19H ou 22H35 – LE CUBE CIRQUE

Sabordage, compagnie La mondiale générale, Alexandre Denis et Timothé Van der Steen

On s’est dit qu’il était peut-être temps de prendre le temps… Bizarre par les temps qui courent. Quel temps nous reste-t-il en fait ? Est-il vraiment temps de ralentir ? Ou au contraire doit-on sans cesse tendre à rattraper le temps perdu ? Tant il est temps pour nous de disparaître… L’homme a-t-il le temps de se sauver de lui-même ? Sabordage est une pièce courte de cirque pour 4 acteurs/acrobates. Un cirque d’auteur créateur de débats. Un cirque humain où il est question d’équilibres et de situations absurdes, de beauté et d’autodestruction.

20H ou 22H35 – AUDITORIUM

Équilibre précaire, collectif Tarabiscoté - création 

Dans la mythologie grecque, Chronos est un dieu primordial personnifiant le temps. Ici, il ne s’agit pas d’une divinité, mais bien d’un technicien travaillant à son échelle sur l’un de ces rouages. Il veille à son bon fonctionnement. Pourtant, le temps s’accélère, se ralentit, s’arrête... A l’image d’une horloge déréglée, vivez le temps d’un moment suspendu.

20H30 – AUDITORIUM

ExPosition (flotter dans la nuit électrique), Elsa Guérin - création

Une performance hybride de jonglage et danse, entre obsessions géométriques, inclinations fantasques et impulsions visuelles ou sonores. A la fois sujet et objet, le corps tracerait un parcours rituel. « La partition se déclinerait dans des vocabulaires divers, de jonglage plus ou moins ancien, de danses modernes plus ou moins libres et autres attitudes intenables du corps en société. Gestes et mouvements seraient souvent décomposés jusqu’à l’os, répétés comme motifs et impressions. Ce serait aussi une exploration de la solitude de l’être et ce qu’il investit dans les objets, une expérience sur le corps, sa représentation, son impertinence et son émancipation. » Elsa Guérin

21H30 – AUDITORIUM

Embrase moi, Kaori Ito, Théo Touvet

«Je rencontre dans ma vie des millions de corps ; de ces millions, je puis en désirer des centaines ; mais, de ces centaines, je n’en aime qu’un.» Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux. Suite à leur récente rencontre, Kaori Ito et Théo Touvet rendent hommage à toutes celles et ceux qu’ils ont aimés et qui les ont « préparés » à d’autres amours. Créant à deux voix, ils livrent sans fausse pudeur à la manière d’un journal de bord leur « anatomie » amoureuse. Fragments de lettres de rupture, promesses vaines, déclarations, mots d’amour, composent ce corpus enflammé. Une expérience émotionnelle.