz scandinave.

REPRÉSENTATIONS RÉSERVÉES AUX SCOLAIRES

Ces comptines animalières sans paroles sont sublimées au gré de trouvailles musico- jazzoologiques imaginées par le collectif suédois multi-primé Oddjob, illustrées par les dessins ludiques de Ben Javens et animées par les Studios Alphaville. Un spectacle inventif et interactif, bourré d’humour et de fantaisie, qui nous invite dans un monde ensoleillé et onirique dont les péripéties émouvantes et poétiques illustrent astucieusement les valeurs de l’amitié, du partage, de l’égalité…

Un joyeux bestiaire multicolore et funky pour s’amuser et ressentir les premières émotions du swing, du groove et du free. Une formidable initiation à la richesse et la puissance évocatrice du jazz.

Tomber, se relever : un éternel recommencement

Derby, c’est l’histoire d’un sport et de femmes qui, à travers le dépassement, la virtuosité et la chute, nous livrent leur parcours intime et collectif. En piste, une contorsionniste, une slalomeuse, une actrice de cinéma et une danseuse sur roller, s’unissent et se désunissent dans un jeu de performances, d’émotions et de fête. De la grâce à la sueur et du rire aux larmes, elles tombent et se relèvent, nous immergeant avec elles dans le tourbillon de leurs vies.

Mardi 19 mars à 20h, Centre culturel Juliette Drouet à Fougères

Une maison calcinée, qui a pu être autrefois une belle demeure de bord de mer… Les murs sont délabrés, certains objets ont fondu, d’autres sont rafistolés. Les vestiges du passé cohabitent avec le sable qui s’y est engouffré et les morceaux d’une nature qui a repris ses droits. La maison est brinquebalante, mouvante, en vie.

De la mémoire de ce lieu, subsistent quelques objets et traces d’histoires familiales : des livres, des tableaux, un téléphone, un réfrigérateur, un transistor, un aspirateur… tout un désordre à la fois hyperréaliste et onirique.

Les deux habitants de cette maison à ciel ouvert, Andrès Labarca et Sylvain Decure, tentent, à leur manière, entre mouvement acrobatique et jeu d’acteur, de leur redonner vie.

La maison devient alors un agrès de cirque, les objets sont détournés, les scènes quotidiennes décalées, pour créer une pièce poétique à la beauté cinématographique.

Un grand moment de music-hall où la chanson, le cirque et les histoires humaines s’enlacent. Un spectacle clownesque, acrobatique et musical avec son lot d’excentricité, de surprises et de tragédie grecque. Un cabaret de rêve présenté par cette grande entreprise de divertissement en tout genre que sont "Les Établissements Félix Tampon". Un grand bazar, un joyeux dérapage où l’on constate encore une fois que le rêve a ceci de particulier : ce n’est pas la réalité !

Contorsion à huis (presque) clos

Contrainte de se contorsionner pour tenir dans un espace trop étroit pour elle, une femme décide de s’échapper. Une fois dehors, les torsions restent comme un écho dans son corps ; elle continue de défier ses murs invisibles.

Entre entérologie -la mise en boîte d’un individu qui se fait tout petit- et escapologie – l’art de s’évader et de se soustraire aux entraves, Fora est une performance étonnante, unique dans sa manière de combiner souplesse et techniques d’illusionnisme.

Alice Rende est lauréate du prix Circusnext 2023 pour ce projet co-financé par l’Union Européenne.

Dans le cadre du temps fort Créatrices ! Cirque en tous genre(s)

SAMEDI 30 MARS 2024 – 20h30 –ESSOUVERT

SAMEDI 6 AVRIL 2024 – 20h30 – AULNAY

Sous chapiteau

Cirque

Il y a l’équipage qui accueille le public. Le capitaine porte sur son visage des années d’explorations et d’aventures. Mais pour quelle destination embarque-t-on ? Personne ne le sait encore... Deux matelots, l’un un peu rude et grincheux, l’autre lunaire et gracieux, apparaissent sur un morceau enjoué qu’entament le capitaine et son second. L’ancre s’élève, transformant le pont en une piste où matelot, mousse, second et capitaine deviennent clowns et acrobates. Tous ensemble partent alors pour une traversée où destination et chemin se confondent.

Et si nous prenions le large ? Si nous embarquions pour une traversée, explorant l’âme humaine en mettant le cap sur un monde sensible où l’humour empreint d’une tendre poésie côtoie grands exploits et petites choses du commun. Alors Cap’ ou pas cap’, de garder le cap sur ce qui n’a pas de prix et ressentir qu’un même courant, invisible, circule entre naufragés de la réalité. « Mesdames, messieurs, mes enfants, mes doudous mes roudoudous, Bienvenus à Bord ! »

Site internet : lenjoliveur.com - https://www.facebook.com/profile.php?id=100058296236495

Distribution :
Olivier GRANDPERRIN
Erik JANKOWSKY
Livi, Nickolson
Anaïck VAN GLABEKE

Durée : 1h10 – Tout public, conseillé à partir de 3 ans

Réservation : 05 46 59 41 56 – www.spectaclevivanta4.fr - Tarif C

Mentions légales : Spectacle soutenu par Le Conseil Régional de Franche-Comté. Coproductions : La Cascade- PNC Ardèche-Auvergne-Rhône-Alpes ; Le CRABB Biscarrosse

Ce spectacle est également joué en séances scolaires à partir de 4 ans :

• Entre le 25 et 30 mars 2024 – Essouvert
• Entre le 1er et 5 avril 2024 – Aulnay

La compagnie L’Enjoliveur met son chapiteau à disposition des usagers locaux, dont les établissements scolaires et élus se sont emparés pour y développer certains projets. Nous contacter.

Paroles d’oiseaux de la terre

Dans un château-poulailler ambulant, au lever du jour, une équipe de poules (des vraies) entre en scène pour rencontrer le public. À leurs côtés, Fourmi, personnage singulier, est là pour les accompagner, tissant un lien sensible, délicat et permanent avec ces êtres de basse-cour dont l’imprévisibilité poétique est étonnante.

La démarche de cette création atypique tend vers une philosophie de la simplicité. Elle invite à entendre d’autres échos du monde, ou bien l’écho d’autres mondes si près de nous, là, au bord de l’intime.

Un bord de scène fera suite à la représentation.

Avec le soutien de l’OARA.

Aux Étoiles ! vient chatouiller nos rêves d’astronautes, d’apesanteur et d’aventure spatiale. Là-haut, dans l’univers, au cœur d’un immense planétarium, deux complices accrochent des étoiles et des planètes pour remplir l’espace du ciel.

