L’escalier est le symbole emblématique du « passage ». Passage de l’enfance à l’âge adulte. Passage de la vie à la mort. Passage d’un lieu à une multitude d’autres possibles. Passage d’un espace à un autre, d’un paysage à un nouveau panorama. Nous ne faisons que passer. Nous ne faisons qu’avancer. Quoi qu’il arrive, vers d’autres temps, d’autres lieux.
L’escalier symbolise par ses marches toutes les étapes, la succession d’instants qui bout à bout deviennent le temps. Le projet de la compagnie fait suite à un stage intitulé « La ville à bras le corps », réalisé en octobre 2015 avec L’Atelline à Montpellier. Une porte s’est alors ouverte en grand sur un nouveau lieu d’expression, franc, vrai, immédiat : l’espace public.
Après les aires de jeux pour enfants avec Orikaï, la Cie Née d’un doute s’intéresse à cet espace interstitiel, lien entre le haut et le bas, élément de transition qu’est l’escalier.
Regards croisés, corps éprouvés par une ascension qui n’est autre que le récapitulatif de notre journée, de notre vie.