Autour d’une tournoyante machine cosmique, sorte d’astrolabe de fortune, ils accomplissent tant bien que mal leur besogne, préparant le grand décollage. Ils nous embarquent dans leurs péripéties, de défis en acrobaties, filant avec humour au travers du merveilleux et du fantastique, tels d’improbables clowns cosmiques.

Fascinés par les agrès insolites, le Cirque Hirsute réinvente ses acrobaties sur des structures monumentales. Nous les suivons dans cette invitation au rêve et au voyage, naviguant avec humour sur une mer de science-fiction artisanale.

Qu’est-ce qu’une cabane ?

« Un refuge pour l’intime que l’on se construit tout au long de sa vie. » Zoé, acrobate.

« Un espace sonore sensible. » Odile, musicienne.

Un abri à soi, pour soi où rien ne pourrait troubler nos vies, rien de mal ne pourrait nous arriver…

Cabanes c’est un voyage qui invite au doux rêve, celui de se laisser transporter dans un univers sans limites. Un solo de cirque poétique pour les tout-petits où tissu, trapèze, danse et sonorités côtoient la magie. Valse d’instruments insolites. Un instant suspendu et léger posé ici simplement, comme une délicate parenthèse dans le réel.

Création caribéenne entre danse et cirque

S’il est souvent question de « la place » de la femme dans la société, une question surgit : de quelle(s) place(s) parle-t-on ?

Face à une féminité qui serait prise dans son héritage culturel, les artistes choisissent donc le pluriel. « Ces places » révèlent peu à peu les personnalités et les aspérités de quatre femmes. De Guyane, de Guadeloupe ou de métropole, danseuses ou circassiennes, elles entrent tour à tour dans la danse, fortes de leurs différences et déterminées à trouver un langage commun.

Belles Places est une conversation physique et intime, menée tambour battant par quatre artistes et deux roues cyr.

En partenariat avec le Centre culturel – Théâtre des Mazades. Avec le soutien de l’ONDA et du FEAC.

Dans le cadre du temps fort Créatrices ! Cirque en tous genre(s)

Cirque intime et politique

Retenue est une expérience symbolique, un terrain de jeu pour deux circassien•nes, une pièce arrangée pour cordes et corps humains. Lulu Koren et Alex Mino pratiquent le shibari et nous invitent à voyager à travers les états de leur relation, de ses limites, ses dangers comme ses plaisirs.

Entre désirs et liberté, les cordes sont une prolongation d’eux-mêmes. Elles nouent un lien intime, explorent leur consentement à la contrainte dans un échange des plus singuliers.

Dans le cadre du temps fort Créatrices – Cirque en tous genre(s)

Après avoir sillonné l’Océan Indien et bien des contrées, la compagnie réunionnaise Cirquons Flex s’inspire d’une histoire méconnue. Durant la seconde guerre mondiale, La Réunion fut coupée du monde. Deux années sans qu'aucun bateau ne vienne ravitailler l'île. Radio Maniok s'inspire de ces "Années Terribles" où tout venait à manquer et s’intéresse à "l'autosuffisance heureuse", faite de solidarité et d’inventivité, dans cette aventure acrobatique et musicale.

Performer et consentir

EZ explore la dynamique de pouvoir et le pacte en place entre artiste et public.

Que se passe-t-il lorsqu’un corps humain est ligoté et manipulé sur scène de manière consensuelle ? Quelles réactions – physiques, émotionnelles et cognitives – se produisent chez la personne manipulée, chez la personne qui manipule et chez la personne qui observe la manipulation ? Y a-t-il un espace pour les soins ? Peut-on rire ?

EZ – qui signifie non en basque – est une invitation au oui, qui n’est possible que lorsque le non est aussi une option.

Cette proposition artistique contient des scènes de douleur explicite.

Elena Zanzu est lauréat Circusnext 2021 pour ce projet co-financé par l’Union Européenne.

Dans le cadre du temps fort Créatrices – Cirque en tous genre(s)

ART. 13 fait référence à l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui déclare que « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».

Phia Ménard, metteuse en scène, se définit comme un « melting-pot de cultures, d’art, d’empathie et de colères ». Elle expérimente autour de la notion de frontières. Sociales, géographiques, politiques... entre « nature » et « culture » … celles franchies, traversées ou non, protectrices ou violentes.

Pensé comme un acte scénique et transformateur, ART. 13 est empreint de solidarité, tente de reconnaître l’humanité dans le vivant, fait face et refuse d’être emmuré dans le silence. Détruire pour reconstruire, s’affranchir, puiser ailleurs pour un mieux-agir dans un monde au-delà. Un plongeon qui se veut le miroir d’un bouillonnement à défendre.

C’est Sophia Perez, metteuse en scène elle-même sortie voltigeuse du CNAC en 2004, qui s’est vu confier cette année la direction artistique du spectacle de fin d’études de la 35e promotion et de ses douze jeunes artistes. En piste : un trapèze, un cerceau aérien, du jonglage, des paillettes, une roue Cyr, des couleurs et de la fumée, de fières confidences, du mât chinois, de la danse, de la tendresse, des instruments et la force de leurs vulnérabilités.

Des nuits pour voir le jOur est un solo qui révèle un récit intime autour de l’empêchement et de l’acceptation.

Se déroule le parcours d’une femme artiste, celui de Katell Le Brenn, équilibriste contorsionniste. À l’origine de ce projet, il y a ses nombreuses blessures, puis ses tentatives de faire face, de montrer ce qui est caché, de dire ce qui est tu, de partager le long sillon de la reconstruction.

Telle une confidence, ce témoignage personnel expose le corps, ses fêlures, ses évolutions et ses possibles dans la guérison. Une cartographie du sensible ponctuée de fragments de vie d’un for intérieur. Une invitation au renouvellement qui tend le fil de la résilience.

Invitée en 2022, avec TRAIT(s), puis en 2023 avec M.A.I.S.O.N, Coline Garcia nous offre cette fois les premières de sa nouvelle création réunissant 2 artistes autour de l’acrobatie et du beat-box, pratique musicale où la bouche fait claquer les sons dans le micro. BAOUM !!! nous réserve un festival d’explosions en tout genre, jouant avec le corps, l’air et les matières plastiques. Car qui n’a jamais pris plaisir à faire péter du papier bulle ? Un spectacle marrant et détonnant !

Après Plock ! qui explorait l’univers de la peinture et Murmur qui jouait avec le son, KORROL formera le troisième volet d'un triptyque parlant d'art et de création, à destination du jeune public. Ici l'acrobatie rencontre l'art sonore et l'architecture. Jonas, le personnage central, explore la relation entre l’homme, la construction et la matière en manipulant joyeusement des objets en béton et en n’hésitant pas à faire appel au public !

Trois duos musicaux et circassiens aux couleurs et aux scénographies différentes jaillissent de ce Jukebox cirque. Six artistes, qu’on dirait sortis de la machine, se succèdent dans un face-à-face vivant et intense. L’un jongle au son de la clarinette, tandis que l’autre voltige sur des airs de violoncelle quand le suivant s’élance dans sa roue allemande sur des notes de piano. Ces 3 pièces courtes sont reliées en une sonate de cirque… Allégro con salto.

Entrer dans le chapiteau de Johann Le Guillerm, c’est découvrir le laboratoire d’un artiste génial, qui réinterroge les lois physiques du monde. C’est avec une immense joie que nous l’accueillons pour la toute première fois à l’Espace Cirque avec Terces, une création hypnotique, dense et sublime !

Avec sa longue natte, son manteau de pirate et son regard bleu acier, Johann Le Guillerm semble sorti d’un autre monde. Face à ses objets et machines de bois, de métal ou de papier, il invente des corps-à-corps insensés : tout en précision et en intensité, il bouscule nos repères, repousse le déséquilibre et défie la gravité. C’est d’une beauté et d’une puissance poétique inouïes.

Duo sur vélo acrobatique un peu bavard

Arnaud Saury et Mathieu Despoisse, en proie aux liens ambigus qui les animent, discutent à bâtons rompus de la portée de leurs actes politiques et militants. De la banane Fairtrade au mariage équitable, voilà bien une discussion de haut vol, ou un exercice de haute voltige, c’est selon…

En complicité avec La Fabrique – Université Toulouse Jean Jaurès et avec le soutien de l’ONDA.

Théâtre circassien

Au pied d’un arbre, deux grands enfants à la ressemblance déroutante cherchent à se planter. Sous le regard attentif d’un musicien aux allures de jardinier, ils poussent et se repoussent, se font de l’ombre et s’enracinent à deux.

La relation fraternelle bourgeonne entre complicité et rivalité. Au rythme de la batterie, ils embarquent dans leur imaginaire. Les idées fusent, les pommes s’élèvent, les corps-à-corps se couvrent de terre, les jeux se multiplient… parfois jusqu’au débordement.

Avec humour, naïveté et tendresse, ces explorateurs chutent dans le monde et déploient leurs branches, remplissant la feuille blanche d’une irrésistible quête de vie.

Dans le cadre d’Autotune#2.

Cirque indigne, trapèze invulnérable, puzzle dadaïste

LA FORME : Cirque dadaïste

Spectacle kaléidoscope composé de 94 tops lumières, 4 changements de plateau, 15 costumes, 2 trapèzes, 3 chansons, 8 saynètes et réunissant au plateau 4 êtres humain·e·s et un chat, pour une durée n’excédant pas les 57 minutes.

LE FOND : Rire jaune / Humour noir

Sans complaisance nous mettons à jour l’absurdité de nos existences, l’incohérence générale et donnons à voir ce que le patriarcat fait au monde.

Sourions au plateau de ce qui nous fait pleurer à la vie.

Il y aura du sang, des rires, de la sueur et des larmes.

Dans le cadre d’Autotune #2.

Hommage aux illusions

“Mon grand-père quand j’avais 5 ans m’a dit : Ma vieille, dans la vie il faut faire ce que l’on veut, parce qu’après c’est trop tard ! » MADE_IN rend hommage à l’éclair de l’enfance survivant à l’âge adulte.

Dans une salle de jeu qui se transforme en champ de bataille, MADE_IN se moque de l’humain, de ses moments tragiques, exaspérés et ses exténuantes contradictions.

MADE_IN c’est une autodérision, une revanche : un hommage aux illusions et aux rêves encore possibles.

Dans le cadre d’Autotune#2.

Daniel L’Homond, poète et conteur du Périgord, manie la langue française avec humour et espièglerie.

Nourri par ses voyages, son talent créateur façonne des bouts d’histoires de notre temps, à la fois étonnantes et fantaisistes, expérimentales et merveilleuses.

À la Nouvelle-Orléans est un panaché de conte et de jazz, un cocktail musical savoureux de notes blues teintées de piano avec Guillaume Wilmot et d’harmonicas avec Michel Herblin.

Du Mississipi à la Rue Bourbon, des intrigues prennent vie. La musique fabrique l’histoire comme l’histoire façonne la musique. Et quand il pleut sur New-Orleans, les soleils de nuit crachent des arcs-en-ciel, dit-on... Ce laboratoire de vie racontée bouillonne de générosité. Un envoûtement pour l’oreille ? À écouter tout simplement.

Vincent et Voleak sont acrobates, Sacha et Alice font du théâtre. Ils sont diplômés d’écoles d’art prestigieuses, ont trente ans à peine et des parcours en plein essor. Ils ont décidé d’inventer ensemble un spectacle dans lequel cirque et théâtre vont se mêler : tous vont nous parler et faire des acrobaties, dans un élan de vie, de partage et d’entraide !

Et si notre vie n’était qu’une succession de ruptures ? Séparation de la naissance, grands départs, chagrins d’amour, actes d’émancipation… S’appuyant sur un livre de Claire Marin qui a connu un franc succès en librairie, ces quatre jeunes artistes partageront avec nous leur propre vision des ruptures. De la fracture péroné-tibia vécue par Vincent au jour où Voleak a quitté son pays natal pour la France, ils tisseront une partition qui va nous émouvoir autant que nous surprendre.

Ce spectacle inédit est créé dans le cadre des Olympiades Culturelles des Jeux Olympiques 2024.

Le projet des Basketteuses de Bamako allie deux pratiques : le sport et l’art ; le basket et le jonglage, la musique, le chant et la danse. Une association qui s’articule entre la compagnie française de Thomas Guérineau spécialisée dans la pratique du jonglage musical et une équipe de six femmes basketteuses et artistes maliennes. La rencontre entre sport populaire et pratiques artistiques traditionnelles éveille un potentiel indéniable axé sur le geste percussif, la musicalité, l’acte dansé, le jeu vocal et l’écriture corporelle.

Le ballon devient un pivot de réalisation créative pour déployer un travail de recherche sonore et rythmique autour du rebond, de la manipulation et du mouvement du ballon comme prolongement de soi. Corps, son et objet, trois entités qui s’accordent sur une même vibration.

Des marionnettes d’un nouveau genre prennent la forme de personnages : des échassiers haut perchés sur leurs épaules fragiles. Quatre personnages animeront les rues de leurs facéties.

Les marionnettes et leurs deux compères en équilibre nous transporteront dans un univers qui alternera entre sarcasme, humour, sensibilité et poésie. Une escapade familiale et conviviale sous le signe des arts du cirque et de la rue.

Percussionniste, chanteuse et compositrice, Anne Paceo évolue dans un style singulier et énergique qui dialogue avec le jazz, la pop, l’électro et les musiques du monde.

En témoignent ses trois récompenses aux « Victoires du Jazz » et ses sept albums. Une invitation au voyage qui brise les frontières, une incarnation musicale authentique qui infuse dans une alchimie viscérale organique et brute. Créé en 2022, son dernier album S.H.A.M.A.N.E.S est connecté aux quatre coins du monde.

Elle puise son inspiration dans les pratiques vocales chamaniques, les tambours de transe, les chants et rituels sacrés. Une consécration qui ouvre la porte ambivalente des possibles entre intime et universel. Les notes magiques aux tonalités spirituelles font résonner les cœurs et révèlent ce qui se cache au plus profond de nous.

VENDREDI 24 MAI 2024 – 21h30
SAMEDI 25 MAI 2024 – 21h30
DIMANCHE 26 MAI 2024 – 20h

Sous chapiteau

Aire de Loisirs – Brizambourg

Cirque

Après avoir parcouru la France et l'Europe avec le précédent spectacle « Bêtes de foire-petit théâtre de gestes » pendant une dizaine d'années avec quelques 700 représentations, Bêtes de Foire revient avec une autre histoire, « Décrochez-moi-ça », quatuor poétique sous chapiteau.

Sous un décor suspendu, sur une piste ronde et dans une arène intime, vous êtes conviés dans un univers singulier, où se tutoient maladresses et prouesses, petits riens et extraordinaire, apparence et faux-semblant.

Il y aura des corps flottant et swinguant, seuls et magnifiques. Il y aura des chapeaux manipulés par un homme lui-même manipulé. Il y aura des empilements de manteaux, des déshabillages de vestes, des amoncellements de cabans, des vols de redingotes, de l'effeuillage de corsages, du déploiement de blousons, du dégoulinage de soie. Il y aura des violons, des guitares, des claviers, des percussions, des objets insolites, des heureux accidents, des êtres fanfares et des corps orchestres.

Un cirque intemporel et onirique, qui charrie les âmes jusqu'aux tréfonds de l'humanité.

Site internet : betesdefoirepetittheatredegestes.com - betesdefoirepetittheatredegestes

Distribution :
En piste : Laurent Cabrol, Elsa De Witte, Simon Rosant et Thomas Barriere en alternance avec Bastien Pelenc
Decors/Costumes/Accessoires : Laurent Cabrol, Elsa De Witte et Simon Rosant avec la complicité de Solenne Capmas (costumes), Luna Berardino (aide couture) et Steffie Bayer (sculpture personnages)
Creation musicale : Thomas Barriere et Bastien Pelenc
Construction piste : Laurent Desf leches et Chantal Viannay, avec l'aide de Silvain Ohl et Eric Noel
Creation son : Francis Lopez
Creation lumieres : Tom Bourreau
Toile : VSO
Production & Diffusion : Association Z'Alegria/Bêtes de foire
Administration : Les Thereses

Durée : 1h05 - à partir de 9 ans.

Réservation : 05 46 59 41 56 – www.spectaclevivanta4.fr - Tarif Cirque Brizambourg, Duo Cirque Brizambourg

L’A4, l’Avant-Scène de Cognac et le Gallia Théâtre de Saintes renouvellent leur partenariat aux côtés de l’équipe municipale de Brizambourg pour vous proposer 3 spectacles différents pour le plus grand bonheur des spectateurs !

Mentions légales :

Coproductions: Les Nuits de Fourvière/Festival International de la Métropole de Lyon, Théâtre Sénart/Scène Nationale, Le Parvis/Scène Nationale Tarbes Pyrénées, L'Azimut/Antony-Chatenay Malabry, Théâtre Le Sillon/Scène conventionnée d'intérêt national Arts en Territoire a Clermont-l'Herault et dans le Clermontais, Théâtre Molière Sète/Scène Nationale Archipel de Thau- avec le soutien du FONDOC

Aides : Conseil Régional d'Occitanie, DRAC Occitanie (Aide à la création), DGCA (Aide à la création) La Compagnie est soutenue par la DGCA dans le cadre de l'aide à l'itinérance des cirques de création.

Tombouctou tisse un fil entre plusieurs générations. Entre le plancher des vaches et les cieux, un fils emmène son père, tout là-haut, à 10 mètres au-dessus du sol. Une expédition périlleuse au cours de laquelle ils nous livrent leurs rêves et leurs histoires. Un cheminement sensible à travers la mémoire d’un village de la Venise verte jusqu’à Tombouctou, la "perle du désert".

VENDREDI 24 MAI 2024 – 19h30
SAMEDI 25 MAI 2024 – 19h30
DIMANCHE 26 MAI 2024 – 16h30

Sous chapiteau

Aire de Loisirs – Brizambourg

Funambule virtuose

« À l’image de l’homme-orchestre, l’Homme Cirque fait tout et tout seul... Acrobate élégant, bricoleur ingénieux, musicien tout terrain, funambule époustouflant... Il offre, dans un univers intime et artisanal, tout un programme de cirque qui vacille entre rires et frissons.

Il nous raconte, avec authenticité et générosité son histoire de cirque où il conjugue à la première personne tous les temps et ses nombreux talents. Il se risque même à faire l’Homme Canon et des saltos sur son fil pour mieux nous faire sursauter et vibrer. Les grands retombent en enfance et les petits écarquillent les yeux... Mais ce n’est pas fini, David Dimitri offre un final hors du commun, frissons et applaudissements chaleureux garantis ! ».

Site internet : www.emilesabord.fr - production Emile Sabord

Distribution :
Auteur et interprète David Dimitri
Création lumière Jérôme Soufflet

Durée : 1h - tout public

Réservation : 05 46 59 41 56 – www.spectaclevivanta4.fr - Tarif Cirque Brizambourg, Duo Cirque Brizambourg

L’A4, l’Avant-Scène de Cognac et le Gallia Théâtre de Saintes renouvellent leur partenariat aux côtés de l’équipe municipale de Brizambourg pour vous proposer 3 spectacles différents pour le plus grand bonheur des spectateurs !

La Guinguette de Brizambourg : votre guinguette inter associations est de retour pendant le week end du Cirque le 24,25 et 26 Mai 2024
Aire de loisirs "Route de la Verderie"

Restauration sur place : Fish and Chips, Frites, Sandwichs et boissons

Renseignements : 05 46 95 97 03

DIMANCHE 26 MAI 2024

14h30 - Sous chapiteau

Aire de Loisirs – Brizambourg

Spectacle funambule et musical à taille humaine

Si tout part du sol, pourquoi ne pas imaginer une traversée qui partirait d’ici avec vous ? Et si nous tirions ensemble cette corde pour voir jusqu’où cela nous mène ? Soka Tira Osoa est une proposition à la fois spectaculaire et participative ; un espace propice à la rencontre et à l’entraide. Se jouant des codes du spectacle, nous avons ici décidé de mettre tous les corps de métiers à cette même place d'artiste. Riggers, musiciens, ingénieur son, funambule. Tout le monde démarre du sol avant de s'élever. Nous vous proposons de voir l’envers d'un décor artistique, de vivre un moment simple où il est facile de demander de l'aide au public quand nous en avons besoin. "Il faut être nombreux pour être beaucoup". Soka Tira Osoa embarque les spectateurs avec les artistes sur le fil d’une histoire dessinée à plusieurs.

Basinga est une compagnie rassemblée autour de l’art du funambule.

Nous ne sommes que la gestion continue de nos déséquilibres. Ces déséquilibres nous poussent les uns vers les autres. Nous appuient. Nous font chuter ou rebondir. Pour nous tenir, nous maintenir et avancer, nous tissons des liens, jetons des ponts, nous nous raccrochons aux murs, aux branches, aux un et aux autres.

Par la recherche, l’enseignement, le partage et la production de spectacles participatifs de haut vol, Basinga cherche à développer, étoffer, transmettre et communiquer cet art qui, mieux qu’aucun autre, évoque en quoi notre grandeur repose sur nos fragilités et notre capacité à savoir les conjuguer.

Ce qui nous relie nous consolide.

Site internet : www.ciebasinga.fr

Distribution :
Direction artistique : Tatiana-Mosio Bongonga et Jan Naets
Funambule : Tatiana-Mosio Bongonga
Direction technique : Jan Naets
Musiciens : Djeylaroz, Adrien Amey, Makeda Monnet ou Lovisa Elwerdotter
Regard Chorégraphique : Anna Rodriguez
Riggers : Gäel Honegger, Simon Pourqué
Régisseur son : François-Xavier Delaby
Création costumes : Louisa Gesset-Hernandez
Collaboration à la mise en scène : Deborah Benveniste
Production : Camille Foucher et Mathilde Wahl
Production déléguée : Association l’Oktopus - Emilie Pecunia, Monalisa Marchand

Durée : 45 minutes - tout public.

Réservation : 05 46 59 41 56 – www.spectaclevivanta4.fr – GRATUIT

Ici, tout est question de tentatives. La chute, motif récurrent de l’écriture, devient le moyen de se rencontrer, de créer la nécessité. Dans des constructions mécaniques ou dans un geste acrobatique, ce trio écrit l’histoire d’une petite humanité qui balbutie. Trois danseurs-acrobates, trois figures identiques, amnésiques de leur condition, gesticulent avec une persévérance, proche de l’absurde, pour redécouvrir les codes de la relation humaine. Parce que le trio danse visage caché, les conditions de l’empathie se déplacent et le chemin vers l’altérité est à reconstruire, inlassablement…

Deux acrobates. Les corps semblent usés. On décèle en eux les dernières traces des exercices de force et de souplesse. Ils se tiennent arc-boutés l'un contre l’autre. Est-ce qu'ils luttent ? Ou est-ce qu’ils ne sont en appui que pour ne pas s’écrouler ? Ils s'apprêtent à réaliser un tout dernier tour de piste, le numéro ultime, un dernier bluff, un dernier combat, contre l'oubli. Ils s’accrochent et s’agrippent. Ils se nouent. Ils vont se jeter, s'écraser, se grimper, s'élancer, se soulever, chuter. Ils vont déployer leurs dernières forces, une dernière danse, entre la grâce d'un tango et la violence d’une lutte. Ils s'enlacent avec puissance et tendresse, et tentent un dialogue en gestes inappropriés et maladroits. C’est une discussion agitée entre deux corps.

La balançoire géante est un sport extrême inventé en Estonie dans les années 90. Se pratiquant à la manière du saut à la perche (on annonce une hauteur à réaliser), l’objectif est de réaliser un tour complet sur la plus grosse balançoire possible. Ce jour-là, Sidney va tenter de battre son record personnel...

Foutoir Céleste est une célébration de l’incertitude et du risque, pour se rappeler de ne jamais tout céder à la sécurité. Un grand feu de joie, pour brûler nos envies d’invincibilité. Le spectacle s’inspire des fêtes les plus vieilles du monde et mêle portés acrobatiques, BMX, jonglerie invasive, trapèze ballant, et danse exutoire. Les sept artistes créent un cirque à l’énergie débordante et libératrice qui nous emporte dans un tourbillon d’allégresse.

Le Théâtre National Palestinien El-Hakawati, basé à Jérusalem-Est, revisite la comédie grecque antique L’Assemblée des Femmes du poète Aristophane en 392 avant J.-C.

L’œuvre engagée parle de femmes athéniennes qui décident de mener la révolution en prenant le contrôle des droits citoyens. La marche vers le pouvoir et la démocratie prend place et sous l’apparence de leurs maris, elles votent à l’Assemblée.

L’équipe artistique franco- palestinienne habille la pièce d’un déguisement plus contemporain et replace le sujet dans le contexte politique conservateur subi par les femmes palestiniennes d’aujourd’hui. Des vidéos, témoignages et portraits photos nous disent le désir brûlant d’une société plus juste.

Ce solo insolite de proximité imprégné de cirque et de conte prend place dans une yourte d’Asie centrale.

Une scène minuscule. Autour : le public. Et puis au milieu : Lulu. Elle a tant de choses à dire... Maniant la corde lisse et aérienne, cette jeune fille israélienne se raconte, creuse les tréfonds d’une époque révolue, invoque un autre endroit du monde. Défilent tour à tour des souvenirs-anecdotes : son enfance dans un kibboutz, la vie en communauté, son quotidien dans un pays en guerre, ses aventures, ses joies, ses peines.

À l’envers, à l’endroit, elle manipule les mots, anime les objets et retourne son corps. Un voyage où se joue la proximité ici et ailleurs.

« Irakienne-Polonaise-Hongroise et Allemande… Je suis un quatre-quarts. »

La comédienne et chanteuse Norah Krief s’approprie Al Atlal (Les Ruines en français), chef d’oeuvre de l’icône de la chanson orientale Oum Kalthoum, inspiré du poème d’Ibrahim Nagi, qui ravive les braises ardentes de sa propre histoire. Accompagnée de trois musiciens, elle rend hommage à sa mère, juive tunisienne exilée dans la banlieue parisienne.

Au son de la guitare et du oud, Norah convoque la mémoire familiale et renoue le fil de son propre récit en célébrant la langue arabe, héritage refoulé d’une culture qu’elle rejetait enfant. Des souvenirs mélancoliques, visuels et sonores envahis d’émotions jaillissent telle une madeleine de Proust. Une découverte poétique intérieure, une réconciliation tendre et captivante enivrée d’une grâce nostalgique. Entre l’esprit et le coeur, l’âme se ranime, l’étincelle se rallume.

Huellas ou Traces en français… à la rencontre de nos ancêtres Néandertal et Sapiens

Au commencement, il y a l’observation scientifique à la recherche de traces vieilles de 80 000 ans. Les capacités physiques du chasseur-cueilleur, habitué à vivre dans une nature non domestiquée, s’approchent de celles de l’acrobate. Le cirque, ici, sert de passerelle pour toucher du doigt nos racines, retrouver notre place dans cette longue histoire humaine inter-espèces. Huellas est un voyage anthropologique à travers le temps.

Les deux hommes sont rudes, drôles, maladroits mais vifs, fragiles, généreux. Les mouvements bruts renvoient à des interactions primaires. Il y a dans leurs rebondissements, leurs portés, les bruits de leurs corps qui chutent et frappent le sol, un lien avec le travail de la terre. L’essentiel est là, l’humour jamais loin. La glaise porte leurs empreintes dans une fabrique humaine documentaire.

Trampoville rassemble artistes de cirque, acrobates freestyle, athlètes de haut niveau et amateurs. L’occasion pour plusieurs générations de trampolinistes de se rencontrer et d’échanger sans autres enjeux que le plaisir de voler et l’envie de partager ce bonheur avec le public. La ville devient une salle de spectacle géante. Jouant avec ses espaces publics et ses paysages, durant plusieurs jours, les artistes se mêlent aux habitants, rebondissent de toute part, envahissent les quartiers et la place du Champ de foire, où ils nous donnent rendez-vous pour un final spectaculaire avec des trampolinistes parmi les meilleurs de la discipline et 10 amateurs aguerris, le 21 juin, soir de la fête de la musique.

Camaïeu de bleus pour acrobate à l’assaut des airs

Habillée tout en bleu, une femme part à l’assaut d’une sorte de mât de bateau échoué dans la verdure. Avec aisance, force, agilité, elle l’escalade, s’y suspend, semble flotter dans les airs et nous surprend à chaque instant ! Entre mobilité et immobilité, enveloppées par une musique électro planante, ses prouesses nous entraînent dans un rêve de cirque envoûtant, contemplatif et inspirant.

Quand le trapèze volant s’amuse avec l’univers du rugby

D’immenses piliers métalliques, un rectangle de pelouse, et douze athlètes en tenue de sport qui font le haka : Solstice serait-il devenu une compétition de rugby ? Coup de sifflet : des trapèzes tombent du ciel, et c’est parti pour quarante-cinq minutes d’acrobaties volantes de très haut niveau. Sur une bande son aussi endiablée que l’ambiance d’un stade surchauffé, les onze acrobates enchaînent les prouesses plus époustouflantes les unes que les autres. Avec DROP (coup de pied tombé qui permet à une équipe de gagner 3 points d’un coup), le cirque s’inspire du rugby pour créer un rituel spectaculaire et exaltant !

L’invitation au voyage de trois artistes aux influences multiples

Un grand mât, un micro, et tout un orchestre de mystérieux instruments venus du monde entier : Vïa, c’est une invitation au voyage et au partage ! Tout en légèreté, l’acrobate Ode Rosset se suspend à son mât, entamant un dialogue délicat avec la voix d’or de la chanteuse Fatima El Hassouni et les percussions de Jérôme Cury. Ensemble, ces trois-là inventent un moment hors du temps.

Clown, piano et bicyclette volante

De vieux tapis, de la poussière, de la ferraille… et une bicyclette qui s’envole : deux clowns nous invitent à une folle odyssée vers la lune ! Avec autant de tendresse que de drôlerie, ils nous embarquent dans leurs péripéties, à grand renfort de mimiques et d’acrobaties. Au son d’un vieux piano, on se laisse emporter par leur univers inventif, et on retrouve notre âme d’enfant !

Ode à la joie de se rouler dans la boue

Sur une scène recouverte d’argile, dans son beau costume, un jongleur cumule les difficultés : ne pas se salir, ne pas faire tomber sa balle, tout en tentant des figures de plus en plus complexes. Mais ça colle, ça glisse, ça tache… et ça ne se passe pas comme prévu ! Ça finit en caleçon de bain : hop dans la gadoue ! Sur les sons mélodieux d’une harpe, c’est drôle et réjouissant pour petits… et grands !

Vagabondage entre hip-hop, cirque et théâtre

Accompagnées du musicien/comédien Mickael Kochalski et d’invités surprises, les deux artistes d’Embrouillamini vous plongeront en grand dans leur univers absurde ! Elles ont chacune une tête, deux bras et deux jambes et pourtant, elles semblent parfois n’avoir qu’un corps pour deux. Elles se taquinent, s’imitent, se coincent, se confondent et s’entremêlent pour se perdre à nouveau. C’est finalement dans le rapport à l’autre qu’elles (re)prendront forme !

Cette carte blanche est la clôture du projet « Escale à Stendhal » porté par La Grainerie, qui invite chaque année une équipe artistique à aller à la rencontre d’habitant•es du quartier Bagatelle, et en particulier des collégien•nes du Collège Stendhal.

En complicité avec le Centre Culturel Henri Desbals, le Centre social Assqot, et l’ensemble des acteur·ices associatif·ves et institutionnel·les rassemblé·es autour de l’évènement « Un été à la Croisée des Parcs ».

Un rêve de cirque équestre inspiré par la nature

« Amzer », en breton, c’est le temps qui passe et le temps qu’il fait : c’est donc un tourbillon de visions poétiques, inspirées par la nature, que nous offrent les trois chevaux et les trois humains de la Cie Lawen ! Un cavalier qui quitte la terre ferme pour devenir oiseau, une femme suspendue à une branche, un cheval en liberté… on est émerveillés par la présence rare des équidés et leur complicité évidente avec les artistes !

Musique live et trampoline à tous les étages

Pour Envol, neuf acrobates et gymnastes, spécialistes du trampoline ont construit un terrain de jeu propice à toutes les folies. Ici, on rebondit de partout : au centre, sur les côtés, à la verticale et bien sûr le plus haut possible ! Accompagnés en direct par trois musiciens, à la voix, à la batterie et à la guitare électrique, les corps sautent, se propulsent et fusent dans tous les sens. On reste bouche bée devant ce ballet virtuose et impeccablement chorégraphié, succession de tableaux puissants et d’instants poétiques.

Quand deux comédiens clownesques reçoivent à dîner

Dinner for one est un sketch anglais culte dans plusieurs pays. C’est l’histoire de Miss Sophie, qui fête chaque année son anniversaire avec son majordome James… et quatre invités mystérieux ! Ici, deux comédiens aux talents clownesques reprennent cette performance so british. Au rythme d’un vieux gramophone et d’enchaînements de mets délicieux et de bon vin, ils s’en donnent à cœur joie pour nous faire rire et nous surprendre !

La valse des oranges et des clichés de genre

Chignons serrés, cravates et robes du soir : chez Gandini Juggling, une compagnie emblématique du jonglage mondial, on a la classe et ça se voit ! Sur une réjouissante bande-son entre airs d’opéra, musique country et pop, sept femmes et deux hommes enchaînent les numéros de jonglage synchronisés. Tout n’est que grâce et harmonie, jusqu’à ce que les jongleuses renversent les codes !

Pour finir la saison à cœur joie, la célèbre compagnie AKOREACRO revient avec sa grande forme cirque-concerto tout terrain, familiale, acrobatique, musicale et spectaculaire pour l’espace public.

Huit circassiens prennent de la hauteur, passent du sol à la scène pour grimper jusqu’au ciel. Des envolées fulgurantes virevoltent et s’enchaînent à cent à l’heure dans des courses de vitesse sur fond de beat box et de techno enflammée. La musique bat son plein !

Le rythme monte crescendo, l’énergie explose les scores. Ça détone, ça voltige et cela produit un sacré bazar qui émerveille petits et grands. L’apogée d’un désordre vitaminé réjouissant et diablement fou. Pas de panique, tout est sous contrôle. À voir de toute urgence !

Deux artistes se retrouvent. Tout semble les opposer… L’un est acrobate, l’autre est conteur. L’un n’a pas peur du vide, il aime grimper très haut. L’autre aime parler avant d’agir. Peu importe, le danger rôde.

Qui n’a jamais eu peur ? L’histoire peut commencer… La porte s’ouvre sur un monde symbolique aux airs d’antan : le conte de La chèvre de Monsieur Seguin. Dimitri incarne la chèvre, Olivier Monsieur Seguin. La narration vacille entre physicalité et mots ; le dialogue s’installe et divague sur le fil du rasoir.

Le duo joue avec les frontières du sensible : celles que l’on craint de franchir, qui nous obligent à sortir de nos zones de confort, qui provoquent la rencontre. Envie d’ailleurs, curiosité et aventures se confrontent au cadre qui rassure, qui sécurise... Mais non loin, se cache la peur, tapie dans l’ombre, prête à bondir. Celle qui emprisonne et libère à la fois.

Little worlds est un spectacle spécialement conçu pour des enfants de 10 à 24 mois, dans lequel les tout·es petit·es et leurs parents sont invité·es à se placer autour d’une structure de balles colorées, géante aux yeux des plus jeunes. Débute alors une pièce chorégraphique et marionnettique, où les bébés sont libres de s’aventurer dans l’espace scénique et d’interagir avec le décor, les accessoires ou encore avec les trois interprètes qui adapteront habilement leurs mouvements à la présence de ces complices d’un jour.

En complicité avec Marionnetissimo, le Centre Culturel Bonnefoy, le Centre Culturel de la Brique Rouge, L’Escale – Tournefeuille et avec le soutien de l’Institut Français.
Dans le cadre de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie.
Projet du Focus Lituanie de La Biennale présenté dans le cadre et avec le soutien de la Saison de la Lituanie en France 2024.

Clown pour canapés

Inspirée par les spectacles destinés à un public d’animaux de compagnie ou de plantes, Marija Baranauskaite Liberman propose une performance conçue pour les canapés. Comme il n’y a pas encore de festival pour un public sans conscience, cette clown tout droit venue de Lituanie nous invite à plonger dans son processus de recherche pour le moins avant-gardiste. Plusieurs questions surgissent alors : quelles relations les gens peuvent-ils nouer avec les canapés ? Qu’est-ce qui distingue les canapés des personnes ? La conscience est-elle nécessaire pour être public ou interprète – et si oui, dans quelle mesure ?

En complicité avec le ThéâtredelaCité et le CIAM.

Dans le cadre de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie.

Projet du Focus Lituanie de La Biennale présenté dans le cadre et avec le soutien de la Saison de la Lituanie en France 2024.

Jeune public

Certains l’auront découvert et apprécié en ouverture de la saison 2023/2024 du Cirque-Théâtre d’Elbeuf en maître des illusions. Rémy Berthier, figure de la magie nouvelle, choisit cette fois d’enquêter à hauteur d’enfant sur l’étrange et parfois angoissant phénomène qu’est la disparition, s’accompagnant d’une complice magicienne. Avec sérieux (ou pas) et à grand recours de procédés magiques, ils tentent de répondre à la question de Milo, 8 ans : « Mais où ça va les choses quand ça disparaît ? ». Au sein d’un univers bariolé et amusant, ne mettant de côté aucune hypothèse, ils tournent et retournent ce concept dans les tous sens ; de la perte des chaussettes à celle d'une espèce en voie d'extinction ! Leur démonstration ne fait l’économie d’aucun procédé pour cerner son sujet : jeux d’ombre, dinosaure gonflable, trucages révélés et même un étonnant dispositif permettant de lire dans les pensées que pourra expérimenter le public. Un dialogue réjouissant à partager en famille !

Performance dansée participative.

Les événements récents dans le monde nous ont éloigné les uns des autres, le rythme de nos vies a changé puis peu à peu nous sommes revenus à la rencontre comme nous en avions l’habitude.

Mais le contact, au sens de toucher, n’existe pas vraiment en physique. Lorsque nous nous tenons debout sur le sol, nous ne le touchons pas vraiment.

Les électrons du sol repoussent les électrons de notre pied, un champ électromagnétique est créé entre eux, de sorte qu’au niveau atomique, ils ne peuvent jamais vraiment se toucher. Pourtant, nous pouvons ressentir une étreinte.

En utilisant différents langages de mouvement, les artistes parleront de ce sujet et tenteront de créer un dialogue inhabituel avec les spectateurs.

En complicité avec le CIAM – La Fabrique – UT2J, le Centre Culturel Alban Minville, le Centre Culturel Henri Desbals, la ville de l’Union, L’Usine et la ville de Saint Céré.

Dans le cadre de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie.

Projet du Focus Lituanie de La Biennale présenté dans le cadre et avec le soutien de la Saison de la Lituanie en France 2024.

Cirque effronté

Laura Murphy vous invite à une odyssée audacieuse, cinématographique et acrobatique à travers les frontières de la santé mentale, de l’homosexualité, de la rage et de la course à l’espace du 21e siècle. Rejoignez-la dans cette mission où elle se jette en pâture de manière (in)appropriée pour vous satisfaire.

Mis en scène par Ursula Martinez, A spectacle of herself c’est un iconoclaste mélange critique et effronté d’autobiographie, de synchronisation labiale, de vidéo et de corde aérienne. Laura Murphy y navigue entre le personnel et le politique à la recherche de nouveaux mondes et de nouvelles façons d’être vu.

Attention, toutes les représentations de ce spectacle sont filmées.

En complicité avec le Théâtre Garonne et le CIAM.

Dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts Vivants Toulouse – Occitanie.

Cabaret-solo de contradictions

Entre cirque, stand-up et performance, Contra est un spectacle féroce, spirituel et sans compromis. Hautement physique, il interroge les préoccupations personnelles, sociales et historiques du corps féminin et explore, littéralement, où ces corps sont positionnés et comment nous sommes censés les regarder. Attendez-vous à des scènes de nudité, d’acrobaties aériennes et à des références explicites aux reptiles mythiques et à la sexualité féminine. Et, après avoir vu la performance de Laura Murphy, vous ne feuillèterez plus Cosmopolitan ni n’écouterez Ed Sheeran de la même façon !

Laura Murphy est lauréate Circus Next 2019 pour ce projet co-financé par l’Union Européenne

En complicité avec le Théâtre Garonne et le CIAM. Dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts Vivants – Toulouse Occitanie

Célébration d’un enterrement de vie de spectacle.

Rouge Nord a toujours été une invitation à oser, à vivre la vie comme dans un film délirant.

Depuis 6 ans, nous voyageons avec cette invitation. Nous arrivons dans les villes avec notre gros convoi, notre odeur de gazole, nos beaux vêtements et notre poésie pour manifester contre la quiétude et le confort.

THE END c’est la fin de notre grand tournage avant de passer à autre chose et Rouge Nord vous invite à célébrer la fin de ce roadmovie, une belle fête accompagnée de ses ami·es de création, de vie, d’aventure…. ici à la Grainerie, où tout a commencé.

Au programme le spectacle et des surprises, le tout saupoudré par l’équipe du Side-MyLaïka et des concerts !

ÉTAPE DE TRAVAIL

Mêlant les deux disciplines que sont l’acrobatie et le jonglage, El Dorado a pour but de créer une technique chorégraphique autour de la manipulation jonglée des corps. L’intention est de développer un langage à la lisière du cirque et de la danse, en se détachant des objets de jonglage traditionnels et en faisant du corps même des artistes un outil d’expression. Cette nouvelle création cherche, à travers un dialogue physique entre le manipulateur et le manipulé, à construire un espace de réflexion sur le corps en tant qu’objet.

Dans le cadre de EKO – Pyrénées de cirque, projet européen cofinancé par le FEDER (POCTEFA)

Spectacle presque vivant. humour acide, théâtre physique, thriller psychologique

Le jour de son anniversaire, un homme solitaire attend impatiemment l’arrivée de ses invité•es.

Les ballons sont gonflés, tout est prêt pour la fête, mais personne ne vient…

Ternura y chocolate est un thriller d’humour noir où deux personnages sont confrontés à l’amour, à la violence, à la nostalgie et à leur propre solitude. Obsédés par les fantômes de leur passé et les délires de leur imagination, ils dévoilent une relation compliqué et mystérieuse. Jouant avec le poétique et le répugnant, le correct et l’intolérable, ils nous plongent dans une atmosphère acide ou follement drôle !

Dans le cadre de La Nuit du Cirque.

Cirque, contorsion

Échapperez-vous à la mise en boîte ?

Il y a cette boîte, si petite, qui l’oblige à toutes les contorsions. Et il y a l’échappée belle... Mais, une fois dehors, cette femme se libère-t-elle vraiment ? Les torsions continuent à régner sur son corps. Signe de sa lutte intérieure, elle continue à défier les murs invisibles.

En portugais, en catalan, en sarde & en occitan, FORA veut dire « dehors ». Le solo d’Alice Rende réunit 2 pratiques de souplesse & d’illusionnisme : l’entérologie (l’art de re-plier la totalité de son corps dans une boîte qui est manifestement trop petite) & l’escapologie (l’art de s’échapper de ses entraves). Malgré ces techniques saisissantes, on devrait tous se reconnaître dans ses tiraillements !

Incontournable, la compagnie Rasposo de retour à Nexon, en coréalisation avec le Théâtre de l'Union - CDN du Limousin, avec un nouveau spectacle sous chapiteau !

Hourvari, cri de chasse ou coup d’envoi du chahut, ruse des animaux ou chaos total, nous plonge dans la vie, son ivresse et sa vanité, pour en même temps en célébrer la beauté.

Dans ce nouveau spectacle, avec 12 artistes en piste, aux individualités puissantes, Marie Molliens nous livre une création d’envergure où le geste circassien poussé à l’extrême s’arrime à l’artifice théâtral, pour un spectacle total, tranchant, clownesque et follement poétique. Corps marionnetiques, équilibristes et voltigeurs, acrobates et musiciennes, développement une vibration intranquille, une turbulence qui met tous nos sens aux aguets.